Sombre soir seule à siffler,
A penser pour pouvoir mieux respirer.

Electrons de réflexions qui s'entrechoquent sur ce son.
Introspection, concession, indigestion.
Remise en question, angoisse à répétition.
Surchauffe à la con, nos choix sont-ils toujours les bons ?

Sombre nuit seule à expirer,
A songer pour pouvoir mieux expier.

Un air de déjà vu, j'ai pas approuvé mais j'ai lu.
Un oxygène intoxiqué, j'ai dis oui mais aurais-je dû ?
Ce sentiment désagréable d'être contraint à une mise à nue
Empathie à deux balles, tu m'en colles une et ça me tue.

Sombre matinée seule, le souffle coupé,
A se concentrer pour ne pas étouffer.

Un saccrifice à faire, la boule dans le ventre depuis hier
A vifs les nerfs, l'impression d'être victime de la houle
Ondulation agitée, j'suis à l'épicentre, victime de l'effet de serre
Sensibilité à en crever, tu tirailles mon être jusqu'à ce qu'il s'écroule.

Sombre journée seule, à hyper-ventilé,
Crise d'angoisse en toile de fond de ce drôle de dessin animé

Pencher entre s'offrir et s'oublier, s'abandonner pour donner
Funambule, en équilibre enfermée dans ma bulle j'suis servile
Tu me dis de penser à moi, mais moi tu m'obnubiles
Apprends moi à changer, à voler pour mieux aimer.

Sombre soir seule à renifler,
Le fantôme de mes démons encore à expulser.