Les masques de l'Automne
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L'automne embrume les yeux des bois
Aux premières lueurs grisâtres
Son long souffle parcourt les futaies
Dans un sommeil d'albâtre
Aux airs d'anthracite
Mais derrière l'illusion
La vie résiste, l'animal est roi
Et dans la tiède aura du chevreuil
Comme renaissance parmi les lois
S'éveillent les bourgeons du printemps
Satinés d'harmonie, ils existent
Etincelles d'un coeur incandescent
Âtre au milieu des prairies humides
Que nos mains fraîches admirent
Ivres de ses braises sublimes
Nuages et feuilles mortes
Tourbillonnent en vainqueurs
Quand les ténèbres redescendent
Mais le cervidé à l'aurore
Rétablira le parfum des fleurs
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