L'Enfer
Sur la Terre des ronds de feu
Dans l’air une odeur viciée
Sur toutes les langues le goût abandonné
Devant tous les yeux nos vœux pieux
L’Enfer s’était ouvert
Et Il arrivait enfin
Il allait poser ses pieds
Et conquérir la Terre d’È
Il répandrait notre joie
La destruction de ce vieux monde
A la construction d’un nouveau
Nous vivrons nos lois
Mais soudain il est arrivé
L’élu des trop heureux
L’élu des trop désireux
L’élu de la reine déshéritée
Ils se sont combattus
Et sur les plaines
Ce faux élu
A défait notre destin
Il avait pour arme
Une puissance infinie
L’Enfer a reculé
La porte s’est refermée
Nous avons pleuré
Tous ces rêves brisés
Nous devenions aussi
Des proscrits dans le pays
A l’aulne de ma vie
Je considère notre combat
Comme bon, ouvert au futur
Tandis que l’histoire s’en revient.
[Poème qui appartient de trop près à l'univers de la Terre d'È]
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