Je repris un verre, et aperçus qu'un homme allait dans la direction des toilettes. Celui qui m'avait regardé avec noirceur. A ses mains, il portait des mitaines en cuire, un manteau à fourrure, une ceinture don la boucle était en argent. Tout ses vêtements étaient noirs, mise à part son tee-shirt qui lui collait à son torse si bien formé qu'on pouvait croire qu'il était une statue grec.

Son visage, lui, était d'une blancheur à glacer le sang, ses trait était fin, d'une beauté irréel, ses yeux noisettes, ses cheveux ébouriffé lui donnait un air charmeur, mais ses lèvres bleuté le faisait paraître comme un vampire. Son regard était à la fois mystérieux, et menaçant.

Je remarquai ensuite qui possédait une longue chaîne descendant jusqu'à son nombril, sur lequel était attaché une croix argenté, et un piercing à l'oreille gauche.

Mon esprit fût curieux et je décidai de le suivre, aussi discrètement que possible je m'arrêtai net devant la porte des toilettes des hommes, qui s'était refermé devant mes yeux. J'hésitais à entré à pas de loup et me cacher dans une cabine, mais au lieu de ça, je collai mon oreille à la porte, risquant de me la prendre en pleine tête. J’entendis des murmures, je ne reconnaissais pas la voix à cause de la porte, alors je l'avais ouvert de quelques centimètres.

– ...Je sais que je ne suis pas doué pour dire ce genre de chose, et pourtant je l'ai déjà fait plusieurs fois. Pourquoi sa ne veut pas sortir, les mots me manquent ? Je n'en sais rien, ça m’énerve de ne pas y arriver. Les mots de Chaïm était très claire, je le savais, et pourtant, en l'entendant le dire cela me surprend.

Je m'écartai de la porte, marchant lentement vers la bar. Le regard vide cherchant dans mon esprit où était le dilemme, je ne trouvais rien, d'un coup je sentis une main froide m'agripper le bras d'une force à laquelle je ne m'attendais pas.

– Pars, tu ne devrais plus être là, va t'en avec Chaïm. Maintenant ! Tu risque de.... Tu n'a plus rien à faire ici, VA T'EN ! M'avait dit l'homme que je suivais qui me pris de court, je ne comprenais pas pourquoi il voulait que je parte, mais il ne me laissa pas de temps de répliqué. Dès que je vus Chaïm sortir des toilettes, je lui pris le bras et l’entraîna à une vitesse don je ne savais même pas que je pouvais attendre. J'atteignis la grande rue et lâchai enfin son bras et me calmais.

– Mais que ce qui t'as pris, t'es devenu folle ou quoi !? hurlait il tout en se massant le poignet qui était devenu rouge à cause de moi. je restais silencieuse, pourquoi j'ai cru ce mec, mais si je ne l'aurais pas écouté qu'est ce qui nous serai arriver ? Je n'en sais rien, de toute façon c’était bientôt l'heure d'aller de nouveau en cours.

– Désoler, je ne t'ai pas trop fait mal ? lui avais je dis sans émotion. Il ne tendait son poignet en me faisant un regard noir qui se radoucit après que la rougeur de son poignet soi moins visible.

– C'est marrant non ? Disait il en me tournant le dos.

– Que ce qui est ''marrant'' ? Il ricanait légèrement avant de commencer sa phrase.

– Tu te rends compte que j'arrive même pas à te faire la gueule Riley. Malgré que tu m'es fais mal et que tu as eu un comportement incompréhensible, mon cœur bat toujours aussi fort. J'ai des papillons quand je regarde avec attention tes yeux, ton corps. Que je n'ai qu'une envie, c'est de t'embrasser. Je t'aime et j'ose le dire enfin.

Ses mots me surprenais mais il le déclarait enfin, après tout ce temps. Je lui avais répondu uniquement par un sourire, et m'en alla.

Il me regardait partir, sans rien dire. Puis j'entendais un soupir de désespoir derrière mon dos, je lui avais déchiqueter le cœur. Je ne voulais pas qu'il m'aime, mais je ne voulais pas non plus le faire souffrir. Alors j'ai laisser mon corps livrée à lui même, et il avait de s'en aller, prenant la direction du lycée, sans aucun mot, juste un léger sourire que je lui avais donnée au lieu du baiser qu'il attendait.