Chère Prunelle
Compagne nocturne, fidèle et silencieuse,
Prunelle avance à ses côtés,
Au fil des heures sombres.
Reste à côté d'elle,
Qui se tient sur ce canapé.
Loin de lui, enfin endormi,
Mais aux aguets.
La nuit est propice à l'égarement de l'être aimé :
Il faut veiller à ne pas troubler son sommeil,
Lui épargner cette traversée d'une insomnie ; elle n'est pas la sienne.
Prunelle le sait, elle effleure sa lassitude,
Doux ronrons éclairant sa solitude,
Attends qu'elle s'allonge, s'endorme là…
Pour un temps, la maison a retrouvé sa quiétude ;
Prunelle veille.
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