Tu comptes pour moi
Toi que je connais depuis si longtemps, mais que je connais au fond si peu. Et toi dont je sais les secrets, les joies et les douleurs. Puis toi, que je connais à peine. Et enfin toi que je n'ai pas vu depuis des mois.
Tous ces "toi", ils comptent pour moi. Et bien souvent, il y a quelque chose que je ne leur ai pas dit...
Hé, Matthieu, toi et ton joli sourire et ta voix. On passe peu de temps ensemble. Trop peu à mon goût. Je ne crois pas que tu le saches, sauf si tu sais lire dans mes yeux et que tu en as pris le temps. Je suis sûre que tu ne sais pas à quel point tu comptes pour moi. Tu me demanderais sûrement pourquoi et tu aurais raison. Je ne peux pas te répondre. Mon petit cœur en a décidé ainsi. Il t'aime beaucoup, c'est tout.
Xavier, je sais que tu as traversé une période difficile. J'aurais rêvé de pouvoir t'aider, servir à quelque chose, mais comment ? Ça aurait été déplacé, on n'est pas assez proches pour ça. Alors j'ai juste pensé à toi. A ta chance dans ton malheur. Il faut dire que ta mère et ton frère prennent soin de toi comme personne. Ils sont géniaux et je les remercie tellement d'être eux !
Ça Corinne, je te l'écris, mais je te le dirai. Tu m'as lu patiemment, mais tu ne sais pas que ce n'est pas la seule chose que j'ai écrite. Alors je te parlerai de cette plateforme qui est un souffle de vie pour ma plume. Tu es bien la seule personne à qui j'en parlerai. Et si tu t'y inscris pour lire les autres et pour me lire, j'en serais ravie. Tu es bien la seule personne qui m'est proche à qui je n'aurais pas honte de partager tout ce que j'écris sur mes sentiments.
Vous les filles, ça faisait longtemps. Beaucoup trop longtemps. Un an et demie qu'on ne s'était pas vu alors qu'on habite presque à côté. La honte ! On s'est promis de ne plus recommencer. Ça m'a vraiment fait du bien de vous retrouver, d'évoquer les vieux souvenirs embarassants de notre enfance pas si lointaine que ça, de parler des gens de primaire et ce qu'ils sont devenus, de parler de tout et de rien. Il y a eu des blancs, des silences où l'on ne savait plus quoi dire. Mais qu'est-ce que ça m'a fait plaisir !
Vous quatre, je vous connais peu. On a eu des discussions sur peu ou plein de sujets, de bons gros délires. On se découvre peu à peu. En fait, je parle de vous quatre, mais je pourrais élargir. A tout ceux qui se dévoilent au détour d'un texte, qui me font sourire, grimacer, rire aux éclats, pleurer. A vos avis bienveillants, vos forces et vos faiblesses et aux miennes. A tout ce qu'on a pu partager et qu'on partagera ici ou ailleurs, tous les trésors que vous m'offrez sans le savoir. Vous m'apportez beaucoup, vous savez. Je m'attache à un pseudo, à un avatar, à un texte. Mais à travers, c'est à une partie de vous que m'attache. Je fais escale à votre port pour repartir plus tard. C'est un bel éphémère et pour ça, merci.
Oriane, je sais que ton cœur est en morceaux et j'espère vraiment que ça passera vite. Ça me fait mal de te voir comme ça, perdre le fil des discussions, ne pas sourire. J'aimerai vraiment apercevoir plus souvent une flamme dans tes yeux. Je voudrais t'aider à écrire cette page à moitié vierge pour mieux la tourner, et rapidement. Je ne sais pas comment m'y prendre. A moins de rentrer dans ton cœur et de l'en sortir, lui, je ne sais pas comment faire.
Aristide, avec toi, c'est toujours compliqué de savoir ce qu'il en est. Mais peu importe. Au fil des années, on a réussi à s'apprécier. Les pas de notre amitié sont plutôt incertains. On ne marche pas vraiment tout seul, mais on ne marche pas non plus à deux. Un jour, peut-être que le brouillard se lèvera et qu'on sera sûr de la météo...
Daniel, je sens qu'on s'éloigne. Je t'ai souhaité ton anniversaire et depuis, aucune nouvelle. Je conçois que tu aies d'autres chats à fouetter. Je le comprends même totalement. Je me demande juste ce que tu fais cette année, comment tu vas... C'est vrai qu'on est partis de pas grand chose. Une semaine en Allemagne dans le même lycée. On a eu quelques discussions, là-bas. On vivait un peu la même chose : une sacrée expérience en terre inconnue ! Et puis quand on comprenait pas ce que racontaient les Allemands... : "Bon sinon, toi ?" Sache que j'ai beaucoup aimer parler avec toi, partager nos expériences, débattre sur tous les sujets, philosopher... Je t'en remercie sincèrement et puis... Bon vent !
A tous ceux auxquels je pense, sachez-le : vous comptez pour moi et vous me manquerez si on venait à s'éloigner. A tous les "toi" que je pourrais citer, et à tous ceux que je serai amenée à rencontrer dans ma vie.
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