Léos Artman
13
œuvres
4
défis réussis
24
"J'aime" reçus
Œuvres
Défi
Mon cher petit ange,
Ce matin, je me suis réveillé tôt. Il faisait encore nuit. J'ai regardé la date du jour et j'ai compté. Aujourd'hui, mon ange, est un jour spécial. Aujourd'hui, cela fait un an que nous ne nous sommes pas vus. Très vite, j'ai senti les larmes venir et dans un élan de force, j'ai tenté de les retenir. J'ai senti ma gorge me serrer. J'ai alors fait ce que je fais depuis un an ; j'ai relevé la tête et j'ai ravalé mes larmes. Je pense que ce sentiment est le pire...
Dès que j'eus fini de m'apitoyer sur mon sort, je me suis levé et je suis sorti de chez moi. Je me suis rendu au vieux port ; celui où l'on passait notre temps à regarder le soleil descendre en dessous de l'horizon. Te rappelles-tu de tous ces magnifiques couchés de soleil que nous avons pu observer là-bas, assis l'un contre l'autre sur ce vieux ponton en bois qui menaçait de craquer ? C'était la belle époque, celle où nous étions encore ensemble, celle où tu étais encore à mes côtés...
Je me souviens de nos moments, de nos folies et de toutes nos conneries. Plus particulièrement, je me souviens de ce soir où tu es parti. Ce soir où tu m'as laissé. Dans un souffle et dans l'espoir de te retenir, je t'ai prononcé ces trois petits mots que tu attendais, ces trois petits mots qu'aucun de nous deux n'avait encore prononcés. J'ai cru que tu resterais, je n'aurais jamais cru que tu me laisserais. Au lieu de te retenir, ces mots t'ont fait fuir et je m'en veux encore...
Je ne sais pas ce que tu attendais de moi, je voulais simplement te garder près de moi mais, tu m'as simplement fait comprendre que notre amour ne verrait plus jamais le jour. En une phrase, tu as réussi à faire de mon idéal un cauchemar sans fin. Je t'ai balancé mon amour à la gueule et toi, tu t'es simplement penché vers moi et tu as murmuré : "On était simplement trop différents".
Cette phrase, je l'ai gravée dans ma mémoire le temps d'un sourire de ta part avant que tu ne montes dans ce bateau sans un regard à mon égard. Ce jour-là, je t'ai vu partir et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Après ça, je me suis promis de ne plus jamais laisser sortir ces traîtresses et de t'oublier. J'ai tenu mon premier serment jusqu'à aujourd'hui. Je n'ai jamais pu tenir le deuxième...
Tu ne verras jamais cette lettre, je l'emporterai avec moi dans ma tombe. Quand j'aurais terminé d'écrire, je me lèverai. Je sortirai cette arme de mon sac. Je resterai certainement un long moment, le regard dans le vide, le flingue posé contre ma tempe, en pensant à toi. Puis, dans un dernier élan de faiblesse, j'apuierai lentement sur la gachette, emportant mon histoire avec moi.
Quand tu apprendras ma mort, ne pleure pas. Rappelle toi simplement que l'on était trop différent.
2
5
0
2
Défi
Tout ce temps à te voir
Tout ce temps à vouloir
Simplement te parler dans le noir
Pour enfin savoir
Tu me dit qu'il t'aime
Qu'il t'écrit des poèmes
Que tu n'es que la troisième
Que votre amour sera éternel
Mais si tu savais ma chérie
Ce qu'il te fera une fois au lit
Je ne suis que ton meilleur ami
Je ne peux te dire "vas-y"
C'est un râté
Il ne sait pas aimer
Il veut ton corps
Et pas ton coeur
J'aimerais te dire ce que je ressens
T'avouer mes sentiments
Je ne suis que ton meilleur ami
Mais, je n'ai jamais penser à t'avoir dans mon lit
Quitte le
Laisse le tomber
Oublie le
Et laisse moi t'aimer
Laisse moi carresser ta joue
Te chuchoter des mots doux
Laisse moi t'embrasser
Juste, laisse moi t'aimer
4
4
0
1
Je ne me suis jamais senti à ma place. Comme si je n'étais pour les autres qu'une parcelle d'inconnue. Comme si jamais je ne serai considéré comme un être à part entière. J'ai mes défauts, mes peurs, mes batailles que je mène tous les jours. J'ai cette sensation interminable que je n'ai rien à faire dans ce que vous appelez "monde". J'ai besoin de partir à la recherche d'un endroit où je me sentirai bien, où cette place qui m'attend me tendrait les bras. J'ai besoin de m'évader, de me casser. J'ai besoin de fuir cette société qui ne cesse de me tourmenter. On est tous différents. On a tous nos petites faiblesses, nos plus grandes batailles, nos plus beaux souvenirs, nos plus grandes peines mais, aussi nos plus belles victoires. On ne devrait pas se laisser abattre pour des petites choses que la vie nous montre. On ne devrait se laisser consumer par nos regrets. Pourtant, nous laissons la société décider de chacun de nos pas. On les laisse décider de ce que nous pensons, de ce que nous vivons et de qui nous aimons. Comment avancer dans un monde ravagé par une société meurtrière ? Comment rester fort quand on nous répète que nous ne valons rien et que nous vaudrons jamais rien ? Alor
4
3
1
1