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Nans Ruiz

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De la diarrhée verbale à l'envie de choquer, des mots exutoires à ceux qui font rêver, un seul dessein, celui de cracher, des alexandrins sans vraiment compter.

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Œuvres

Nans Ruiz
Pourquoi pas parler de sexe, d’amour, pas d’amalgame, deux notions bien distinctes s’intensifiant mutuellement. Cela dit, le sexe isolé à une durée de vie spérieure à celle de l’amour, on peut toujours baiser sans aimer, mais aimer sans faire l’amour.. Vous vous voyez, vous, pratiquer un coït règlementaire, presque hygiénique, une fois par mois, sans saveur, pour les 20 prochaines années ? Je ne serais même pas dire si il y a vraiment de l’amour là dedans ou simplement de la dépendance affective, méfiez vous, ces deux notions sont comme ces plantes dans la nature qui se ressemblent, l’une est comestible et vous nourrit, là ou l’autre vous tue.. Quelle tristesse, et pourtant c’est une réalité pour beaucoup de couples.. Enfin, je parle, mais à l’approche des 40 ans, même si j’ai appris à mieux écouter les battements de nos cœurs, comprendre l’attraction, je ne serais toujours pas me positionner par rapport à tout ça. Je veux tout et rien à la fois, j’aime toutes les femmes comme je n’en aime qu’une seule. Ni voyez pas là les phrases d’un altruiste au grand cœur, non, il s’agit d’un marché équitable, mais pas un vulgaire troc, plutôt, de jolis mots, chuchotés, dévoilés à l’oreille com
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Nans Ruiz
Quelle angoisse, la page blanche, des mots à dévoiler en public et encore, encore et toujours cette peur du jugement. Simple « champion de la salle » comme disent les boxers, décrit ces gens bouffis d’égo, dont je fais partis, qui une fois dévoiler au grand jour, sur le ring, congestionnent, la peur de l’échec au ventre et ne sont plus capable de rien.. Mais aujourd’hui les mots débordent.. j’ai décidé de m’en foutre. Voici donc pour commencer, ma première diarrhée verbale.. Le sujet ? Le mal être, le miens, le vôtre, celui des plus empathiques, pauvres éclairés qui ont eu le malheur d’ouvrir l’œil pour ne plus jamais pouvoir le refermer.. Condamner à comprendre.. se voir au milieu du troupeau, ça fait mal hein ? Choyons cette douleur, elle prouve que nous sommes encore en vie.. L’ asservissement, là, juste là, nous tend les bras, dans son plus bel apparat, belles caisses, villa hors de prix, physiques de dieux grecs.. Ne succombons pas, les sirènes n’ont pas de chattes.. Ne succombez pas, vous les plus chanceux qui auraient trouver l’interrupteur pour éteindre vos cerveaux et boire jusqu’à plus soif les conneries de nos élites.. L’océan est déchaîné, maintenons le cap, lequel ? Si
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