Chapitre 10 — Épilogue
Araknida eut une vie paisible avec Ténébror-Syphilis ; ils ouvrirent un magasin bio et se lancèrent dans la médecine de guérison par des pierres précieuses magnétiques. Au début, les orques eurent du mal à s'intégrer dans cette nouvelle société ; mais ils devinrent nettement moins chaotiques mauvais quand ils eurent arrêté le gluten.
Chlamydia et Syphilis-Syphilis vécurent quant à eux de fascinantes aventures en se faisant enlever par un vortex à une époque lointaine où Nanarnya se transformait en dystopie steampunk. Ils parvinrent à convaincre les humains de lâcher leurs smartphones à vapeur pour redécouvrir les joies de la nature et de la magie éthérique. On avait prévu de transhumaniser la reine Viktoryah en androïde cybernétique, on la transforma finalement en androïde magique et tout rentra dans l'ordre.
Le marchand oriental parvint quant à lui à réconcilier les derniers fronts qui se faisaient la guerre en inventant un couscous fait avec des ingrédients 100% nanarnyens ; les merguez étaient remplacées par des saucisses, les épices par de la sauce brune, la semoule par des flageolets. On donna un nouveau nom à ce plat grand-remplacé : le cassoulet.
Belkaroth continua d'être un vaillant guerrier même s'il n'avait plus grand-chose à pourfendre ; il décida donc de se reconvertir en humoriste, et ses spectacles firent des salles pleines.
Les xlorts retransformèrent les clones du Sidhe Veyyash en eux-même et Clitorhys délaissa ses fonctions de monarque absolue pour devenir une star des parchemins pipeaule. Nananrya connut un nouvel âge de prospérité et d'abondance, tout comme l'Elfie et les Montagnes du Nord et même la Ténébrie ; évidemment, les fluctuations économiques firent que la main-d'œuvre fut piochée dans le pays à fort seuil de pauvreté que devenait l'Orientie, mais cela après tout n'était pas bien grave car tout le monde vécut heureux et eut beaucoup d'enfants.
*
Araknida se réveilla.
« Ça alors ! Tout cela n'était qu'un rêve ! Vite ! Il me faut prendre le métro, sinon je vais être en retard pour pouvoir utiliser mon pouvoir d'achat ! »
Elle s'élança dans l'ascenseur, la tête encore pleine de rêves bleu turquoise. Qui sait ? Après tout, ce rêve nanarnyen de très lointaines contrées avait peut-être voulu lui dire quelque chose sur la réalité...
FIN
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