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Tony Queen

france.

Bonjour a vous ! , je voudrai partager avec vous les experiences et les decouvertes que j ai vecu dans mon existence. bien sur, la realite depasse beaucoup la fiction mais j aime qu il n y ait pas de frontieres. Chacun se fait sa propre realite. Durant mon existence, j ai fait le choix de penetrer dans un milieu qui n etait pas commun, l univers carceral, celui-ci ne m a pas laisse indemne mais m a forge le caractere et j ai du surmonter bien des tourments et developper des techniques qui m ont permis aujourd hui d en sortir et de renaitre comme un phenix.

j espere que vous prendrez du plaisir a me lire, autant que j ai pour vous de l admiration et de la sympathie.

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œuvres
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défis réussis
14
"J'aime" reçus

Œuvres

Tony Queen


Il a décidé de s'échapper. Sa décision lui appartient. Dans la solitude de sa cellule. Il a réfléchit au moyen. Et si la porte n'était pas l'issue à sa liberté. Son esprit a dépassé sa condition humaine. Le quotidien de ses neufs mètres carrés ne l'inspirent plus à continuer une autre journée. Sa libération doit être totale. Ne plus souffrir, dans sa tête, et dans son corps sur lequel, les cicatrices témoignent comme un livre de l'absurdité de ses jours. La lumière s'est éteinte, et personne autour de lui pour apporter la moindre lueur.
La froideur de ses gardiens, qui sont venu chercher la paye et considère leur métier comme du traitement de déchets à recycler. L incompréhension d'un couple qui a trop d'année de désaccord. Le dialogue sourd de la haine entre les uns et les autres. Ceux qui sont devant, et ceux qui sont derrière les barreaux et qui n'ont pas la valeur de quelques secondes d'attention.....
Alors dans l'étroitesse de ses murs, celui qui avait si peu d'attention et dont les cris n'ont pas été entendu, à décider de ne plus s'exprimer et de prendre de la hauteur. il a décidé de s'occuper une dernière fois de lui-même. Son corps qui dérangeait la société, sa famille et tout l'ensemble de l'univers, va rejoindre la galaxie.
Pour y arriver, il a commencer par refuser la sortie promenade, pour mener à bien son plan. Il savait qu'il pourrait alors être seul un moment. Une fois les gardiens passés, il avait le loisir de ses actes. Sa conscience l'encourageant dans sa voie, il a retiré le pantalon de jogging qu'il avait sur lui, et est allé l'accrocher sur sa grille. Le plus haut possible, puisque le résultat et de justement aller au ciel.
Un noeud de chaque côté, sur la grille et autour du cou et le tour est joué. Il a grimpé sur le lavabo, pour faire le grand saut. un peu d'élan et il passe de l'autre côté.
Je vous ai bien eu ! J'ai réussi à m'échapper ! Vous ne retrouverai plus que l'enveloppe de mon corps !
Je suis parti bien plus loin que la cour grillagée que vous m'aviez proposé une heure plus tôt. À l heure qu'il est , je suis loin et vous vous avez du boulot. À écrire vos rapports et à faire les innocents qui ont fait correctement leur travail.
Pourtant vous êtes coupable de n'avoir pas entendu mes appels d'amour à votre égard. Je voulais juste exister et être heureux mais je n'ai pas eu de chance de trouver devant moi les bonnes personnes aimantes et attentionnée qui auraient pu entendre mes plaintes, et donner un sens à mon existence.
Mon corps est le témoin de mon absence, vous ne pouvez constater que l'évidence. Je suis bel et bien parti et je voudrai simplement vous dire que parfois la vie ne tient qu à un bout de pantalon.
Elle est fragile, et c'est notre façon de la regarder qui la rend acceptable ou inacceptable ! Je ne suis plus mais j existe encore dans les murs de la prison où le sang coule derrière la peinture. Je serai un fantôme de plus à hanter les lieux, mais cette fois je n'ai plus de menottes, je peux circuler comme bon me semble. Je peux insulter les gardiens sans recevoir de rapports.
Au suivant......

