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Stanor

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Œuvres

Stanor

Ceci est une fanfiction se déroulant après l'histoire des Ailes d'Émeraude d'Alexiane de Lys. Si vous ne les avez pas lu, courez réparer cette erreur ! Non seulement vous passez à côté d'une histoire extraordinaire, mais en plus cette fanfiction risque de vous spoiler !
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Stanor
Ahkrin, un jeune garçon élevé par un Dragon nommé Vodahmin , est un jeune homme doté de pouvoirs hors du commun.
Roderick Thenos est un Sorcelame - un chevalier magicien au service du Roi, chargé d'enquêter au sujet d'un mal mystérieux qui contamine la terre et tue la Nature, source de magie.
A priori, rien ne semble lier ces deux personnes, mais une ombre terrifiante va s'abattre sur le royaume d'Ylene et le plonger dans la terreur.
Seules des personnes hors du commun pourront sauver le royaume.
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Stanor

Je suis debout sur les toits de Paris. Les nuages grondent et une fine pluie grise commence à tomber sur la ville. Seul le sifflement du vent se fait entendre, qui s’immisce dans les ruelles, les fenêtres, et les plus minces fissures. Le ciel gronde et s’illumine. J’observe la grande rue en contrebas : quelques personnes qui se hâtent de rentrer chez eux ou, au contraire, d’aller au travail. De rares voitures traversent la route, leur grondement se rajoutant à celui de l’orage. Ma cible se trouvera bientôt parmi elles. Je regarde ma montre : elle doit arriver dans quelques minutes. Ma cible. Comment expliquer cela ?
Nous sommes à Paris, en 2036, et la capitale est désormais contrôlée par la BAR : la Brigade Anti-Rebelles. Grâce à l’incompétence des politiques, la ville est aux mains de cette nouvelle unité militaire. Les quelques gens qui ont un emploi sont payés une misère, travaillent quatorze heures par jour, et vivent dans des conditions exécrables. Les autres vivent à la rue et meurent souvent au bout de deux semaines. Les riches et les personnes puissantes, eux, n’ont pas besoin de travailler, le luxe vient à eux. Ils se contentent de compter leur argent durement gagné grâce à ceux qui travaillent pour eux. Nous, nous sommes chargés de protéger le peuple. De faire changer les choses.

Nous sommes les Assassins.

Un grésillement retentit dans mon oreille en me faisant sursauter : on me signale que la cible arrive. Je fais signe à l’immeuble d’en face, et des ombres se mettent à bouger devant les fenêtres. Mes coéquipiers : Ombre, Rapière et Sniper. J’active mon micro et murmure des instructions. Stupide, je sais, nos écouteurs ne peuvent pas être espionnés par la BAR et la cible ne risque pas de nous entendre.

— Sniper, à mon signal, tu crèves un pneu. Dès que la voiture se plante contre un mur ou un poteau, Rapière fonce sur les gardes du corps. Ombre, tu attendras la cible dans la ruelle en face, il va sûrement essayer de s’enfuir. Je prêterai main-forte à Rapière.
— Bien compris le bleu, me répond Rapière de sa voix rauque. Si on foire cette mission…
— Alors je ne serais pas un Assassin et vous pourrez me considérer comme mort, terminai-je à sa place.
En effet, si la mission était un échec, non seulement je n’aurai pas réussi à devenir un Assassin, et donc je devrais retourner chez moi en oubliant l’Ordre tandis qu’il m’observerait pour s’assurer que je ne dirais rien à la BAR, mais en plus je serai tenu pour responsable de la mort des autres. Donc, je ne devais pas me louper.
Un moteur retentit au coin de la rue. Je m’empresse de sauter sur l’escalier de secours en contrebas. Je me relève ; la voiture est dans mon champ de vision. J’attends un peu, puis je fais un mouvement de tête à peine perceptible avant de descendre les escaliers. J’entends un bruit de métal, comme si on faisait tomber un boulon par terre, puis le bruit caractéristique d’un pneu qui se crève, aussitôt suivit d’un vacarme énorme : la voiture s’est encastrée dans un mur. J’atterris sur le trottoir. Je vois Rapière foncer sur les deux gardes du corps qui ont à peine le temps de sortir de la voiture. Le chauffeur est mort dans l’accident. Je vois la cible se diriger vers une ruelle. Il disparaît dans l’obscurité avec un petit cri. Ombre est décidément efficace. Je dégaine une épée et cours vers un des gardes du corps. J’arrive dans son dos. Il ne m’a pas vu, ni entendu. L’occasion parfaite. D’un coup net, je plante ma lame dans son cœur. Rapière tranche la gorge de l’autre, qui pousse un gargouillement horrible.
Ombre sort de la ruelle. Je l’interroge du regard, elle acquiesce. Nous avons ce pour quoi nous sommes venus. Nous retournons dans la ruelle où se trouve le cadavre de la cible. Une fine tache de sang, à peine perceptible dans l’obscurité, salit son costume blanc. Elle sait faire son boulot. Nous remontons sur les toits et nous nous dirigeons vers le QG de l’Ordre. Heureusement pour nous, la BAR ne surveille pas les toits, ce qui nous permet de nous déplacer presque librement. Sniper se tourne vers moi et me dit de sa voix traînante :

— Et ben, il s’en sort pas si mal le petit nouveau !
— Je crois qu’on peut dire que tu as réussi le test, dit Ombre en souriant légèrement (ce qui est déjà un exploit venant d’elle).
— Carrément qu’il l’a réussi ! enchérit Rapière. Peu de recrues arrivent à gérer une mission d’interception aussi facilement. T’as du potentiel mon gars, on va tout faire pour l’exploiter au mieux. — Vous comptez m’exploiter comme un vulgaire esclave des Aristo ?
— Bien sûr, qu’est-ce que tu crois ? répondit-il en riant assez bruyamment.
— Si vous pouviez baisser le volume, marmonna Ombre. Sinon la BAR va nous repérer et Sabre finira effectivement esclave des aristocrates. Ça serait bête non ?
— Dommage, en effet, lui répondit Sniper.

Nous continuons notre route en silence. Dommage, je préfère les moments où on rigole un peu, ça nous détend et nous permet d’oublier l’horreur de notre boulot. Nous apercevons le drapeau noir accroché à une antenne : cela signifie qu’il faut traverser encore trois toits en direction du nord pour arriver au QG. Après quelques minutes de course, la trappe est en vue. Nous nous laissons glisser à l’intérieur, en atterrissant par une roulade. En me relevant, je vois Sniper se frotter le dos en grognant. Ce type n’a jamais été très souple. Ombre attend que tout le monde soit debout, puis pousse la porte donnant sur la base secrète de l’Ordre.
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Avec Pardonne moi, car j'ai péché....
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