Grandes maisons, grands destins, mais de trop grandes folies ont percé le voile d'un lieu mystique et égaré. Si égaré que les conséquences sur le monde entier n'auront bientôt plus de secret pour personne. Il y a beaucoup d'amour souhaité, comme il y aura tout autant de destruction de sa part. Que serait un conquérant dans un monde où il n'y a plus de lieux à conquérir ?

Des cris de foules assourdissants, un arbitre qui donnait le tournis et un adversaire si épais qu'il cachait les projecteur autant qu'il gachait toute l'énergie qu'on mettait vouloir le mettre au tapis. Dans une cage de barbelés, avec les pieds dans le sable, l'arcade ouverte et les poumons qui ne trouvaient plus d'air, Igno Luxbel, un jeune aigri à deux doigts de la défaite relativisait sur sa vie. Un chien maigre qui donne son sang à cette chienne de vie, le bien le mal c'est pour les chanceux, ceux que les dieux n'ont pas oubliés. Ceux qui ressentent les coups du karma. Pour Igno, boxeur ayant perdu sa license depuis des années et évoluant dans le fond des cercles clandestins, c'était le poing de Chinggis Nishad cet énorme mongolien qui venait de faire rebondir son cerveau dans sa boîte cranienne. Il était par terre et le sang autant que le sable s'incrustait dans sa bouche. C'était reparti pour une éniéme commotion cérébrale. " Bordel de dieu ! Elle était pas si bête cette idée d'être moine ! "
Une dernière idée qui l'entraîna dans un rêve bien trouble à vrai dire.
Tout aussi ridicule et étendu de façon pathétique que dans la réalité, Igno était au pied d'un vieux barbu géant. " Mon ombre, où étais-tu donc passée durant ces millénaires ? Tu t'es perdu toi aussi. N'aie crainte, ta vie s'apprête à changer. "
Puis, des corbeaux s'extirpèrent soudainement des yeux, du nez, de la bouche et de la barbe de la vision dantesque pour venir noyer Igno Luxbel sous leur plume.
Il se releva en toussant, rammassa une poignée de sable et la serra pour se convaincre qu'il était en vie.

Fortement dérangé par son rêve et ses douleurs Igno serait marqué par cette image de sa solitude, la bouche ouverte dans ce sable puant.

Dans ses yeux il y a l'outre-mer.
Le temps s'écoule, je loupe les heures.
D'entrée de jeu, ah tout de même.
Ça fera danser toutes les fleurs.
Tant que ton coeur bat, tant que la musique vit.
Au pire c'est l'heure du débat, ou de la mutinerie.
On détruit des mondes pourquoi en construire d'autres en ligne?
T'es le plus beau des cygnes, dans une marre pleine de crocodiles, où tu te retrouves à un contre mille.
C'est le compromis, le monde est sauvage fallait pas le contredire.
Contradiction, à me disputer avec mes rimes.
Contrats fictifs, ces jeux truqués qui te parlent mérite.
Comble de l'addition quand l'on obtient que des mimes.
Des combats sur le ring, ça aura du sens si on parle d'élite.
Je sais qu'il faut pas tout dire c'est mieux, limite c'est vieux.
personne a dit qu'ouvrir des livres te garderait d'ouvrir le feu ?
Alors même que la vérité peut parcourir les cieux.
Que dans les pages du plus beau d'entre eux il a dit couvrir nos fautes.
Garder le meilleur et le meilleur est un souvenir des autres.
La différence entre le loup et l'hommme c'est qu'il épargnerait pas l'agneau même pour un million de dollars.
Tirons nous de là. on est 8 milliard de connards, qui comprenent pas qui comprend quoi dans ce trillions de foutoirs.
C'est la belle ou la braise, la baie ou la bête, au bout du couloir.
La fin tout au bout du passé lorsqu'il fait tout noir.
Ce vent c'était l'espoir. Je redémarre vers le sunset sur le boulevard.

Dans ses yeux il y avait l'outre-mer.
La route continue là où je me perds.
Après la boue, après les trous, après l'éclair.
Se sortir de l'apnée, plonger dans des thermes.
Je l'y retrouverai peut-être, ou je livrerai bataille.
Ou bien j'y retournerai pour me libérer de la faille.
Elle me connait pas mais je vais délivrer ma femme.
J'dois déclarer ma flamme , je délirai avec tout ces non-sens.
J'ai trouver le bon sens, mais t'as vu venir le drame.
C'est beau les îles mais putin j'ai plus d'essence.

Du coup j'me pose ça me détend, j'y crois encore pour ma défense.
Aujourd'hui ou demain c'est lequel que je dépense ?
Pile c'est l'apocalypse, face tout s'arrête ça va dépendre.
La suite du voyage dans les orbites ?
À la fin du mirage tout est hors cycle.
Et parmi mille merveilles
le rêve né et meurt là où le rêve est éternel.
Nom de dieu, heureusement j'ai mis le réveil.