Elegie
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La carte de ta peau est encore gravée dans mon torse
Je sens encore où tes doigts ont caressé mon visage
Le parfum de tes cheveux est toujours autour de moi,
Et si je veux, tes doux contours sont projetés sur ma rétine
Fondons le fer sur le bûcher
Forgeron, prends ta tige d'acier brûlante
Dessine ses empreintes sur ma chair, mes yeux
Je veux les garder au frais, comme ils sont
Sculpté de tissu cicatriciel et de charbon noir
Je les veux vives, claires et sauvages
Je ne veux pas me réveiller un jour
Sans savoir où ton dernier baiser a été respiré
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