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Rayeuse

Rayeuse
Kita Hayato est en dernière année au lycée. De nature timide et discrète, il n'est pas du genre à se créer des aventures. Seuls ses résultats scolaires le tracassent. Mais quand il retrouve un coffre à jouets et le précieux souvenir qu'il y a à l'intérieur, il va faire une rencontre inattendue qui va chambouler ses vacances d'été qui s'annonçaient ennuyeuses.
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Rayeuse
Revel est un pays, situé dans un monde immense, mais dont ses habitants n'en ont pas conscience. La magie était autrefois présente et seules des traces subsistent. Dragons et humains vivent en harmonie, mais l'industrialisation, qui croit exponentiellement, fait apparaître de nouvelles problématiques dans la vie des revelais. Si le futur auquel ils doivent faire face est incertain, il s'agira d'un moindre soucis. Un passé lointain et oublié ne pourra plus rester encore très longtemps endormi dans les mémoires...

Adrianne est une jeune femme un peu trop fauchée dont la notion du respect est proche du zéro. Regeropaïk est un vieux dragon un peu trop grincheux pour qui le rangement est encore moins obligatoire qu'une option. Ensemble, ils forment un duo curieusement bien assorti aux métiers les plus étranges qui soient : il est Grimpe-Tour, elle est Gratte-Pierre.

Image de couverture par MrFloki sur Deviantart : https://www.deviantart.com/mrfloki/art/Nest-754143551
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Défi
Rayeuse
En réponse au Défi "Objet et Emotion". L'association des deux s'est faite avec le hasard !
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Défi
Rayeuse

J'ouvre les yeux. Il fait noir. Très noir. Seuls les draps blancs de mon lit, dans lequel je suis allongée, sont visibles. Je suis incapable de dire si je suis encore dans ma chambre, où je me suis endormie pour la nuit. Je ne suis que dans un espace noir dont il est impossible d'en délimiter la taille. Il n'y a pas un bruit. Le silence est le maître de ces lieux et mon réveil semble le déranger. Du moins, c'est ce que je pense. Je commence à angoisser et à me recroqueviller sous mon drap pour m'en cacher.
Soudain, j'entends des bruits de pas. Des talons aiguilles résonnent sur du carrelage au loin. Ils se rapprochent. Cela devient même assourdissant. Puis le silence. A nouveau. J'ai peur. Je sens une présence et elle sait que je suis là. Mon coeur bat à cent à l'heure alors que j'essaye de me rendre invisible. Rendors-toi, rendors-toi !
Une porte s'ouvre et claque contre un mur. Je tremble de peur. Mais ma curiosité me fait jeter un coup d'oeil par dessus le drap que j'avais tiré jusqu'à mon nez. Un rectangle blanc était découpé dans l'espace noir et un faisceau de lumière en sortait, et éclairait jusqu'aux pieds du lit. Dedans, était dessiné une ombre humaine issue de l'individu qui se tenait dans l'encadrement de la porte. Je dis humaine, car elle a des jambes, un buste, une tête et des bras, mais sa silhouette est trop... géométrique.
Je suis de nouveau dans le noir. Je n'ai pas le temps de paniquer que mon lit se met à tourner brutalement, indéfiniment. J'ai envie de crier, mais je ne peux pas. Mon souffle est coupé tant je tourne vite.
Puis, je retrouve ma respiration. Je ne tourne plus. Mais je ne suis pas dans mon lit. Il a disparu. A la place, je me tiens sur un tas d'objet. Je n'en vois pas le sommet. Je n'en vois pas la base non plus. Il m'est aussi, impossible de définir exactement sur quoi je suis. Je n'ai qu'une envie, c'est de sortir de là. Alors, je monte. Je grimpe sur cette montagne dont je n'en vois pas le bout, et qui est pourtant instable. Je n'arrête pas de glisser, rendant ma tâche encore plus vaine qu'elle ne l'est déjà. Mais je monte. Je n'ai que ça à faire.
Cela fait combien de temps ? J'ai l'impression que ça fait des heures que je suis là, escaladant indéfiniment. Rien n'a changé. Je suis toujours dans le noir, sur des objets aux formes variées, et qui me font glisser encore et encore. J'ai envie de pleurer. J'ai envie de mourir.
Je dégringole une énième fois. Mais pas seule. La montagne m'accompagne dans ma chute. Tout s'effondre autour de moi et il ne reste plus que l'immensité noire qui m'entoure, et dans laquelle je tombe. Et je crie.
Et je tombe.
Encore.
Je tombe.
Je crie toujours.
Je tombe sans en voir la fin.
Il n'y a pas de fin.
Je tomberai encore et toujours.
Et je crierai tant que je tombe.
Je m'étouffe.
Et je ne tombe plus.
Je me redresse. Je redécouvre paniquée, ma chambre, essayant tant bien que mal de retrouver mon souffle. C'était un rêve, un simple cauchemar. Mais je me sens mal, toujours très mal. Et je tombe à nouveau.
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Rayeuse
Ecris Simone est un collectif d'autrices féministes qui lance des défis sur instagram
https://www.instagram.com/ecrissimone/?hl=fr

