Ella T.
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de toujours
La plage s'étendait à perte de vue, au loin la mer calme gisait sur cette immensité dorée. Et chaque jour résonnait la même voix. "Ils vont venir Leïla, tu dois les attendre."
Merci à Aude Vesselle, helianthracite et 6_LN pour vos avis avisés et vos corrections !
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Il avait toujours détesté les adieux.
/!\ Ce texte aborde le thème du suicide.
Prenez soin de vous.
/!\ Ce texte aborde le thème du suicide.
Prenez soin de vous.
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Le claquement de la portière souffle l’éclat de ta bise sur ma joue, qui se perd dans mes mèches affolées. Le calme plombant du ciel bleu lointain écrase la carlingue qui t’enserre, t’arrache à mes bras. Ta silhouette salée s’évanouit derrière cette vitre teintée, ton souffle s’éparpille dans l’espace clos des quelques mètres qui nous séparent, comme une cruelle torture ton pouls s’estompe, s’extirpe de ma poitrine – le moteur s’enclenche – crevée, tu me laisses crevée sur ces graviers secs, sans toit, sans toi, prends-moi, gît là. Comment te dire – et tes yeux – et que dire ? – ce vœu pieux qui se vautre sur ma peau et glisse et coule et dérape entre mes doigts démunis, dépités ; de ta douce odeur délassée, j’entrevois la fin – reste – que je me répète en psaumes rétifs. J’enrage. Que tu ne brises pas cette vitre, que tu ne reviennes pas en courant, que tu ne te retournes pas, que tu ne taises pas le bruit des roues, que tu me déchires, que tu m’arraches ces larmes fantômes, que tu ne m’enfermes pas avec toi, que tu ne t’abandonnes pas avec moi, que tu disparaisses à ma vue, que tu me laisses seule, que tu me laisses seule, et dans toute cette nature, morte. * Tu as laissé le vide
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Quelle force la parcourait ! Il lui semblait qu’en cet instant, la terre tremblait d’hébétude ; ou bien était-ce elle qui, de son poids délestée, inquiétait la quiétude ?
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