Les congés

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La maladie emporte mon corps

Aussi dois-je le conduire au réconfort

Prends-je alors congés de mes amis

Tous ceux que j’ai tant chéris

Il est vrai que ce dernier mot

Est un leurre pour la rime lourdaud

Je n’ai pas tant aimé

Ni n’ai tant désiré

Mais les amis étaient là

Dans les situations cruelles voilà

Et quand la maladie m’a pris

Pris au corps montant puis à l’esprit

J’ai compté les âmes sur les doigts

Mais plus les actions que je dois

Aussi je pars le cœur lourd

D’un rendu que je discours

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