Je me lance donc dans cette aventure et essayer de répondre au mieux au thème et contraintes imposées. Je rajouterai d'autres textes libres sans aucun rapport avec les défis. Donc oui, ceci est un recueil de nouvelles/textes courts sur une cause qui me tient à coeur !
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Défi
Rayeuse

Il y a plusieurs années, lors d'une période collège difficile où j'étais victime de harcèlement scolaire, je m'abritais dans les livres. Je rentrais à la maison, souvent en larme avec la peur de retourner à l'école le lendemain. Mais j'oubliais tout ces problèmes une fois plongée dans des histoires merveilleuses.
C'est sûrement ça qui a façonné mon refuge imaginaire. Je le rejoins, après une journée assombrie par des nuages noirs. Je met mes écouteurs, lance une musique épique de "Two Steps from Hell" et me voilà transportée ailleurs. Cela peut-être dans un château fort, une grande ville japonaise, ou simplement en haut d'une colline avec des plaines à perte de vue. Ce n'est pas tant l'endroit qui fait mon abri, mais l'armure que je porte.
Je suis vêtue d'une armure de plates argentées agrémentée de tissus bleu roi. Je me sens à la fois belle et puissante dans cette tenue, comme une reine. Dans ma main, il y a toujours une arme, souvent une grande hache, parfois une lance. Elle me sert à combattre mes ennemis qui sont toujours nombreux. Avec la force d'une armée, je vaincs ces hommes, ombres et monstres qui veulent me faire tomber. Mais jamais je ne plie un genou. Je deviens même plus forte à mesure que la bataille avance. Parfois j'invoque le pouvoir d'une lumière divine, parfois je me transforme en une puissante dragonne. Rien ni personne ne peut m'arrêter.
Je suis invincible.
La musique se termine, mais la playliste enchaîne sur la suivante. C'est un nouveau champ de bataille qui se présente à moi. Et tant que je n'aurais pas détruit mes pensées noires, je continuerai le combat.
A moins que quelqu'un ne fasse irruption dans ma chambre et se demander pourquoi je m'agite ainsi à brandir une épée invisible.
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Défi
Rayeuse
Réponse à "Une nouvelle chaque dimanche...#11"
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Défi
Rayeuse

Avant propos : Je me suis inspirée de moi-même pour décrire Stella au Togo. Je n'y suis pas allée personnellement, mais j'ai appris des étudiants d'Afrique. Ils m'ont apporté de véritables leçons de vie. J'espère que ce chapitre vous plaira !


