09,06,2021, MÉMOIRES ET VESTIGES QUELLE TRISTESSE !
Ce soir je suis bien triste et les larme glissent sur mes joues dans le silence de ces heures nocturnes où tout repose.
Je me suis laissée glisser dans les eaux du lac, épuisée d'avoir marché en tous sens à la recherche des pierres devenues invisibles. Désespérée, j'ai voulu me fondre dans la fraîcheur aquatique, pour la nuit, pour toujours, mais elles refusèrent ma défaite et me repoussèrent sur la berge.
Qui peut savoir l'angoisse de marcher dans la poussière et les pierres du chemin alors que le vent, le soleil et mes larmes étaient brûlants ?
J'ai cherché les vestiges de mon castel aux murs effondrés tant d'heures que le soleil est passé derrière les collines et que les étoiles filantes du mois d’août ont commencé à migrer. Aucune pour me guider, rien que les grillons en grand concert et la chouette au vol feutré comme sa voix. La végétation dans la force du printemps avait englouti mes pierres aimées et la chanson que la mémoire se refusait à me rappeler, quelle tristesse...
J'étais seule, ruisselante, sur l'herbe acérée, devant le sombre miroir de l'eau calme.
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