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Une citations chaque jour...(où presque ;)
P.S: Vous pouvez aussi me proposer des citations

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Balade dans la neige, balade dans le froid début d'une aventure, j'espère qu'elle vous plaira.

Un cri retentit dans la chambre d'hôpital aseptisé, l'homme qui patientait à côté ne put retenir un sursaut, et passa une main moite à son cou pour desserrer son élégant costume.
Fébrile, il jeta un coup d'œil à sa montre, tout en essayant de rassurer l'adolescent qui, comme son père, se dandinait nerveusement. Du personnel entrait et sortait de la chambre au pas de course, sans prêter attention au père et son enfant. L'homme jouait nerveusement avec sa montre, tandis que l'adolescent regardait son père qui lui même regardait la porte qui avait cessé de continuellement s'ouvrir. Un silence envahit les lieux, et, rapidement, des murmures s'élevèrent. L'homme redevenu soudain enfant marcha discrètement jusqu'à la porte, et colla son oreille à celle-ci, essayant désespèrement de saisir ce qui se disait à quelques mètres de lui.
-...hémorragie...
-...lui dire...
-...le pauvre...
Une voix tranchante s'éleva,
-J'y vais !
Les murmures reprirent de plus belle tandis que l'adolescent rejoignait son père, qui tentait de comprendre ces chuchotis.
La porte s'ouvrit brutalement sur un homme dans la soixantaine, les cheveux blanc tirés et le visage sévère. L'élègant, surpris, ne put reprendre son équilibre et s'effondra au pied du vieil homme, il se releva rapidement, écarlate. Son sérieux retrouvé, il s'addressa au médecin.
-Alors.
Le vieux médecin ferma les paupières pour se donner du courage, puis le regarda droit dans les yeux.
-Elle est morte. Je suis désolé.
-Pouvez-vous répéter ? dit-il d'une voix faible.
-Le bébé est sauvé, elle est morte en couche, mes félicitations et condoléances.

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J'aimerais déserter ce mont de regret,
Je ne suis pas mort,
Juste enseveli sous les remords.

J'aimerais remonter,
Mais leur poid me fait suffoquer,
Et m'empeche d'avancer.

Lettre pour ma famille
Mes amis et camarades
Je tiendrais pour vous

Essai de haïkus

Tu es dans un petit pot de terre et tu brilles de rayons de verdure, mais comme n'importe quelle lumière, tu étends aussi les zones d'ombre. Tu crées derrière toi de vastes étendues désertiques. Mais tu agis, comme un phare. Tu guides les nouvelles plantes vers le ciel avec tes belles feuilles imprégnées de bonté. Tu ne te rends pas compte des ombres qui gagnent du terrain et prospèrent dans ton dos.

Quand les enfants avaient la joie de vivre et les parents le sourire aux lèvres.

Je ne réussirait jamais à retranscrire leurs sentiments, mais j'espère que cela conviendra.

19ème chapitre de "Les couleurs de l'humanité ".

Histoire d'un d'amoureux éconduit et qui le prend avec légèreté. Tant pis, la vie n'est pas finie !

Une fleur portée,
Par courant et marées,
Un jour la mer la déposée,
Au pied d'homme assis...

Jeu d'enfant, sur la plage, c'est ça la lucidité de l'innocence !

La fleur a échouée,
Sur une petite plage bordée,
D'une rangé de palmiers...

J'aurai aimé te répondre,
J'aurais aimé te dire, moi aussi.
Mais la vie nous a emportés,
Son torrent j'ai dévalé,
J'ai tendu la main,

Voyez dans ses prunelles couleur nuit, briller une étincelle de folie.
De ses griffes recourbées, il est prêt à vous emmener.
Et dans le noir de la nuit il est tapi, cette lueur de folie, c'est lui.
Il a la tristesse dans le cœur et la haine dans la tête.
Il veut votre esprit, vous harponner dans les limbes de la folie.
Une ombre dans votre sillage, il s'accroche à vous.
C'est votre fardeau, votre part de folie.

Un an,
Un an que Gaël a cessé d'aimer,
Un an qu'il crie en silence.
Un an que l'avion a plongé.