Stella atterrit à Lomé, capitale du Togo. Comment était-elle arrivée dans ce tout petit pays d'Afrique de l'ouest, une bande de terre coincée entre le Ghana et le Bénin ? Justement car cette destination paraissait improbable, du moins pour elle.
Dans l’avion, la journaliste avait rencontré Joséphine ou Amélé ou Dodji. C’est ainsi au Togo, on donne plusieurs prénoms à l’enfant : un nom français, un autre issu de la tradition Ewe et un nom africain. Mais appelle moi juste Jojo, c’est comme ça qu’on me nomme en France.
Jojo était étudiante ingénieure en robotique dans une école à Lyon. Son rêve était de développer des robots médecins pour aider les hôpitaux de son pays. Vous les français, vous ne vous rendez pas compte de la chance que vous avez. Vous allez à l’hôpital pour vivre. En Afrique, on y va pour mourir.
Elle lui explique la pauvreté qui règne au Togo, que les gens n’ont pas les moyens d’avoir accès aux soins dont ils ont besoin. Certains n’arrivent pas à se nourrir… Tout ça à cause de notre cher « président », que dis-je dictateur ! Sa famille est au pouvoir depuis près de cinquante ans ! Avant les années 2000, il y avait coup d’état sur coup d’état. Et pour ce qui est des élections, c’est toujours truqué. Mais pourquoi tenir à ce point au pouvoir ? demanda Stella. L’argent. La France corrompt les dictateurs africains pour s’accaparer les ressources et des positions stratégiques. Mais quel pays de… Je ne suis pas sûre que ce soit complètement la faute de ton pays. Comment ça ? Si ce n’est pas la France, ce sera un autre. Tant qu’on n’arrivera pas à mettre au pouvoir quelqu’un d’incorruptible et qui se soucie de son peuple, ça ne changera rien.
Jojo marqua une pause. L’avenir des pays riches se trouve en Afrique, en privant l’Afrique de son avenir.
Stella était perturbée par ces révélations, mais pris tout en note. La culpabilité l’emplissait. Elle était une française privilégiée et n’avait pas conscience de tout ce que son pays faisait en Afrique. L’étudiante, voyant la triste mine de la journaliste, posa sa main sur la sienne et lui sourit. Ce n’est pas de ta faute.
Jojo se releva et entraîna Stella avec elle. Où va-t-on ? Je t’emmène voir ma famille. Tu vas voir une image de mon pays sympathique. Je t’ai dit des choses trop déprimantes, il faut que je me rattrape !
La française ne refusa pas cette invitation. La togolaise guida Stella dans les rues de Lomé, une ville pleine de vie et de verdure. Elle lui montra la grande plage de sable doré bordée de cocotiers. La journaliste avait l’impression d’être à Miami.
Tout du long du chemin, la blanche se sentait observée. Les passants dévisageaient l’étrange duo. Gênée, Stella en fit part à Jojo : Tu vois ce que ça fait d’être un noir dans Paris ? Bah c’est comme un blanc à Lomé, rigola-t-elle.
Elles arrivèrent dans un quartier excentré de la capitale, où les immeubles laissaient la place à de modestes maisons. Jojo n’eut pas le temps de toquer à la porte de l’une d’entre elle, qu’un comité d’accueil l’attendait : Amélé ! Comment vas-tu ma chérie ? demanda une dame âgée en l’enlaçant. Mama, ça fait si longtemps. C’est qui la blanche avec toi ? interrogea un jeune homme. C’est Stella, une journaliste française que j’ai rencontré dans l’avion. Elle fait un reportage sur… Les couleurs de l’humanité. Enchantée de faire votre connaissance. Le repas est prêt, ça va être froid ! Rentrez pour qu’on discute tous ensemble ! Cria une femme dans la maison.