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Tony Queen


C est venu petit a petit, cela a démarré quand j’étais petit
Un sentiment avec moi tout le temps, qui m’accompagne dans la vie
Je me suis dis, c est pas possible, pourquoi c’est dur le lundi !
Le mardi, le mercredi, le jeudi Et les autres jours aussi
Pour quelle raison, je me sent coupable c’est dit
Ma conscience fonctionne t elle mal ? Mon esprit est il gris ?
Aujourd’hui, l’heure des choix à sonné pour moi
Il est grand temps que je me pardonne, que je m’assois
J’ai besoin de me libérer de cette prison dorée
Celle ou je me suis enfermée depuis toutes ces années
J’ai enfin la possibilité de récupérer la clef
De toutes mes inquiétudes, de toutes mes incertitudes passées
Il est nécessaire de trouver le courage pour affronter
Ma colère, mes angoisses et ma honte d’exister
Enlever cette rigidité à ne pas accepter
mes failles, ma souffrance et en faire une force, une alliée
Tiens moi la main, aide moi à être moi demain
Même si ce que je veux être cela fait rire les copains
Un garçon qui chante comme une fille
Cela peut surprendre c est pour cela que je me défile
Il y a pire comme situation de ne pas se sentir dans son pantalon
Je passe trop de temps dans la salle de bain avec mon savon
a me laver, mais la honte ne s enlevé pas en frottant
Trop étroit dans ses sous-vêtements, trop sensible aux frottements
Qui peut me blâmer de vouloir toujours repousser l’échéance au mois suivant
Accepte moi comme je suis, c’est ainsi
J’ai pas choisi cela s’est fait petit a petit
C’est pas si grave je te le dis
Rien ne change sauf qu’aujourd hui je te l’ai dit
J’ai des manières qui suggére le doute
Un goût particulier pour la sensibilité un vernis au dessus de cette croute
Aujourd’hui j ai trouvé ce qui m à bloqué pendant des années.
La clef est la confiance, elle ouvre des portes.
l estime de soi permet de franchir les difficultés avec sérénité.
je peux en parler car je suis passé de l autre côté, j ai choisi la liberté.
plutôt qu attendre la retraite ou la fin de ma vie dans cette cage dorée.
j ai franchi la grille quitte à ne plus avoir ma gamelle pleine à heure fixe.
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Défi
Tony Queen

Depuis ma tendre enfance, je suis insignifiant.
En effet, ma présence ne semble gêner personne mais n’est pas non plus remarquée.
Mon physique est commun, mon comportement est discret et le monde s’agite autour de moi sans que j’ai beaucoup d’interaction avec lui.
Mes résultats scolaires moyens n’ont jamais attiré l’attention, je me souviens que mes professeurs indiquaient sur mes bulletins : éleve sérieux, résultats satisfaisants.
Lors des soirées disco appelée boom à mon époque, c’était toujours le même rituel lorsqu’une musique lente appelée slow en anglais se faisait entendre sur le mange-disc du copain organisateur. Les jolies filles passaient devant moi, sans me voir pour se diriger vers mes copains plus attirant. Je restais ainsi prostré sur ma chaise à attendre que finisse la chanson.
à l’école encore, lorsqu’une question était posée par le professeur, je restais en retrait, attendant que les autres répondent persuadé que ma réponse ne serait pas comprise. Que mon avis n'avait aucune valeur, n'intéressait personne.
IL faut dire qu’à la maison, je devais me taire, car mon père était alcoolique. Je ne devais pas répondre à son monologue afin de ne pas créer de dispute qui pourrait avoir des conséquences. Ma mère m'envoyait dans ma chambre, pour éviter les conflits. je devais me cacher, m’isoler pour taire les mots que j’aurai pu prononcer.
Dans ce contexte, pas facile d’avoir une grande estime de soi, et par la suite étant adulte de s’affirmer.
quand il a fallu faire un choix pour mon existence, j’ai continuer à fuir qui j’étais et je me suis retrouvé enfermé dans une carrière de fonctionnaire dans l’univers carcéral.
Cet endroit pas si inquiétant au début, a au fil des années tissé sa toile dans mon esprit. tel un poison noir remplaçant chaque goutte de mon sang.
J’étais peu à peu convaincu que je n’étais bon à rien et que je ne pouvais rien faire d’autre pour gagner mon existence.Il me fallait alors attendre patiemment la retraite puis la mort car avec les conditions de travail dans un stress permanent, il ne faut pas trop compter sur une espérance de vie au delà de 66 ans. statistiques de l’administration pénitentiaire.
Pourtant à l’Aube de mes 48 ans, je suis sorti de cet enfer. Il m’en a fallut du temps afin que ma parole soit écoutée, que mes maux soient pris en compte. Encore une fois, j’étais transparent, les seuls interlocuteurs étaient les personnels du service des ressources humaines. ILs m’ont reçu de nombreuses fois, faisant mine de s’occuper de mon cas, de m’écouter, de prendre en considération mes demandes mais ils ne faisaient que se divertir devant le déplacement d’air que mon agitation dans leurs locaux provoquait.
Avec le soutien de mon psychologue, j’ai pris la décision de ne plus parler mais d’écrire une lettre en recommandée qui a scellée mon départ.
Aujourd’hui, je me sent léger, encore plus insignifiant puisque je n’ai plus de travail.
Je me persuade que je peux changer le monde car même si je suis moyen en tout et que personne ne me remarque. Je sais qu’au fond de moi, j’ai une petite différence qui me rend un peu spécial et qui peut être sera un jour reconnue.
Peut-être par vous qui avez lu ce texte…..
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

j écris pour exprimer ce qui est en moi, pour coucher sur le papier une infime partie de ce qui me traverse l esprit. j ai envie de partager avec d autres ma sensibilité, ma vision du monde, les images qui se bousculent et qui une fois couchée sur le papier reste figée et peuvent être corrigée si elles ne sont pas pertinentes.
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