Merci
Merci pour la vie
Mercie pour le cœur qui bat fort
Merci pour le cerveau qui s’agite
Mercie pour une vie sans soucis
Merci pour la liberté de faire et d’être
Merci pour le pain et le vin
Merci pour mes pensées et mes doutes
Merci pour mes rêves et mes cauchemars
Merci pour l’existence
Car je ne refuse rien puisque cela m’a formé
Le doute sur mes idées pour que ces dernières s’imposent
Puis le doute qui revient pour briser le bien-être trop long
La remise en question incessante de mes acquis
Le pain et le vin ne sont pas éternels. Et ne sont pas universels
Qui suis-je, serais-je ?
La liberté de faire et d’être n’est pas à l’origine de mes maux
Ceux qui naissent de mes états dépressifs ?
Si je n’avais le choix, je serais et strictement cela.
La vie sans souci est ennuyeuse.
D’autant plus à la rencontre de quelqu’un qui a fait face aux soucis.
Veux-je avoir été lui ? Veut-il avoir été moi ?
Et maintenant ?
Maintenant j’espère mettre en forme par écrit un brouillard.
Celui-là, le mien qui me fait sien.
Je remercie le monde d’être
Le monde
Il fait ce que
Je suis.
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