À l’ombre des inconsciences se trouvent des mondes intermédiaires où le regard, en passager fuyant, explore des imaginaires.

Pendant ce temps, au fond des assurances tranquilles et innocentes, se mettent en branle d’étranges bestiaires.

Des créatures de cauchemars et de rêves arpentent les horizons des phantasmes dans l’éclat sombre du voyage qu’est la vie.

Les montres sortent des placards des enfants, des non-dits, des replis de nos inconsciences.

Derrière le rideau ou sous des masques humains, ils prennent place sur la scène, au panthéon des horreurs, prêt à nous faire frémir ou rêver.

Mais est-ce une mauvaise chose ? On ne peut que mieux briller, puisque nous sommes entourés d’ombres ! Ils ne sont là que pour nous montrer la vie, sans artifices… Ou au contraire, pleine de rêves.

Les monstres d’aujourd’hui n’ont que les pouvoirs que nous leur conférons, nous qui sommes les metteurs en scène et les acteurs de nos existences.

…En suis-je un, moi ? Je suppose que la suite de l’histoire me le dira !

Et qui sait ? Il est peut-être temps d’accoucher de mon monstre.