CHAPITRE 1
Abigail Weston était en face de son reflet, admirant sa belle toilette rougeâtre dont l'ourlet soigneusement brodé atteignit à peine sa jambe, elle savait pertinemment que ce vêtement serait considéré tel un scandale, un outrage même pour son rang mais elle s'en moquait car intérieurement n'est-ce pas par amour pour son métier qu'elle le faisait ?
Elle saisit sa chaude tasse de café au lait et un gâteau qu'elle avait acheté trente minutes avant. Soudain, l'ouverture de la porte de l'atelier la tira de sa rêverie, elle jeta alors un coup d'oeil à l'acceuil et aperçu cette personne. Elle descendit les escaliers deux par deux et arriva d'emblée devant lui, c'était Johann Sbourg, l'homme qu'elle désirait. Ils s'étaient rencontrés dans le Musée de Londres il y'a quelques jours, mais sentant qu'il était en quêtes d'une muse par son expression, elle aborda sur ce fait. C'était leur deuxième rencontre mais elle ne put empêcher l'amour qu'elle ressentait.
- Quelle coïncidence, je pensais justement à vous, lâchait-elle en souriant.
- Et moi de même, serait-ce le signe du destin ? Ajouta-t-il bassement avec une note d'intensité. Cette robe vous va à ravir.
- Merci..., remercia Abigail toujours souriante. Vous avez drôlement fait vite !
- Pourquoi ne serai-je pas pressé de dessiner mon meilleur chef-d'œuvre.
- "Parle t-il de moi ?", je suis vraiment enchanté d'être votre modèle, lança-t-elle enthousiasmé. Abigail se sentait aux anges par cette phrase, elle n'avait jamais envisagé la possibilité d'être convoité par un homme, tant on la traitait de zouave pour ses créations vestimentaires, était-ce le bon Dieu qui lui envoyait chaussure à son pieds ?
- On peut dès à présent commencer, disait-il en lui prenant la main et la conduisait à l'étage.
Une fois à l'étage, il installa les matériels de peinture et plaça sur la fenêtre des rosiers, puis il fit couler les peintures acryliques sur la palette et se mit à dessiner. Abigail se sentait
au centre du monde et se retenait de sourire afin de ne pas gâcher l'inspiration en oeuvre de son admirateur, elle fixa les rosiers poser sur la fenêtre. Ensuite une heure et demie arriva, quand Johann regardait d'un air satisfait son oeuvre, il lui demanda si elle était prête pour voir sa peinture, elle lui repondait aprés l'avoir tendu une bouteille d'eau, qu'il acheva en une gorgée. Il lui voila les yeux et la guida en face de sa peinture, elle sentit sur ses hanches ses mains chaudes. À la vue du tableau, elle en était stupéfaite tant il était ressemblance, elle se crut face à un miroir et scrutait longuement le tableau. elle qui avait passer sa vie devant les mirroirs, elle se voyait autrement dans cette toile.
- C'est magnifique !
- Vous trouvez ?
- Je me reconnais à peine dans ce dessin.
- Je la nommerai "la belle inconnue"
Elle sauta dans ses bras, mais se rendit compte de son indiscipline, "Je suis désolé, où sont passées mes bonnes manières ?" lui avait-elle dit, quand Johann la prit à son tour dans ses bras, sa figure étant proche de la sienne mais ne sembla guère la déranger.
"J'ai retrouvé l'inspiration à ma simple vue portée sur vous" à ses mots, il l'embrassait...
Voilà voilà, fin de mon histoire (^-^), j'aimerais avoir vovos avis.
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