Quelle angoisse..
de
Nans Ruiz

Quelle angoisse, la page blanche, des mots à dévoiler en public et encore, encore et toujours cette peur du jugement. Simple « champion de la salle » comme disent les boxers, décrit ces gens bouffis d’égo, dont je fais partis, qui une fois dévoiler au grand jour, sur le ring, congestionnent, la peur de l’échec au ventre et ne sont plus capable de rien.. Mais aujourd’hui les mots débordent.. j’ai décidé de m’en foutre. Voici donc pour commencer, ma première diarrhée verbale.. Le sujet ? Le mal être, le miens, le vôtre, celui des plus empathiques, pauvres éclairés qui ont eu le malheur d’ouvrir l’œil pour ne plus jamais pouvoir le refermer.. Condamner à comprendre.. se voir au milieu du troupeau, ça fait mal hein ? Choyons cette douleur, elle prouve que nous sommes encore en vie..
L’ asservissement, là, juste là, nous tend les bras, dans son plus bel apparat, belles caisses, villa hors de prix, physiques de dieux grecs.. Ne succombons pas, les sirènes n’ont pas de chattes.. Ne succombez pas, vous les plus chanceux qui auraient trouver l’interrupteur pour éteindre vos cerveaux et boire jusqu’à plus soif les conneries de nos élites.. L’océan est déchaîné, maintenons le cap, lequel ? Si vous savez dites le moi.. Ne nous noyons pas juste, écopons, étanchons notre soif avec l’eau de mer, il vaut mieux, et peut être qu’un jour, peut être, nous vivrons au lieu de survivre. Dans tous les cas, quand la vieillesse nous courbera l’échine, pour de bon, nous regretterons moins facilement ce temps à combattre que les bras douillés de l’esclavage moderne, enfin je crois..
A ce qu’il paraît le temps n’existe pas et même si ce fabuleux biais cognitif fait en sorte de transformer nos souvenirs pour qu’il n’en subsiste que du bon, qu’en est il du présent ?, seul moment réel, devrons nous attendre demain pour qu’aujourd’hui soit vivable ? Devrons nous nous efforcer de faire abstraction des remords, des regrets, condamner à vivre dans nos têtes un fantasme qui n’égalera jamais la réalité ? Hier, aujourd’hui et demain sont une seule et même chose, le temps n’est qu’une durée, des minutes qui s’égrainent.. Tic Tac..
Table des matières
Commentaires & Discussions
Journal d'un écorché, diarrhée verbale n°1 “ Quelle angoisse ” : | Chapitre | 0 message |
Des milliers d'œuvres vous attendent.
Sur l'Atelier des auteurs, dénichez des pépites littéraires et aidez leurs auteurs à les améliorer grâce à vos commentaires.
En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.
Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion