Epilogue

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Tous les matins se ressemblent.

Le jour se lève sur un monde terne et froid. On croise les mêmes décors, les mêmes personnes. On fait les mêmes gestes. On cherche le soleil derrière les nuages. Parfois, un petit éclat lumineux éclaire notre vie, telle une étoile filante trop vite repartie. Mais la plupart du temps, on essaye juste d’esquiver la pluie. On survit en se demandant pourquoi, pour qui.

Ma vie à moi, c’était de la souffrance. C’était des cris et des larmes. C’était moche à voir. Il me reste encore des images, des flashs qui me brûlent les paupières certaines fois. Un petit appartement, le visage triste d’une jeune femme aux cheveux noirs, celui tout aussi désespéré d’un homme bon. J’ai laissé tout ça derrière moi. J’ai arrêté de survivre pour me mettre à vivre.

***

Aix-les-Bains

— Excuse-moi, Mia, je suis affreusement en retard, mais je n’ai pas vraiment saisi l’objet de cette entrevue…

— Mademoiselle Delors !

— Pardon ?

— Pour vous, Marie-France, c’est Mademoiselle Delors. C’est mon nom, c’était celui de mon père et ça aurait dû être le patronyme de naissance de Jennifer…

— Soit, mais cela ne me dit toujours pas pourquoi nous sommes ici toutes les deux, acquiesce mon interlocutrice en s’asseyant en face de moi.

— Vous n’êtes pas très perspicace pour une femme du monde !

— C’est toi qui as sollicité ce rendez-vous auprès de mon secrétaire, Mia…

— MADEMOISELLE DELORS ! C’est comme ça, que je m’appelle, et je ne vous permets en aucun cas de me tutoyer avec votre putain de condescendance de merde, c’est clair ?

— Très bien Mademoiselle De-lors… Puisqu’il en est ainsi, on va jouer cartes sur table vous et moi : vous voulez savoir si j’ai des remords vis-à-vis de Jenny, de lui avoir caché la vérité sur le secret de ses origines ? Non, absolument aucun. Parce qu’elle a toujours été fragile, perturbée et que le lui avouer plus tôt n’aurait pu que la détruire davantage. Non, je m’en veux simplement d’avoir eu la faiblesse de le lui dire quand elle a commencé à soupçonner réellement quelque chose. Je pensais que l’équilibre qu’elle avait trouvé en tant qu’épouse et mère lui aurait permis de surmonter ça. Je me suis trompée, c’est tout…

— Vous êtes un monstre ! Pour qui vous prenez-vous pour vous arroger le droit de décider à la place des autres de l’endroit ou du bon moment de dire les choses ?

— Pour une Faulqueroy ! Et c’est pour protéger notre famille, pour la préserver que je me suis pliée à la promesse que j’avais faite à mon mari.

— Vous n’avez même pas pleuré votre fille unique…

— Bien sûr que si, j’ai eu de la peine quand elle est partie. Pour Charles, pour Tristan, pour Eric…Pour tous ceux qu’elle a choisi de quitter.

— Et pour mon père, vous en avez eu ? Pourtant, votre époux le savait, il savait que c’était dangereux mais il l’a quand même envoyé là-bas, sur le chantier. Pour que votre si précieux secret de famille ne vous explose pas à la gueule.

— Mia, pour Raymond, c’était vraiment un accident. Rien n’a été prémédité. Il fallait quelqu’un de compétent pour superviser les opérations, et il était le seul à pouvoir le faire, le seul de disponible. J’ai… J’ai été anéantie quand je l’ai appris, j’ai toujours eu beaucoup d’affection pour lui, même après avoir mis un terme à notre liaison, et j’en ai encore aujourd’hui. Mais je ne pouvais rien montrer, tu comprends ? Même à son enterrement.

Fragilisée à l’évocation de son ex-amour adultère, Marie-France cherche en vain dans mes yeux un pardon que je ne lui octroierai pas. Je me lève de table comme un automate, un brin sonnée par cette confrontation avec les fantômes de mon passé. Ce sont ses mots et cette sécheresse dans la voix qui me retiennent une dernière fois.

