Renarde fugitive ; un regard rêveur.

Prélasser ; herbe tendre,

Belle clairière : appel de nonchalance ;

Je la laisse sans bruit.

Chat bien installé sur solide mur de pierre.

Besicles sur son nez, encombré de papiers,

Affairé, compulsant, soupirant haut et fort :

"Pardonnez-moi passante,

J'ai tellement à faire !"

Je n'ose déranger.

Cette jeune caprine,

Occuper à biner,

Des cucurbitacées,

Aussi à étudier,

Pour un jour enseigner.

Lui reste-t-il du temps,

Pour rêver ?

Poète-galetier,

Étendu sur la grève,

Il rêve ;

Ses yeux d'étoiles noyées,

Beaux reflets de son âme,

Inassouvi d'immensité,

Qu'elle vienne de Mer-Terre,

Ou de Mer-Univers.

Qu'il n'a de cesse de raconter.

Plus loin c'est une mare.

Tristement,

Vide de coassements,

Fleuri de nénuphars,

Libellules virevoltantes,

Sans piano-bar.

Une maison bourdonnante,

Une abeille industrieuse, occupée.

Gardons-nous de la déranger,

Un petit signe dans sa direction,

Pérégrinations, continuons…