Sur le bord du quai,

Le cœur en tumulte,

Et l'âme-à-l'amer,

Ton regard au loin.

Les vagues furieuses,

Noyant ton visage ;

Lèvres goût-de-sel.

Au rythme des houles,

Ton souffle se fait court,

S'étouffe et se perd,

En de long chagrin.

Tu glisses en ses bras

De son chant t'embrasse,

De sa voix t'apaise ;

Berceau la voilà.

Sur le bord du quai,

Ci-git esseulé,

Quelques grains iodés ;

Tempête a cessée.