Amours prédateurs.
Ah, paroles transi de ce beau cajoleur,
Qui, sous ces vers habiles,
Racontait à sa belle,
Le feu de son esprit,
Lorsqu'il pensait à elle.
Las, ce cœur révélé,
Ignorait quel sort,
Réservait cette reine,
À tous ces amoureux.
Car telle l'araignée,
et ses vastes appétits,
Elle les emprisonnait de sa toile de soie,
Au mieux les oubliait,
Au pire les dévorait.
Alors ne restait d'eux,
Qu'os broyés-poussière,
Et âmes en peine, souffrantes,
Condamnées à errer.
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