Proses & Maux
Auteure de proses fictives, ou presque.
Recueil en cours d'écriture ... "Proses & Maux"
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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus
Œuvres
Il me répétait souvent, je me souviens, ton combat est mon combat. C'était beau, tellement beau. Il m'a tant aidée, supportée, soignée. Il restait des heures à mes côtés dans la salle de bain, dans la chambre ou la cuisine. Il m'entourait de ses bras. Il me rassurait, me murmurait des mots doux. Il savait chacune de mes douleurs. Il connaissait ce regard de souffrance dès les moindres débuts de crises. Il était là, tellement présent. Il me défendait, quitte à se mettre contre les autres. Ceux qui ne comprenaient pas, que je ne pouvais ni boire, ni fumer, ni jouer, ni sortir. Ils se moquaient en partant et lui restait. Il avait ce regard tellement bienveillant. Comme un père, il me berçait pour que je m'endorme. Pour que j'oublie le mal que j'avais en moi, pour que je sois apaisée. Il savait me faire sentir belle et féminine. Malgré la perte de poids et des rondeurs qu'il aimait tant au début... J'étais si bien près de lui. Il passait ses journées avec moi, ses matins, ses après-midi, ses soirées et ses nuits. Et quand il sortait sans moi, il avait toujours son téléphone à porter de main. Il était prêt à venir à la moindre sensation de douleur. Au moindre doute d’une future crise. I
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J'ai les marques de notre relation sur le corps. La douleur en moi ne partira jamais, tu sais. Ces yeux, tes si beaux yeux sur moi. Mais ce regard... Ce désir de me faire du mal. Pourtant tellement de jolis mots, de jolies promesses. Je ne recommencerai pas, me disais-tu. J'y ai cru, plus d'une fois, tu es revenu. Pourquoi rester, pourquoi subir, pourquoi ne rien dire ? Pourquoi hocher la tête quand on me demande si ça se passe bien entre nous, pourquoi baisser les yeux quand un autre homme m'aborde et que tu es au loin, les yeux rivés sur moi. Les mêmes images tournent en boucle dans ma tête, ces soirées devant le miroir à parcourir mon corps et à pleurer sa triste transformation, sa dégradation, petit à petit. Devoir se couvrir le corps, devoir te demander l'autorisation, pour tout, pour n'importe quoi. Cette spirale infernale ne s'arrête pas, c'est toujours plus, ce n'est jamais assez pour toi. T'entendre te plaindre de moi, de mon comportement, à ta famille, à nos amis. Rien ne te satisfait, tu n'es jamais d'accord, jamais content. Tu parles d'amour, de pardonner, qu'il faut oublier, passer à autre chose. "Arrête de ressasser le passé, pense à notre avenir". Tes projets. Nos pr
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De la haine à l'amour, le chemin est long,
Grâce au nouveau jour, la belle saison.
Tant espéré tu sais, le sourire sincère,
Pourtant maintes fois essayé, de plaire.
Sera beau, sera nouveau, il sera nous,
L'enfant nu, l'inconnu, au corps si doux.
L'avenir est proche, tends moi tes mains,
Mais avant, la roche brisée annonce la fin.
Ta bouche, ton esprit et ta voix,
Troublée, je tombe amoureuse de toi.
Poème court et maladroit,
Puisque je pense à toi.
Simplement pour t'exprimer,
Tout cet amour qu'en moi, j'ai.
Amour, mettons les voiles,
Je te suivrai partout mon étoile.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
les mots soignent les maux.