— Eric est au courant de ta démarche envers moi ?

— Oui. C’est lui qui m’a poussé à vous rencontrer. Il savait que j’avais besoin de réponses…

— Et pourquoi ne t’a-t-il pas accompagnée jusqu’au bout ?

— Parce qu’il vous déteste. Il vous tient pour responsable du mal-être et du décès de sa femme. Il ne veut plus jamais vous revoir, ni avoir affaire avec un Faulqueroy.

— Il semble oublier un détail…

— Sa dette envers votre époux ? N’ayez aucune crainte à ce sujet, il vient de s’en acquitter par virement bancaire.

Je tourne les talons mais c’est son timbre, presque implorant, qui me stoppe à nouveau dans mon élan.

— Mia, je suis sincèrement désolée du mal que j’ai pu vous causer, à vous tous. Ce n’était pas mon intention…

Je ne me retourne pas, alors elle poursuit, avec une douceur insoupçonnée, mâtinée de sincérité. Du moins, j’ai envie de le croire…

— Tu lui ressembles beaucoup, tu sais. A Jennifer, je veux dire. Physiquement bien sûr, c’en est presque troublant, j’ai l’impression d’affronter ses propres questions à travers les tiennes. Tu as la même impétuosité qu’elle, mais avec davantage de force, d’assurance. Tu parais mieux armée pour supporter les vicissitudes de la vie. Je te souhaite beaucoup de bonheur avec Eric et Tristan, je vous souhaite beaucoup de bonheur ensemble. Parce que vous le méritez plus que quiconque.

Un sourire se dessine sur ma bouche. Un sourire qu’elle ne verra pas mais qui restera longtemps sur mon visage. Parce que je viens enfin de faire la paix avec mon passé. Et avec toi, ma grande sœur, celle que je n’ai pas eu l’opportunité d’aimer, ma Jenny.

***

Oui, tous les matins se ressemblent. Jusqu’au jour où…

***

— Mia !!! Je trouve pas mon tee-shirt Iron Man !

— Est-ce que tu as regardé dans la pile de linge propre ?

— Oui, il y est pas ! Je vais être en retard au collège…

Je lâche mon pinceau en souriant. Autrefois, je n’aurais interrompu une toile en cours sous aucun prétexte, mais tellement de choses ont changé depuis cette époque. Je quitte la véranda, sa vue sur la plage, et traverse le salon pour rejoindre Tristan dans sa chambre. Le petit garçon qu’il était il y a encore près d’un an a bien changé. Ce n’est pas qu’une question de taille, même s’il me rattrape doucement, c’est quelque chose qu’on peut lire sur son visage. Une sorte d’apaisement.

— Et dans ton armoire, tu as vérifié ? Tiens, le voilà. Ton père a encore rangé n’importe comment…

— Merci Mia, tu me sauves la vie ! Je dois faire un exposé aujourd’hui et c’est mon préféré.

— Dis surtout que c’est pour la jolie Mary. Allez, file t’habiller, bonhomme, tu vas rater ton bus !

Tristan part s’enfermer dans la salle de bain et j’en profite pour me glisser dans ma chambre. Notre chambre. Les rideaux blancs volent dans l’air marin du petit jour. Eric dort encore du sommeil du juste, la respiration lente et un bras ballant dans le vide. Je m’assois sur le lit et lui caresse les cheveux avec tendresse. Chaque matin, c’est pareil. Je me demande par quel miracle cet homme merveilleux est devenu le mien. Et chaque matin, il ouvre les yeux en m’offrant son premier sourire de la journée.

— Bonjour ma belle… Tu es déjà debout ? Quelle heure est-il ?

— Salut toi… Il est 7 heures 30. Je n’arrivais plus à dormir, j’ai encore tellement de choses à régler avant ce soir. Au fait, Isabelle a appelé, tu as un rendez-vous Skype dans une heure.