Stella se retrouva autour d’une grande tablée dans le jardin. Son nez était empli de l’odeur des viandes grillées, des légumes épicés et de la douceur du riz. Jojo essaya de lui présenter sa famille, mais la française fut perdue quand les cousins s’avéraient être aussi des frères, des tantes des mamans. Il devait y avoir une vingtaine de convives. Tous présents pour revoir leur fille – ou cousine, ou nièce – après une année sans la voir. Pourtant on s’appelle tous les jours ! Je passe ma vie au téléphone ! Mes amis français me le reprochent. Tes amis ne sont pas loin de leur famille, se défendit une de ses mères. C’est surtout que les français n’y font pas attention. Les enfants partent des maisons et ils oublient d’où ils viennent ! s’indigna la grand-mère. Et toi Stella ? Tu habites avec ta famille ? Non, avoua-t-elle, je voyage beaucoup avec mon travail donc je ne les vois pas souvent non plus.
Stella pris conscience que cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pris de nouvelles de ses parents. Sa vie s’était accéléré depuis la fin de ses études qu’elle ne s’était pas posée pour prendre le temps d’au moins les appeler. Elle échangeait simplement des textos de temps à autre. Sans plus. Et que dire de sa grand-mère ? La famille c’est tellement important. S’il y a bien une chose qui restera dans la vie, c’est son amour et son soutien. Les enfants sont aussi précieux. Comment j’ai eu peur de ne jamais avoir Joséphine ! Mais Dieu m’a donné la force pour lui donner naissance. Et voilà que j’ai eu une magnifique fille ! Maman, arrête c’est gênant.
Le repas se termina sur une note enjouée où tous les convives dansèrent sur de la musique afro. Stella était entraînée par le rythme, mais ses mouvements paraissaient maladroits. La famille de Jojo ne manqua pas de lui faire remarquer, riant de voir une française essayer de danser sur de l’afro. Cela devenait vite un cours de danse pour la journaliste.
La journaliste demanda de se retirer quelques instants. Jojo la guida vers une chambre pour qu’elle soit tranquille. J’ai juste un coup de fil à passer. Prends ton temps, répondit la togolaise avec un regard plein de compréhension.
Stella balaya son répertoire à la recherche du numéro de sa grand-mère. Allo ?
Cette voix si familière et pourtant si lointaine donna une bouffée d’émotions à la journaliste. Allo mamie ? C’est moi, Stella. Oh ma chérie ! C’est une bonne surprise ! Comment vas-tu ? Je vais bien et toi ? Ca va pas trop mal, je fais avec la vieillesse ! J’ai tellement de choses à te raconter.
Stella retenait ses larmes tout du long de la conversation. Elle décrit ses nouvelles aventures de journaliste. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas donner de nouvelles à son aïeule. Elle n’était pas au courant de ce qui s’était passé depuis l’obtention de son diplôme. Quelle vie tu mènes ma chérie !
Elles continuèrent sur des banalités. Stella était si heureuse de converser avec sa grand-mère ! Je t’aime ma chérie. Je t’aime aussi mamie.
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Rayeuse

