Allongée nue sur mes draps
Je rêve songeuse à nos ébats.
J'attends vivement ton retour
Toi mon cher et tendre amour.

La chaleur est étouffante
Les degrés augmentent.
Mon désir monte en flèche
Mon palais tout à coup s'assèche.

Mon corps peu à peu
S'enflamme, envieux
De sentir tes mains
Se prélasser sur mes seins.

Ma peau bouillonne
Mes envies raisonnent
L'arôme de ta langue gourmande
En merveilleuse offrande.

Canicule est annoncée
Il est temps de passer
Les subtils préliminaires
Enclenche donc la première.

Tu franchis le seuil de la porte
Tout mon être alors t'exorte
De m'adresser avec respect
Tes plaisirs sans regret.

Je t'apercois
Mes doigts s'agitent
Tout va alors très vite.

Je t'envoie
Avec mes lèvres le message
De ma coquinerie sauvage.

Je suis aux abois
Moi ta belle aux yeux de biche
Allez, même pas chiche.

Tu sautes alors dans mes bras
Me révéle un sacré spectacle
De mon côté je m'incline
Même pas peur des obstacles.

Alors ta bouche s'empare de moi
Elle se délecte de mon intimité
La découvre avec tant d'émoi
Que j'ondule avec sensualité.

Ta main glisse sur ma peau
Je frissonne en écho
Mon être s'enflamme
Devant tant de charme.

Ta langue aventureuse
Suit les chemins de traverse
Quelque soit l'ivresse
Tu effleures mes fesses.

Chacun de tes gestes
Sur mon corps restent.
Chacun de tes mots
Dans mon oreille sont beaux.

Je suis devenue
Une zone tropicale humide
Tous mes sens sont à l'affût
Tu deviens intrépide.

Tu dessines mes contours
Apprécie chaque détour

Charnel voyage.

Tu profites du parcours
Pour flatter mes atours
Agréable effeuillage.

Tes baisers courent
Sur ma peau de velours
Voluptueux partage.

Dans la moiteur de la nuit
Chaque goutellette
Se faufille sans soucis
Elle parte en goguette.

Ma peau perle de désir
Dès que tu me saisis
Ton sexe se met à frémir
Dans mon palais ravi.

Mes tétons se dressent
Entre ton pouce et ton majeur
Ta hampe se redresse
Sur ma langue avec bonheur.

Mon clitoris s'emballe
Tes tourbillons, je réclame.
Ton pénis je déballe
Ma bouche te réclame.

Dans ma caverne mouillée
Tes va-et-vient s'intensifient.
Ton étendard se fait insensé
Dévoilant sa plus belle philosophie.

Premier orgasme de l'été
À renouveler sans hésiter
Quels que soient les degrés
Parenthèses qu'on ne peut refermer.

Ainsi à temps tu es apparu
Pour me faire l'amour
Un peu plus chaque jour.

Alors ce serait superflu
D'attendre qu'il fasse moins lourd
Et passer ainsi notre tour.

Bien-sûr je t'ai attendu
Tes doigts ont joué du tambour
Venant à mon secours.

Encore une nuit d'été
Où le mercure
À jouer avec les températures.

Nouvel orgasme ondule à l'infini
Sur toute mon élégante structure
Belle et chamante aventure.

Nous nous sommes endormis
Épuisés de notre virée nocturne
Notre souffle apaisé, doux murmure.

Attrape rêve