— Ah oui, j’allais l’oublier ! Qu’est-ce que je ferais sans toi ?

— Tu ne serais sans doute pas ce grand chef français en devenir.

— Tu parles, ici tu seras bientôt plus connue que moi… plaisante-t-il.

Eric rit de bon cœur et dépose un baiser sur mes lèvres. Il enfile un tee-shirt et descend prendre son petit-déjeuner en saluant son fils au passage. Je reste un moment sur le lit à écouter les bruits de la maison. Je suis tombée amoureuse de cette villa au premier regard. De la mélodie de l’océan qui traverse les murs où que l’on soit. De la terrasse et de ses marches en bois qui disparaissent dans le sable. C’est comme un rêve. Un rêve dont Eric est le seul responsable.

Certains jours, j’ai encore tellement de mal à réaliser que ma respiration se bloque et que je serre les poings à me les faire saigner. Parfois, ce sont les cauchemars qui me torturent. Mais maintenant, je ne suis plus seule. Eric sait comment me ramener à lui. Nous avons surmonté les épreuves ensemble. Je me lève et m’installe au bureau pour allumer mon ordinateur. Une dizaine de mails s’affiche et je m’empresse d’y répondre. Dans quelques heures, je serai officiellement une artiste.

— Au fait, chérie, tu n’as pas oublié qu’on doit passer à l’aéroport à 16 heures ?

— Comment pourrais-je oublier qu’on va enfin revoir Cathy, Mathieu et Julien ?!

— Ma sœur en était presque hystérique hier au téléphone, j’ai cru qu’elle allait m’exploser un tympan.

— J’ai tellement hâte de la retrouver aussi ! Tu te rends compte, six mois, c’est long !

Nous nous sourions, aussi excités l’un que l’autre à l’idée de retrouver nos proches. Cathy a insisté pour être présente pour le grand soir. Le vernissage de mon exposition dans une grande galerie. Il y a quelques semaines, la directrice a remarqué l’une de mes œuvres accrochée au mur du restaurant d’Eric. Ensuite, tout s’est enchaîné naturellement. La rencontre avec cette femme extraordinaire, l’amitié que nous avons liée, la proposition. Je dois cette réussite aux fantômes qui hantent ma vie. Je leur dois tout.

J’ai mis des mois à retoucher un pinceau. Des mois à remplacer les couleurs sombres par des plus claires. Des mois avant d’oser affronter mes souvenirs. Il m’a fallu me confronter au deuil et aux larmes avant de trouver la paix. Aujourd’hui, je n’ai plus peur de peindre Louise. Ni Jennifer. Elles sont mes muses. Des muses aux visages mélancoliques. Aux regards perdus. Mais je ne désespère pas un jour de leur rendre le sourire. Après tout, j’ai bien retrouvé le mien en apprenant à ne plus me sentir coupable vis-à-vis d’elles.

— A quoi tu penses encore ?

— Au passé, au présent, au futur…

— C’est l’arrivée de ma famille qui te rend philosophe ?

— De notre famille ! Mais c’est autre chose qui me rend sensible…

Je baisse les yeux et frôle mon ventre du bout des doigts. Eric suit mon regard, la bouche entrouverte. Il met quelques secondes à réaliser. À comprendre que bientôt nous serons quatre. Une larme dévale sa joue. La mienne aussi. Je n’ai jamais pleuré de joie. Lui non plus. Nous nous enlaçons à nous étouffer. Nous nous aimons au-delà du temps. Je n’ai pas peur. Ça fait longtemps que j’ai oublié cette sensation. Aujourd’hui, le futur s’annonce aussi radieux que le soleil qui se lève sur l’océan.

Une évidence.

