Éther :
« Matériau induisant la fusion des matières biologiques et métalliques, et permettant la sauvegarde des consciences. » Ern Huysmans, créateur de l’Oligopole.

« Substance divine accueillant les âmes, matérialisation terrestre de l’Ālaya. » Djiva Mujaku, Hégémon d’Örn.


La guerre pour l’éther fait rage entre l’Oligopole et l’Hégémonie d’Örn. Les premiers y voient l’opportunité technologique d’accéder à l’immortalité, les autres une substance divine dont le sacrement rapproche de l’Ālaya, la conscience primordiale. Au milieu de ce monde qui lui est étranger, Alma Sato se réveille dans un corps immortel déserté par les émotions. A travers les terres inconnues d’Örn, elle erre à la recherche de son propre corps pour retrouver ses sentiments.

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Le principe même d'un matériau induisant la fusion du biologique et des métaux implique de s'attaquer à l'intégrité des corps (Tetsuo, tu connais). Rien de gore à mon sens, mais un postulat qui peut perturber, d'où la mention "contenu sensible".


Illustration : Wayne Barlowe

Corps Vil des temps futurs, Pablo est enfermé sous la surface pour un crime qu'il ne comprend pas. Condamné à l'ennui jusqu'à l'heure de son Choix, il ressasse sa misère et sa haine envers une société névrosée.







Peinture © Brandon Geurts

Il est bon de s'inspirer de ses rêves pour créer. Telle est la source du génie d'Howard Bresdin, un peintre apathique qui passe le plus clair de son temps à dormir, lorsqu'il ne peint pas ou n'inhale pas la douce fumée de ses cigarettes.
Hélas, il est des entités dans les rêves, des choses à la volonté propre dont il vaut mieux se tenir éloigné. Howard n'imagine pas que les terres oniriques dans lesquelles il aime à s'aventurer soient autres qu'un pur produit de son subconscient. Il devra bien l'admettre lorsque ses rêves seront devenus cauchemars et qu'il ne pourra plus rien contre eux.

Mais il n'est pas fou, il le sait.



Peinture © Brandon Geurts