J'avais une idée d'histoire qui me trottait dans la tête et puis un jour, en relisant un écrit que j'avais déjà publié, "La cabine de piscine", elle a commencé à prendre forme.
Le premier chapitre reprend donc un texte posté en réponse au défi "L'homosexualité", pour ceux qui avaient réclamé une suite, la voilà...

2017 : Lucas et Arthur sont en terminale dans la même classe, mais ne se fréquentent pas vraiment et si une simple cabine de piscine en décidait autrement...

2022 : Thomas, étudiant en fac de sport, multiplie les rencontres d'un soir, tout en espérant rencontrer quelqu'un qui l'accepte...

Cinq ans d'écart, mais une seule histoire...

– Dépêchez-vous ! Les garçons, c’est votre vestiaire qui est en réfection cette semaine, vous prendrez donc les cabines individuelles. Mettez-vous par deux, qu’on ne perde pas trop de temps. Je jette un coup d’œil à Arthur qui se trouve juste à côté de moi et même si ça ne semble pas particulièrement l'enchanter, il entre avec moi dans la cabine juste à côté de nous. Arthur est arrivé au lycée en début d'année scolaire. Il a loupé son bac l'année dernière et ses parents ont décidé de le mettre "dans le privé pour qu'il se mette enfin à travailler", dixit Julie. Arthur est mon opposé : sportif accompli, sûr de lui et avec surtout un physique qui lui permet d'attirer les regards de toutes les filles de terminale. En quelques semaines, il avait réussi à obtenir le numéro de plus de meufs que moi en sept ans de scolarité à Charles de Foucauld. Bien évidemment, comme tout garçon populaire qui se respecte, il ne s'intéresse que très peu aux gens comme moi. Je crois qu'il m'a adressé trois fois la parole depuis le début de l'année scolaire. Une fois pour me demander si j'avais fait le DM de physique et bien évidement pour me "l'emprunter afin de vérifier ses réponses". Une deuxième fois p

Inspiré au départ d'une photo, que je n'ai plus malheureusement. Reste un petit texte, un teknival, du bruit et beaucoup de tristesse...

Je te déteste, lorsque la lumière du matin n’éclaire plus ton visage.
Je te déteste d’avoir crié que tu voulais me quitter.
Je te déteste de tourner la page.

Je te déteste, lorsque tu passes devant moi et que tu m’ignores.
Je te déteste d’avoir décidé sans même hésiter.
Je te déteste de dire que j’ai tort.

Je te déteste, lorsque tu ris et que ce n’est pas grâce à moi.
Je te déteste d’avoir cédé à la pseudo-normalité.
Je te déteste de n’être plus mon roi.

Je te déteste, lorsque tu vis alors que moi je suis sans avenir.
Je te déteste d’avoir préféré la fuite à la réalité.
Je te déteste de me faire soufrir.

Je te déteste, lorsque le soleil se couche et que tu n’es pas là.
Je te déteste d’avoir oublié, comme une necessité.
Je me déteste de t’aimer Nicolas.

En réponse au défi "Et si on faisait un acrostiche !"

Un matin, une nouvelle journée qui commence,
Mais ça fait des années qu'elles n'ont plus de différence.
J'ai cru pouvoir résister, garder un peu d'humanité,
Mais je l'ai sans doute mérité, n'ayez aucune pitié !

Maintenant, je sais que les actes ont des conséquences,
Je connais leur impact, j'en ressens la violence.
Des journées à réfléchir pour pouvoir ensuite l'écrire,
Car j'avais besoin de le dire, et après j'ai voulu mourir.

Par malheur ils m'ont sauvé, condamnant mon espérance
De pouvoir enfin m'échapper de toute cette souffrance.
Plus tard, d'autres prisonniers m'ont plusieurs fois violé.
Je ne les ai pas empêchés, c'était un juste prix à payer.

J'ai ensuite cherché un dieu qui m'apporterait la délivrance,
Me regarderait avec des yeux où je lirais de l'indulgence.
Ça aurait pu me suffire, mais finalement ce fut pire.
Nuls bras ne s'ouvrirent, personne pour m'accueillir.

Un matin, une dernière journée qui commence,
Dans une heure je vais mourir, seul, dans l'indifférence.
Je le savais, c'était décidé, j'étais depuis longtemps condamné.
Je n'ai plus rien à espérer, dans une heure tout sera terminé.

Il y a un coffre perdu dans la jungle de mon cerveau, Et si je m’autorise à l’entrouvrir, c’est sans le regarder. Sa lumière était belle, pleine d’espoir et de liberté. Je le referme pour ne pas me bruler à nouveau. Un jour, j’ai cru pouvoir te faire une vie souriante, Que je pourrais t’aimer et te montrer ma loyauté, Que par ma présence si douce et rassurante, Je saurais t’apaiser, et même t’aider à t’accepter. La liberté à un prix ? Alors moi je ne vaux rien. Et si l’espoir fait vivre, moi je n’existe plus. Pourtant, j’ai pensé y arriver et même j’y ai cru, Mais leur bêtise m’a couté l’amour, le tien. Et c’est sans pouvoir ni rien faire, ni rien dire, Que je t’ai sans aucun doute, à jamais perdu, Et tout ça, faut-il en pleurer ou bien en rire, Sans même ne t’avoir jamais ni vu, ni connu. Si certains sont juges sans en avoir le marteau, Moi, je suis à la fois victime et coupable désigné. Celui qui n’a pas d’autre choix que de se résigner, À voir une histoire se commencer et finir aussitôt. Il y a un coffre perdu dans la jungle de mon cerveau, Sa lumière est belle, pleine d’espoir et de liberté, Et si je m’autorise à l’entrouvrir, à regarder à nouveau, Tu ne seras jamais là pour qu

Je rêve d'un pays qui serait le monde, Avec pour unique frontière le ciel. Pour abolir ces lignes artificielles, Qui tuent et de haines nous inondent. Je rêve d'un monde appartenant à tous, Aux plus forts comme aux plus miséreux. À tous ceux qui, malchanceux, Ne sont pas nés dans des contrées où tout pousse. La France peut-elle vivre repliée sur elle même ? l'Europe est-elle grande si elle se ferme aux autres ? Toutes ces terres sont-elles les nôtres, Ou appartiennent-elles à l'espèce humaine ?

Micro-nouvelle à partir de l'image du mardi : https://pixabay.com/fr/photos/femme-silhouette-570883/

Petit poème perdu (et retrouvé) que j'avais écrit en réponse à un défi : https://www.atelierdesauteurs.com/defis/defi/1334942158/-les-fantomes-ne-sont-pas-les-seuls-a-errer-dans-les-cimetieres--