Regarde, elle est là,

Cette étoile-étincelle,

Presque à portée, de-main ?

Juste au bout du chemin.

Ah l'ardeur du désir,

Qui brûle ton esprit,

Froisse ton cœur-chiffon

Et ton corps incendie.

Sur ces cendres ardentes,

Lentement, tu avances,

Tout en serrant les dents,

Et, souvent, en luttant,

Contre les fourberies.

Que de voix chuchotantes,

Et de liens pesants,

Qui t'engluent à la fange,

Et enlisent ta vie.

Ne les écoute pas,

Tranche- les ; continue,

Clopine sur cette sente,

Tu y arriveras.