Paradis calme
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Reflet infini d'une pureté perdue
Brise à l'odeur d'érable et ma peau mordue
Au milieu des cîmes qui atteignent mes rêves
Les feuilles dansantes à la surface de l'eau
Se parent d'or et mille autre couleurs, Ô aube
Rougeoyante d'une mélodie oubliée
Qui es-tu, ange qui vole au-dessus du lac ?
Combien de gouttes bleues carresseront ta peau ?
Ce lieu est le miroir de ton iris opaque
Ici sont mon rêve et mon éternel repos.
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