Histoire de Mac

6 minutes de lecture

Ce récit a été écrit pour « À chacun son histoire », autrefois sur Doctissimo et maintenant sur le forum Slygame. Il faut s'inspirer d'une photo pour écrire un texte, où celui-ci est d'abord publié anonymement avec d’autres. Puis l’auteur est dévoilé en fin de jeu :

https://64.media.tumblr.com/d006142c5473e567c40a70c47c0d2237/f4c8770f0be270ce-f8/s250x400/a66e684038451836f4726e0d8e11099a3f6e57fc.jpg

Après deux heures de salle à un rythme assez soutenu, j'ai l'impression que mes bras et mes cuisses ne vont pas tarder à prendre feu. Je décide donc d’arrêter pour aujourd’hui. Les vestiaires sont noir de monde et ça pue le fennec, on voit bien que je ne suis pas dans mes horaires habituels. Tant pis, je rentre prendre ma douche chez moi. Je vais faire le trajet à pied, il fait beau et je suis en vacances.

C’est pas ce quart d’heure à trottiner qui va me faire peur. Bon, pour les douze étages, je prendrai quand même l’ascenseur…

Ah, une bonne douche relaxante et maintenant un peu de surf sur le web !

Je m’installe à poil sur le divan, mon PC sur les genoux et zou, un fond musical puis les réseaux sociaux !

Soft dans un premier temps de visites virtuelles… les pornos gay sont vite là. Je me met à me caresser, à me branlotter, à me...

Bref, je suis avec le lubrifiant et mon gode à portée de main, là, j’ai un doigt salivé dans le cul, la queue raide et le gland suintant que...

— TOC, TOC, TOC !

— Hein ! Qu’est-ce que… Oh meeerde !!!!

Torse nu, dans sa salopette de travail maintenue sur ses hanches par les manches nouées sur son pubis, un rebeu, la bonne trentaine, grand trapu, hyper viril, dégarni et barbu, le style catcheur turc avec des yeux de braises et un sourire carnassier m’observe.

Tout à mon affaire, je n’ai pas vu la nacelle du laveur de vitres glisser devant mes fenêtres. Lui par contre doit avoir eu le temps de détailler mon anatomie, mes gestes et le site que je visionnais !

Saisi par la situation, mon érection s’est estompée et je suis mal à l'aise... quand le mec me fait aussitôt signe de venir lui ouvrir pour entrer !

Quoi, ce géant chez moi ? J'y vais ou pas ?

Mon hésitation s’arrête net… je viens de me rendre compte qu’il se frotte lascivement le bas-ventre en me voyant dans cette exposition.

Je le regarde dans les yeux, prêt soudain à toutes les audaces et tout en le détaillant mieux, me lève lentement. Mon chibre reprend toute sa vigueur, alors que j’ondule jusqu’au carreau. Une alliance orne sa main gauche qu’il passe sur son poitrail couvert d’une fine pilosité, l’autre continuant plus vigoureusement son manège à l’entre-jambe qui présente un fameux renflement sous les manches.

L’ouvrant est à peine entrebâillé qu’il saute souplement à l’intérieur et me fait face.

— Salut mec ! Je suis pas pédé, mais comme ma femme est au pays avec les gosse depuis huit jours et que tu m’as bien chauffé… Ben, j’ai envie d’essayer, avec toi ! ça te dis de reprendre où tu en étais ?

— Tu es sur de toi ? Je lui répond, taquin.

— me faire branler, sucer ou te défoncer le cul ne me dérangera pas, crois-moi, et puis, ne dit-on pas qu’il ne faut pas mourir idiot !

Il s’était rapproché à la fin de son palabre et sa grosse paluche était partie en exploration, il me l’avait passé dans le dos et, à présent, ses doigts glissent généreusement dans ma raie culière.

Il m’électrise l’animal !

Pour toute réponse, je passe mes doigts dans sa toison frisée et drue. La vache ! La situation semble tellement l’excité que ses tétons sont durs comme des clous. Le temps d’un geste, il a laissé choir sa salopette et déballé ses outils : é-nor-mes !

Je n'en ai jamais vu de pareils en vrai. Ses couilles ressemblent à de belles mandarines et sa queue est un mix concombre-banane, courbée vers le haut - à vue d'œil, proche des vingt-deux ou vingt-trois centimètres de long et d’un diamètre largement assorti. Physiquement, il me fait penser à François Sagat, en mieux pourvu encore, c'est pas peu dire !

Pour la sucer, ça devrait aller, par contre pour la prendre... là, ça fait beaucoup. Même pour moi !

En quelques secondes ses frusques jonchent le sol et il me pousse gentiment vers le divan, la main aux fesses.

