Mère
Liée par un anneau,
Ou liée par la chair,
Par la vie qui est née,
De sa fertile terre.
Mieux que quiconque,
Elle sait,
Ce qu'est une souffrance,
Quand l'enfant formidable,
S'arrache de son ventre,
Gémir cette douleur,
Chérir de son amour,
Pleurer sur la terreur,
De le voir succomber,
Aux coupables appétits.
Et, être impuissante,
Quand c'est lui qui arrache,
À son berceau, la vie.
Oui, qui mieux qu'une mère,
Peut souffrir le martyre,
Et, malgré tout, bercer,
Quand il revient, contrit,
Son terrible petit.
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