***

New-Haven (Connecticut),

USA,

Le 5 septembre 2016

Ma pitchoune…

Si ta maman et moi savons aujourd’hui avec quasi certitude que tu seras une fille, échographie du troisième mois et impatience de tes parents à lever le secret obligent, nous ignorons encore à ce jour le prénom que nous te donnerons, nos avis différant sur ce point. Moi je pencherais plutôt pour Alice, parce que je souhaite que tu ne quittes jamais la félicité que procurent Le Pays des Merveilles et les rêveries chers à Lewis Caroll, mais je doute que ta mère acquiesce. Les goûts et les couleurs…

Tu argueras avec justesse qu’elle et moi ne sommes pas de la même génération, qu’il est normal que nous ayons des divergences. Artiste en herbe, exposée dans une des galeries new-yorkaises les plus en vue, son œil aguerri sait d’emblée distinguer le beau et le sublime avant l’heure, avant le commun des mortels. Alors que moi, en la matière, j’ai toujours un train de retard, à m’enthousiasmer pour des classiques que la plupart des esthètes, cinéphiles ou mélomanes, aiment déjà. Je ne suis sans doute pas encore assez dans le "move", pas encore assez américain peut-être…

Assurément, tu hériteras de ces différences, de cette exception culturelle que l’on se plaît à cultiver au travers de discussions aussi passionnantes qu’animées, et qui ne font que renforcer notre amour mutuel. Car oui, ma pitchoune, c’est bien par amour que tu as été conçue ; un amour lacustre, alpin, toi qui naîtras fille océane, et tu en seras le plus beau fruit - prends ça comme un compliment de la part d’un ancien grand chef étoilé.

Bien sûr, je m’illustrais – et m’illustre encore – dans l’art culinaire, mais à force d’ambitions démesurées, j’avais perdu l’essence même de mon métier : cuisiner. J’avais besoin de renouer avec ses fondamentaux, de ne plus être un simple gestionnaire. J’avais besoin de repartir à zéro, dans un lieu où je n’étais personne. Oui, pour nous aimer, ta maman et moi avions besoin de faire table rase de tout un pan de ce passé qui nous empêchait de vivre, et d’avancer.

Parce que je n’ai pas toujours été un bon compagnon de vie, un bon père. Ni même un bon frère quand j’y pense, je n’en avais que pour mon restaurant. Alors, je l’ai laissé en France, avec mes mauvais souvenirs, et en ai remonté un ici, plus modeste, en plein cœur de Manhattan : Le Metropolitan Art Café, un concept de restauration française de qualité, à mi-chemin entre le très tendance lounge-bar et le plus traditionnel bistrot parisien. En tant que co-gérant avec mes ex-employés Isabelle et Yann, je ne m’occupe plus que de la partie cuisine, ce qui me laisse largement le temps de m’adonner à une autre de mes passions : enseigner, transmettre mes connaissances, mon savoir-faire à de futurs grands chefs à l’International Culinary Center de New-York. Comme mes maîtres l’avaient fait avant moi lorsque je n’étais encore qu’un apprenti à l’École Hôtelière Internationale Savoie-Léman de Thonon-les-Bains.

