Théo exerçait l’art… un art bien particulier, celui du mensonge. Son métier de sprinteur de paroles spontanées et hachées le mettait constamment sous une pression tournesol de ses pairs. Ceux-ci exigeaient de lui des réponses précises aux tournants véloces que la société semblait prendre au gré de décisions houleuses. Issu d’une famille de logisticiens, son entourage était composé d’esprits cartésiens vigoureux voyant Théo les délester depuis l'enfance. Ainsi, Théo avait su troquer sa pensée logistique pour une pensée plus fluctuante, changeant de direction en fonction des aspirations de ceux qui domptaient son ombre et sa croisière aveuglante de sa classe. Comment pouvait-il retrouver sa modestie et les vérités universelles, lui qui ralliait l’opinion à ses propres besoins grâce à des messages fallacieux ?

-------------------

Le texte interroge sur la nature de la vérité et l'importance de la sincérité dans les relations humaines. Il pose la question de savoir comment, après s'être laissé emporter par la tentation de plaire et de dominer par les mots, il est possible de retrouver une parole plus humble, alignée sur des valeurs universelles et une véritable quête de sens.