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Alpha Keïta

Alpha Keïta
Bernard Gomez, au milieu de la trentaine, chômeur, célibataire endurci et grand amateur de kebabs, enchaîne les échecs dans ses relations amoureuses, mais tout va changer le jour de sa rencontre avec l'un des dirigeants de la plus grande start-up spécialisée dans l'intelligence artificielle...
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Alpha Keïta
Ce matin-là, mon réveil sonna comme d’habitude à onze heures, et, comme d’habitude, j’écrasai mon poing sur le bouton snooze dans l’espoir de dormir une petite heure supplémentaire. Mais trois quarts d’heure plus tard, une sirène d’alerte retentit. Elle dura précisément une minute et quarante-et-une secondes. J’en déduisis donc que nous étions le premier mercredi du mois. Allez savoir pourquoi, les petits malins de la DGSCGC — la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises — s’amusaient une fois par mois à réveiller tous les citoyens français à une heure où certains sont encore dans leur lit. La plupart des gens vous diront que ce n’était qu’un test du fonctionnement du SAIP — le Système d'Alerte et d'Information aux Populations — pour faire face à toutes situations problématiques, du simple tsunami à la bombe nucléaire, en passant, pourquoi pas, par une invasion d’extraterrestres en provenance de Proxima Centauri. Mais sans vouloir faire dans le complotisme, je penche personnellement pour une autre explication. En fait, cette alarme mensuelle n’est qu’un moyen pervers et détourné de remettre la France au travail. Et pour ce faire, les chômeurs dans mon gen
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Plok. Une goutte de ma propre sueur venait de tomber sur le comptoir. Puis une deuxième. Plok. Et une troisième. Encore plok. Assis sur l’un des tabourets d’un bar et exposé en plein soleil, je me liquéfiais à la manière d’une motte de beurre sur un réchaud à gaz. Encore quelques minutes comme ça et il ne resterait plus rien de moi. Sauf une flaque de graisse, à la rigueur. « Au revoir, Bernard. On ne se souviendra pas de toi. » Cependant, c’était étonnant de me voir fondre de la sorte. Car il se trouve que, malgré un régime alimentaire presque exclusivement constitué de kebabs et de frites, je n’étais ni bien gros, ni bien gras. Pour être précis, à cette époque je pesais exactement 62 kilos pour 1 mètre 73. Je m’en souviens très bien, car, en matière de boxe, ça correspondait à la catégorie des super-légers, celle dans laquelle on m’avait placé. Et d’ailleurs, c’est parce que j’appartenais à cette catégorie de gringalets que je me trouvais là, à transpirer toutes les gouttes de mon corps, sur cette île paradisiaque, mais suffocante. Trois semaines auparavant, je me baladais dans les rues de ma ville — Montreuil, en Seine-Saint-Denis — avec à mon bras une jolie demoiselle rencontré
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