Et puis surtout, j’ai enfin compris qu’il me fallait me ménager du temps pour mes proches, que le bonheur conjugal et familial, ça s’entretient. Qu’il faut être présent à toutes les étapes de la vie de ses enfants pour profiter de chaque instant. Je n’ai pas toujours été là pour Tristan, je n’ai pas toujours fait ce qu’il fallait pour lui, je ne l’ai pas vu grandir. Aujourd’hui, il est presque à l’aube de son adolescence, s’intéresse au base-ball et commence à fréquenter les filles de son âge. Il devient un vrai petit homme, épanoui certes, mais ce n’est pas à moi qu’il le doit. J’ai trop compté sur sa tante Cathy pour l’élever, sur son amitié avec Julien pour panser ses bleus à l’âme, et ça aurait pu le détruire, surtout quand on a quitté La Galoppaz, son fief natal. Je suis aujourd’hui fier de lui, de ce lien très fort, très fraternel qui l’unit de façon intense à notre famille de cœur, à son ami, malgré la distance qui les sépare. Et leurs retrouvailles de cet été, avec cette complicité si particulière qui me rappelle tant celle qui m’unit depuis toujours à Mathieu, qui ne s’est jamais démentie entre Julien et lui, s’est parée de ses plus belles couleurs lorsqu’ils ont tous trois débarqué à JFK. Son meilleur ami et lui se sont tombés dans les bras, racontés leur vie, leurs "girl-friends", ont refait le monde à leur manière… Ça m’a fait chaud au cœur que ton frère soit désormais aussi bien dans sa tête, lui qui a traversé tant de moments difficiles dans sa jeune existence. Moi, je ne le comprenais pas, lui imposais mes rêves sans vraiment me préoccuper de siens, de ce qu’il aimait. Aujourd’hui, je sais qu’il a toujours détesté le judo, qu’il ne le pratiquait que pour me faire plaisir, mais je ne veux plus de ça. Je veux qu’il soit heureux. Aussi, je te promets, ma pitchoune, de ne pas agir de la même manière avec toi qu’avec lui, d’être là, disponible à cent pour cent pour toi. Je ne veux pas avoir le moindre regret à ton égard, me réveiller un jour et me rendre subitement compte que tu es devenue femme sans que je ne voie rien venir.

A toi que nous mettrons au monde en terre américaine, j’apprendrai tout ce que m’a appris la vie pour t’éviter les souffrances de ce qu’on a pu endurer, ta mère et moi, chacun de notre côté. Je t’apprendrai ton histoire, ces racines sans lesquelles il est trop ardu d’avancer, je t’apprendrai d’où tu viens, pourquoi Tristan n’a pas la même maman que toi, pourquoi la France est aussi ton pays, ce qu’on y a laissé là-bas.

Je t’apprendrai la force et la beauté de l’amitié, de la fraternité qui nous lient à ces êtres qui nous sont chers, je t’apprendrai l’amour, je t’apprendrai qu’il peut parfois emprunter des chemins alambiqués mais qu’il finit toujours par triompher un jour.

Je te raconterai Cathy et Mathieu, combien ils me manquent quand ils ne sont pas là, combien nous avons été heureux, ta maman et moi, de les accueillir chez nous en juillet, de les emmener en week-end à Cape Cod ou à l’Universal Orlando Resort, immense complexe de loisirs à thèmes qui les a tant émerveillés. Je te raconterai aussi leur histoire, celle d’un amour qui a mis près de vingt ans à se révéler au grand jour, celle d’un futur mariage à Las Vegas qui sera la concrétisation d’une promesse de jeunesse faite à l’être aimé, à l’âge où l’on croit encore que tout est possible, que rien ne peut nous arrêter.

Je te raconterai mamie Violette et Grand-Pierre, trop perdus au pays de l’Oncle Sam pour y rester, je te raconterai mon père et Anton, qui t’auraient sûrement beaucoup aimée. Et puis je te raconterai Jen’, qui fut mon épouse et la mère de mon fils, celle qui lui manque tant. Avec Louise, elle fait partie des grandes absentes de nos vies. Louise, une fille formidable que ta mère a bien connue, qu’elle chérissait comme cette sœur qu’elle n’a pas eue, et à qui elle souhaitait de vivre le même bonheur que celui que nous vivons ensemble aujourd’hui.

On n’a pas fini de se parler, ma pitchoune, je n’ai pas fini de t’apprendre d’où tu viens, et toi tu m’apprendras à ton tour tout ce que tu seras. Je serai là quand les vicissitudes de la vie te feront trébucher et tu seras là pour me guider dans ce rôle encore un peu trop neuf de papa apaisé. J’ai soif d’apprendre de toi, ma pitchoune, soif de t’accueillir dans notre famille, notre cocon d’amour. Car grâce à ta maman, je te jure que jamais au sein de celui-ci, au creux de nous, tu n’en manqueras.

Ton papa qui t’embrasse et qui t’aime déjà…

Eric F

FIN

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