Au village de Hanel, il y a une vieille légende toujours contée aux enfants. Afin de les faire rentrer le soir, leurs aïeuls racontent qu'une maléfique sorcière vit reclue dans la forêt. A la nuit tombée, elle envoie ses corneilles au village et depuis leurs yeux, elle observe les habitants toujours dehors. Si l'un d'entre eux est isolé ou trop jeune, ses oiseaux de malheur lui crève les yeux et l'emmène chez la vilaine. Cette histoire effrayante suffit à vider les rues du village au coucher du soleil.
Kristin vient de fêter ses seize ans. Elle a passé sa vie à Hanel, malgré son envie folle de découvrir le monde par delà la forêt. Elle est éprise de liberté et ses parents ont de plus en plus de difficultés à la contenir dans la maison le soir. Pourtant, ils ajoutent au conte que la sorcière a une nette préférence pour les jolies jeunes filles comme elle. Mais cela attise sa curiosité maladive. Leur fille veut la rencontrer pour réfuter la véracité de l'histoire et obtenir la liberté qu'elle souhaite depuis toujours.
L'adolescente attend la fin du jour. Elle s'assure que ses parents ronflent bien pour voler la clé de la porte d'entrée. Elle la dévérouille en silence et s'engouffre dans la nuit noire sans étoiles. Son coeur bat soudainement très vite. Les rues sont si sombres qu'elle distingue à peine les pavés irréguliers. Un silence de mort régnait dans le village. Kristin se pensait forte avant de quitter le nid douillet qu'offrait sa maison. La porte est juste dans son dos, elle peut encore faire demi-tour...
Un râle coupe le silence de la nuit. Bientôt, ce sont plusieurs grognements qui prennent la suite. Elle tourne la tête dans leurs direction et aperçoit de la lumière au fond d'une ruelle. Quelqu'un est de sortie ? Sa curiosité la pousse à aller à sa rencontre. Elle s'avance prudemment en longeant les murs. Soudain, des croâssements sifflent à son oreille. Elle retient son cri et lève les yeux. Avec les rayons du léger clair de lune, elle peut voir des corbeaux voler et se poser sur les toits. Comme dans la légende !
Kristin sent la peur l'envahir, mais elle continue d'avancer. Elle atteint la source de la lumière et se cache dans l'ombre d'un mur. Dans l'embrasure de la porte ouverte, un homme se trouve debout, une bouteille de whiskey à la main. Après chaque gorgée, il lance un râle douloureux. Il est vêtu d'un caleçon seulement. L'adolescente reconnait le maire. Elle est gênée de le voir ainsi, mais trop curieuse pour détourner le regard. Les corneilles commencent à s'aglutiner autour de la scène, provoquant un vacarme. Silence oiseaux de malheur, grogna l'homme entre deux gorgées.
Il se retourne et Kristin découvre avec horreur son dos couvert de sang. Il est blessé ! songe-t-elle. Elle sort de sa cachette pour apporter son aide. Les corbeaux, toujours plus nombreux, s'agitent. Monsieur, vous allez bien ?
Elle tombe nez à nez avec le maire qui traîne un grand sac de toile. Au sol, son passage laisse une trace rouge. Mais que fais une jolie fille comme toi, dehors si tard ?
Kristin lève les yeux vers l'homme. Un rictus malsain est dessiné sur ses lèvres. La peur la paralyse quand il approche sa bouche vers la sienne, la faisant sentir son haleine emplie d'alcool. C'est gentil de te donner à moi.
Elle veut crier, fuir le plus loin possible, retrouver les bras protecteurs de ses parents. Ses jambes refusent de bouger. Le maire la tient fermement par le bras et descend sa main le long de son dos, pour soulever sa robe de chambre. Kristin est dans l'incapacité de fermer les yeux, témoin d'une scène où elle est la victime. Elle se sent si impuissante, elle veut pleurer, mais tout son corps et son esprit sont figés. Lâche-là !
Le vil homme tombe au sol, assommé par un coup de baton d'une force phénoménale. Une douce poigne tire la jeune fille hors de la bâtisse, l'entraînant dans les rues de Hanel. Une fois au loin, Kristin réalise qu'une femme d'un âge assez avancé l'a sauvé. Encore paralysée, sa gorge reste silencieuse. Cet homme est hors d'état de nuire désormais, rassure l'héroïne.
L'adolescente fond en larmes. La femme la prend tendrement dans ses bras. Les corbeaux m'ont averti du danger. Fais attention à leur présence, ils sentent toujours la mauvaise charogne.
Kristin remarque à présent que le silence a de nouveau envahi le village. Les corneilles sont parties. Vous êtes la sorcière ? demande-t-elle entre deux sanglots.
La sauveuse sourit. Si être la sorcière protège des enfants comme toi de ces viles créatures, alors oui, c'est moi.




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Défi
Rayeuse
Réécriture à la 1ère personne de mon roman "Au fantôme que j'ai aimé".
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Rayeuse
Revel est un pays où dragons et humains vivent en parfaite harmonie. Magie et moteurs à vapeur se mêlent dans cet univers merveilleux.

Les textes que vous trouverez ici sont des annexes explicatives de l'univers de mon projet de roman fantasy/steampunk "La frontières d'Entre les Mondes", ainsi que des scènes diverses s'y déroulant. C'est plus un espace de travail pour moi afin de créer un univers cohérent, un lieu où mes petites idées fleurissent pour donner naissance à des textes.
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