Je me retrouve vite le front contre les coussins, le cul en l’air et la rondelle totalement offerte. Mon cerveau me crie : Au secours, pas à sec… deux secondes et disjoncte ! Une langue large, baveuse et rappeuse est venue me bouffe l’oignon, comme il ne lui est pas arrivé souvent. Ce type à un appétit gargantuesque, du raphé au haut de la raie, avec des persistances sur ma corolle, il gloutonne !!! il est vrai qu’avec son mandrin de compète, il vaut mieux préparer le terrain – fut-t-il féminin ou masculin.

Dix bonnes minutes - et deux doigts - de ce traitement… Je suis en transe, je tremble, les mains crispées, je mord l’oreiller pour ne pas ameuter les voisins. Mon œillet n’attend que sa visite !

Il se redresse, lubrifie tenon et mortaise, et je sens sa tête chercheuse se présenter, appuyer. Puis doucement mais fermement, rentrer en moi. Son bel engin m’empale littéralement, je grimace, Je couine. J'ai, même après son rimming diabolique, les larmes aux yeux quand il bute au fond de mon cul, ses couilles contre les miennes. Il marque une pause et viens me titiller les tétons – habitudes d’hétéro, sans doute – mais il ose aussi aventurer sa pogne sur mes attributs et redonne toute sa vigueur à mon chibre.

Hooo ! Pas égoïste le mec ! Mmmmm !

Enfin, cramponné à mes hanches, il commence à me limer en douceur, la douleur fait bientôt place au plaisir et je finis par onduler en cadence, puis à gémir sous son labourage fait de coups énergiques mais pas violent, tout en puissance tranquille. Alternant les rythmes et…

— Arghhh ! J’ai failli m’étrangler, il a trouvé l’angle pour titiller au maximum ma prostate.

Le plaisir me vient de partout. Ce gars est un Dieu tombé de l’olympe, D’ailleurs, je suis à peu près sûr de planer dans la stratosphère…

♪♫ I believe I can fly ♪♪♫♫♫♪

… Finalement, dans un brouillard de béatitude, je sens les jets de sa semence chaude me remplir.

Avec ses dernières ruades saccadées, j’atteins le nirvana dans un spasme intense. Je jouis du cul et balance la sauce à mon tour, sans même me toucher.

Quelques minutes plus tard - nos rythmes cardiaques et respiratoires revenus presque à la normale. Il s'assieds à mon côté et me sourit :

— Ho putain, l'extase ! Tu pourrais en apprendre à toute les nanas avec qui j’ai baiser. À part ma femme maintenant, tu es le premier à tout prendre du premier coup et participer aussi vite, chapeau !

Je l’écoute en louchant sur son physique de ouf, me disant que son sexe - même au repos - est d’une taille impressionnante. Je vais pour lui répondre qu’il sursaute et s’exclame en regardant sa montre :

— Bordel ! j’ai pris une heure de retard sur mon boulot. Je me sauve !

Il plonge dans ses fringues et se tire par où il est venu. La nacelle disparait de ma vue, alors qu’il me fait un signe de la main, pouce levé !

Mon cul me rappelle que je n’ai pas rêver. Soudain je pense que je ne connais même pas son prénom et que l’on a pas échangé dix phrases. J’avoue que c’est une situation pas banale.

Dire qu’il va falloir attendre le mois prochain pour – peut-être – le revoir.

Bon, un retour sous la douche et un coup d’éponge sur le divan, sont nécessaire. (Vive les tissus traités antitaches !)

***

Dix- neuf heures trente passé, je suis à nouveau installé à poil mais, cette fois-ci, je suis occupé à lire de la prose - gay et plus ou moins chaude.

Un coup de sonnette !

Je lève un sourcil ; c’est le carillon de la porte de l’étage !

Deux coups frappé dessus me confirme le fait.

Quel voisin ose venir m’emmerder ?!

J’entrouvre la porte, prêt à rembarrer l’importun qui insiste…

Deux carton de pizza dans les mains, un sourire ravageur au bec et dans un survêt blanc de grande marque, mon beau beur est sur le seuil :

— Salut Simon ! Moi c’est Abdel, on n’a pas vraiment eu le temps de se présenter, ni de discuter tout à l’heure. Je me suis dit qu’il fallait remédier à ça en mangeant un bout. Mon listing m’a permis de connaitre ton nom et ‘’Tadam ! ‘’ me voici. J’espère que tu aimes la pizza, tu me laisse entrer ? Dit-il, en poussant le battant et moi par la même occasion.

Oh, mais quelle bonne idée, une bouffe sans risque de taches. J’adopte ta tenue et on passe à table !

Tu as du café pour demain matin ?

Et d’un coup de talon, il referme derrière lui…

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