la quête vers soi
C’était, pour ainsi dire, que Théo allait à l'encontre de deux piliers préoccupants : la transition du soi et l’estime de soi. La perception de celles-ci était minimaliste au sein d'une conscience regénérée de son bouton mis sur "on". Tel un ver qui longeait l’écran transparent d’un frigo garni, il ne pouvait espérer l'en déchoir. Pourtant, Théo ne savait pas que son pauvre refuge en son sein psychologique ne faisait pas bouger ses compétences de lui-même qui dépendait de son soi, égocentrique et d’un certain aspect fainéant de sa culture d'avancement. Cela mûrissait, dans son estomac quasi embrouillé, des débats entre le « je veux » et le « je vois », et naufragé de préoccupations d’un projet jamais abouti. Théo, vêtu en citadin anodin, résidait vers un lieu dithyrambique et d’un embellissement fait de huttes en bois, de froment et de petits cochons rosés, sur la voie du grand carrousel de la connaissance fugitive.
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Théo semble pris dans un paradoxe entre l’évolution de son identité et sa propre estime de soi, enfermée dans une conscience limitée, comme un ver invisible à l'intérieur d'un système inatteignable. Son refuge psychologique, qui pourrait le protéger, devient en réalité un obstacle à son propre développement, empêchant tout progrès. Les aspirations et la perception qu'il a de lui-même ne s’alignent pas, le laissant prisonnier d’une ambition inachevée. Sa quête de sens, même entourée d’éléments enchanteurs, semble vouée à l’échec tant qu'il ne surmontera pas ce conflit intérieur entre ce qu’il désire être et ce qu’il se voit réellement devenir.
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