Dans le ciel une bataille

Des forces invisibles imprévisibles

Des vainqueurs dépendaient notre destin

Les légions étaient par milliers

Par milliers les rangs adverses

Le temps des combats passe

Mais le temps est là-bas différent

Des heures qui passent sur la terre

Un clignement d’œil peut voir mourir par centaine

Des semaines passèrent dans un orage

Le ciel était noir et blanc

Des rais de lumières vivaient une seconde

Des bruits aussi, pire que le tonnerre

On entendait de longues lamentations

Des souffles qui s’atténuaient

Puis un jour le miracle

Comme la prophétie l’annonçait

Une infime partie du Ciel tomba sur Terre

Le ciel était alors complétement noir

Le silence était depuis des minutes

Quand une lumière immense apparue

Elle éclaira même la plus profonde grotte

Elle chût lentement

Elle toucha dans un mutisme la terre

Partout le sol vrombit

On sentit d’abord sous nos pieds

Une force vive nouvelle

Puis par filaments

Elle s’échappa de la terre

Elle emplit l’air entre Terre et Ciel

Les sorciers de nos pays

Virent advenir leurs souhaits

La manipulation des éléments

La magie était née

Terre, eau, air et feu

Ces gens se divisèrent le monde

Un temps elle nous changea

Guerres plus destructrices

Soins plus efficaces

Au fil des années on sentit

Cette force s’amenuir

Aujourd’hui elle chancèle.

[Poème qui appartient à l'univers de la Terre d'È. Il se trouve dans les "Annexes de la Terre d'È"]