beachouse
Si jamais vous atterrissez sur cette page et que vous lisez un de mes textes, je tiens vraiment à vous en remercier, et j'espère sincèrement ne jamais vous faire perdre du temps, sans avoir non plus la trop haute ambition de vous apporter quoi que ce soit de trop important dans votre journée.
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œuvres
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défis réussis
34
"J'aime" reçus
Œuvres
Défi
- Ma douce, ma dorée, ma blonde ou ma brune, mon amère ou saugrenue, que je t’aime et laisse-moi te supplier de continuer à pétiller dans mon sombre palais, de dévaler mon détroit pour stagner dans ma panse. C’est un chemin bien peu honorable pour toi, nectar des Dieux depuis la nuit des temps, toi qui le temps d’une nuit nuit au temps. Meneket, reine du heneket chaque semaine je t’implore et me place dans une longue chaîne humaine d’amour, de plaisir et de jouissance. L’orge et le blé, le houblon et l’épeautre, mes céréales et mes plantes, ma vigne du nord, je ne fais que poursuivre la tradition plurimillénaire de mes confrères orientaux. Ne me parlez donc pas du vin, breuvage des Grecs et Romains, les vignes bien alignées et aspergées de subventions et d’engrais. Je ne veux pas avoir mal à la tête, je ne veux pas mes dents violacées, je ne veux pas l’air prétentieux d’un goûteur vaniteux, je veux le panache et la cervoise, je veux trinquer et boire cul-sec, je veux la mousse et les bulles, je veux l’or et le bronze. Je suis de l’ordre de malt et je le resterais, au plus haut des degrés c’est-à-dire le balling. Saint-Arnould, partageons cette cuvée, rendons hommage à ce brasseur, à cette trappiste, à cette stout, à cette pils, à cette lager, à cette pale-ale, à cette abbaye de 500 ans qui est le trésor de notre monde, notre berceau commun qui traversa les temps et qui nous arrose encore nous, pauvres modernes. Je te chante, oublions nos packs et levons nos bocks, oublions l’époque et buvons une kwak. A chaque terroir sa bibine, à chaque cervoise sa poitrine. Et Gambrinus, rappelle-moi de crier ton nom et de ne pas me tromper de ma langue trempée jusqu’au dépôt ambrée, du Brabant à l’Irlande et de Prague à Melbourne. Que les gosiers se délectent de cette boisson des forts, ma médecine, mon élixir, ma douce amante, ma fraîche pinte, ma fresque teinte, ma presque éteinte. Ta lueur mordorée, ta saveur torréfiée, fermente, fermente, et si l’on te garde, fais-moi signe que je te libère et te donne ce poème en signe de postérité.
- Bon Jéjé, c’est bien joli tout ça mais t’es encore bourré, t’oublieras pas ta note et d’aller pisser ta postérité autre part que devant mon troquet.
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Défi
Réponse au défi : "Comment vous représentez-vous le paradis?" de Locyma.
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Défi
Il n’y a plus aucun sens et personne ne le voit
Il ne reste que moi à crier dans le vide
En-dessous du silence et face aux lignes blanches
Et je n’ai plus de voix, non je n’ai plus de souffle
Personne pour entendre qu’il reste de l’espoir
Personne pour regarder les lumières du grand soir
Isolé dans la carte depuis toutes ces années
Je voulais juste dire que j’étais fatigué
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
Pour ne pas oublier, pour ne pas m'oublier, pour m'oublier, pour la liste des courses, pour les impressions, les surimpressions, libérer la pression, pour rappeler, pour partager, pour lui dire je t'aime, pour effleurer la liberté, pour laisser courir, pour fuir, pour affirmer, pour transcender, pour gaspiller le temps, pour répondre, pour rechercher, pour ne pas toujours trouver, pour ressembler, pour ne pas plonger, pour y croire un peu plus fort. J'écris pour, toujours pour, jamais contre apparemment, j'écris sans jamais savoir si ce sera compris, ni même lu, j'écris avant tout pour moi, sans grand talent, sans me mentir, sans trop forcer, comme ça me vient, pour aller mieux. Et je mets des virgules tout les trois mots.