Marc ouvrit la porte sécurisé du bâtiment dans laquel les plus grands espoirs d'une vie étaient, il l'espérait, réunis, afin d'atteindre ses rêves les plus fou, ses espoirs utopiques.

''Bonjour monsieur!''

''Bonjour''

''Bienvenu à la banque de l'espoir!''

''Merci, je viens vous voir pour me faire un petit matelas confortable, histoire de voir venir les aleas de la vie.''

''Bien sûr, vous êtes à la bonne adresse l'ami! Peut on se tutoyer? Ici, nous sommes vos amis, nous organisons votre vie la plus adéquate possible aux mouvements de sociétés et aux mésaventures du quotidien.''

''Très bien, Franck, ça m'intéresse'' dit-il mécaniquement, le badge du banquier fièrement agraffé sur sa chemise d'empaffé.

''Alors voilà, j'aimerai faire fructifier ...gnagnagna... Mes petits sous provenant des logements que je loues, je commence à avoir un petit pécule pas négligeable.''

''Tu es à la bonne adresse Marc'', il lui avait dit son nom et prénom en arrivant, comme si son matricule identitaire était le nom d'une société.

''Nous avons justement une stratégie qui va te faire fructifier ton capital d'une façon gnagnagna...a tu une idée par rapport à l'avenir, à tes biens, à ce que tu veux en faire?

Le souffle du néant survole la discussion, accompagnant la conversation endiablée de nos deux héros.

''Oui bien sûr, j'imagines des charges, des cautions d'enculé non rendus...''

''Bon début Marc, nous avons d'ailleurs un accord avec une agence immobilière qui je pense va faire fructifier tes biens, avoisinant mon ami, ton idéologie gagnante.''

''Je l'esperes, tu sais Franck, toute ma vie j'ai travaillé pour acheter mes appartements, je ne supporterai pas que tous ça ne soit pas bénéfique, j'y ai consacré ma jeunesse, ma santé, l'oubli de mes amis, ma famille.''

''Je comprends parfaitement Marc, mais dorénavant, tous ces sacrifices ne serons pas vains, à toi les rentes, la vie confortable'' le vide intersidéral!!

''Je te fais confiance Franck, j'ai eu vent de vos services par un ami, enfin, un ancien ami qui... bref... ''

''Ce que je te propose c'est une union, un travail quotidien, une quête vers une vie meilleur''

''Quelle serait cette stratégie?''

Cette interrogation mis en émoi les instincts de Franck, ceux pourquoi il a été associé à ce charmant commerce.

Il approcha son fauteuil à roulette de son bureau, peut être l'illustration de l'handicap sociétal dont il était le représentant.

Il ajustat sa cravate, la resserrant autour de son cou, symbolique noséabonde d'une humanité suffoquante.

''nous pouvons vous aider cher ami à maîtriser vos comptes, à faire fructifier tous ce travail investi''

''Je n'en demande pas moins''

S'en suivi un dialoque technique d'un intérêt certain ou Franck et Marc se mis d'accord pour accorder leurs violons, pardons, rien de poétique, juste de la vulgarité, la vrai, celle qui oubli l'autre, celle qui fait naître dans les désintéressés, l'envie de voler encore plus haut!

Pardon mais ça fait du bien.

''Reste-il une civilisation pour ne pas fondre du plond, mais des chansons?''

Mano Solo