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Michel HOUDART

Bonjour,

Sexagénaire, j'écrivais surtout pour meubler des temps morts (qui furent assez longs pour achalander une petite biblothèque) ou pour le plaisir des familiers qui adoraient m'écouter raconter des histoires... pas à glisser dans toutes les oreilles.

Des histoires hissues de péripéties lointaines, d'heures sombres ou totalement délirantes, peuplées de braquages, de cavales, d'évasions, de tribunaux, de cours d'assises. Saga dans lesquelles m'avaient plongé une irrévérence chronique et, pourquoi le nier, un caractère anarchiste indomtable, de type "chromosomique" . Des temps fort heureusement révolus depuis plusieurs décades, depuis que le fieffé Cupidon est venu m'arracher en force à un final en apothéose, irrémédiablement funeste mais dument programmé.

L'écriture serait parait-il une thérapie. Possible pour certains, mais après des millions de pages noircies, j'ai renoncé depuis longtemps à y chercher les prémices d'un mieux être. Elle aurait pu continuer à alimenter un sentiment de vengeance, comme ce fut ouvertement le cas à une époque, mais l'amour de ma compagne et de mes enfants ont réduit le spectre de mes ennemis à de vulgaires tâches en lesquelles il est bien difficile de décrypter les motivations profondes, l'aura de vanité dont ils se gargarisent tant, alors que leur honneur s'apparente le plus souvent à de vulgaires horipaux de fonction, que l'on oublie au porte-manteau, lorsque l'heure sonne de quitter le bureau.

Coup de bol ! Leur nombre pléthorique me pourvoit au moins d'une source inépuisable d'anti héros à placer sous la botte de mes héros incorruptibles.

Pourquoi j'écris ? Essentiellement pour distraire, pour amuser. Ma muse est une coquine. Qui se bidonne des portraits satyriques qu'elle m'inspire.

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Œuvres

Michel HOUDART
PROLOGUE


L’éducation nationale m’a très vite sorti par les trous de nez. Incompatibilité d’humeur. Mes écoles primaires furent surtout buissonnières. Le cycle secondaire m’a surtout vu pédaler dans la semoule. En fin de compte, mes études littéraires se sont bornées à une boulimie de tout ce qui encombrait les rayons de bibliothèques pénitentiaires.

L’histoire qui suit s’inscrit dans un répertoire repris sous le titre « Les Mémoires d’outre-échafaud ». Un melting-pot pot d’anecdotes recueillies au cours de mes années de repos forcé, puis mixées pour respecter les anonymats et le droit à l'oubli.

L'histoire des Branques relate la mésaventure de quatre amis intégrés à la société qui voient leur vie voler en éclats suite à une bévue judiciaire comme il s'en passe si souvent lorsque certains membres de la basoche se laisse aller à surfer sur l'émotionnel, un scoop porté par un emballement de la presse. Dans leur malheur, ces quatre là vont certes connaître la prison, mais aussi tomber sous la protection d'une espèce de Robin des Bois, Mozart du braquage. Mais les voyous au grand cœur, totalement désintéressés existent-ils vraiment ?
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Michel HOUDART

1985. Une promesse incontournable liait le Dauphin à son mentor, la grand-duc Maximilien Ordanov authentique descendant aristocratique russe, mais surtout connu comme l'un des plus importants traficants de pierres précieuses et d'armes au monde. Deux négoces exercés sous la précieuse protection de divers organismes de renseignements occidentaux qui partagent son allergie viscérale au bolchevisme; une phobie facilitant beaucoup les choses pour un barbouze multicartes.
Daniel Lecomte, aventurier en fuite d'un orphelinat étant gamin, est, au contraire de Max, un anarchiste de type "chromosomique", comme il aime à le rappeler lui-même. Divergeance parfois source de tension entre les deux hommes, mais jamais jusqu'à la rupture. D'ailleurs, c'est en venant apporter plusieurs valises de billets de banque à Max, pour satisfaire à une colossale vente de rubis, que Daniel s'est retrouvé appréhendé à la frontière luxembourgeoise et écroué en France sous le fallacieux prétexte de blanchiment d'argent de la drogue. Déduction logique pour les fins limiers ; Daniel est l'heureux propriétaire de deux mines d'émeraudes en Colombie, qui lui ont assuré statut social et fortune. Il fournit Max en émeraudes et, accessoirement, lui sert de représentant dans le négoce d'armes en Amérique du sud et Amérique central.
Autre incident de parcours, peu après que Max se soit fait abattre gare du Midi, à Bruxelles, Daniel doit sa libération subite à un spectaculaire revirement de la justice. Après soit disant l'authentification formelle de la lettre du président colombien le dédouanant de tout rapport avec le monde de la cocaïne, "bien au contraire". Missive qui n'avait présenté aucun intérêt aux yeux de la loi jusqu'à cette volte-face.
A sa sortie de prison, attendu par un avocat au nom ronflant, Daniel se voit confronté à un choix cornélien ; rentrer en Colombie pour profiter des bienfaits de sa fortune, ou retourner en Belgique quittée depuis plus de cinq ans, pour honorer sa parole ; assurer la succession d'Aurore, fille unique de Max, officiellement connue comme étant sa nièce. Problème ; pour contourner la perte de liquidité engendrée par l'arrestation de son jeune ami, Max avait, entre autre, accueilli au tour de table le chef du gang Italien qui a placé la Belgique en coupe règlée, grace à l'aide militaire d'émigrés du SAC ayant fui la France après les élection de 81.
Autre souci ; pas le moindre début de piste pour expliquer l'exécution de Max. Aucune idée du danger qui pourrait menacer Aurore... voire lui-même. Dans la précipitation, Daniel n'a pu se tisser qu'un canevas assez sommaire de la stratégie à employer pour remettre à Aurore la totalité des clefs de son héritage : éviter de provoquer inutilement Aldo Sarrerossi, le parrain d'Anvers. Sauf que les choses ne se passent pas toujours comme on les souhaite.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Par plaisir. Jadis, pour meubler des périodes de grand vide en QHS et assimilés.

Listes

Avec Tome un : Fleur de Lotus...
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