Souvenances citadines

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Du haut sommet de la colline,

La cité s'offre et se devine.

Se dérobe, dévoile, se cache encore,

Aux regards curieux et avides.

Niché au creux de l'émeraude,

Ombrée de porcelaine fine,

De fontaines d'albâtre jaillissantes

À l'instant d'après, tarissantes.

Les brumes d'un printemps s'estompent,

Se mêlent à celles d'un automne,

Se perdent en toutes les saisons,

Qui défilent en chaque maison.

Puis les flammes enlacent les temples,

Les cris et les douleurs sanglantent,

Les murs écroulants et noircis,

Dissout petit à petit.

Ne reste alors de la cité,

Que quelques ruines ensevelies,

Sous poussière des siècles passés ;

Mémoire déjà oubliée.

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