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JohannT

Défi
JohannT
Je m'appelle Blandine, et pour moi, la propreté, c'est important, qu'on se le dise ! Depuis les cinquante-deux années que je foule cette terre, s'il y a une chose dont je peux m'enorgueillir, c'est bien d'être irréprochable sur l'hygiène et la propreté de mon environnement. Déjà toute petite, ma chambre était impeccablement rangée, je dépoussiérais mes jouets chaque jour, je passais l'aspirateur (d'abord un " faux " façon jouet, puis j'ai eu mon premier " vrai aspirateur " - le plus beau jour de ma vie soit dit en passant - à l'anniversaire de mes 4 ans) tous les jours et je cirais le bois de mon lit chaque semaine. Bien sûr j'ai gagné en rigueur et en précision avec l'âge. Je ne suis pas mariée, ou plus exactement, je l'ai été, avec un homme qu'on avait choisi pour moi, sois-disant bien sous tout rapport... mon oeil oui ! Être médecin ne signifie pas forcément avoir connaissance des règles de bienséance. Etait-ce de ma faute, à moi, si il ne portait pas systématiquement ses chaussons en pénétrant dans le salon, laissant traces de pieds et peluches de chaussette dans son sillage ? Etait-ce moi qui était en tort lorsqu'il avait l'indécence de poser son verre d'eau gazeuse à même le
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JohannT
Alors qu'elle rentre tardivement de son travail, Pauline se fait aggresser sur le chemin du retour par un homme qu'elle n'avait jamais vu et qui semble pourtant la reconnaître

Le lendemain, elle est retrouvée morte juste à la porte de sa maison. L'auteur du meurtre, un homme bien plus agé qu'elle, est arrêté et affirme que la jeune femme lui a fait des avances par internet.
Sophie, une ancienne membre des forces spécialisée en cyber-criminalité, licenciée depuis plusieurs années et proche de la victime va mener l'enquête avec ses moyens limités pour remonter jusqu'à l'usurpateur...
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Défi
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Quand la mort frappe à la porte du "relais des faucheuses", c'est toujours avec le sourire car elle sait alors qu'elle va passer une bonne soirée.
Elle se tenait là, devant la grande porte de bois de la taverne, immobille, attendant patiemment que quelqu'un vienne lui ouvrir. C'était la règle du lieu, on ne rentrait jamais sans y avoir été invité.
S'appuyant sur sa faux, car ses jambes lui semblaient terriblement lourdes après une dure semaine de travail, Elle se tenait néanmoins tout à fait droite afin de paraître la plus haute possible. Après tout même si elle allait rencontrer ses semblable et même si elle était fatiguée, elle mettait toujours un point d'honneur à paraître le plus digne de sa fonction possible, du moins dans un premier temps...
Enfin, elle entendit derrière l'entrée le bruit d'un verrou que l'on déverrouillait et une silhouette apparut dans l'entrebâillement de la porte qui s'ouvrit lentement. Bien que la forme eut été masquée et encapuchonnée comme elle, elle senti néanmoins que sa collègue lui adressait un grand sourire.
-Ah ! Mais c'est Jeannine !
-Contente de te voir Ginette ! répondit Jeannine, j'espère que les boissons sont prêtes, je suis assoiffée, j'ai adoré ton "Death on the Beach" la dernière fois, il me tardais d'y gouter à nouveau !
Ginette ne répondit rien, sous son masque blanc, Jeannine devinait une expression gênée.
-Ah tu n'en a pas ? dit-elle en passant à travers la porte, ce n'est pas grave, ta "Piña Malaria" fera tout aussi bien l'affaire.
-Chut, moins fort !
-Que se passe t-il ? s'etonna Jeannine.
Ginette marqua un léger silence avant de simplement répondre :
-La cheffe est là...
Et voilà comment saper tout l'enthousiasme de Jeannine ! Elle qui s'était fait une telle joie de boire jusqu'à ne plus savoir tuer droit ! La perspective d'une soirée de fête et de beuverie s'était transformée en un rien de temps en ce qui semblait être une réunion tout ce qu'il y avait de plus "mortelle". Elle soupira avant de suivre Ginette qui la conduisit dans une grande salle, celle dans laquelle elle avait l'habitude de se saoûler "à mort" avec les autres morts. Les autres étaient déjà toutes arrivées et assises dans un silence de catacombe sur des chaises disposées en arc de cercle, en face d'un pupitre derrière lequel se tenait Roselyne, la mort en cheffe.
-Bonjour Jeannine, dit-elle d'un ton cordial. Je t'en prie, assieds-toi.
-Bonjour Roselyne, lui répondit-elle tout aussi sobrement tout en s'installant dans la chaise qu'elle lui avait désigné tout en la saluant.
Puis le silence reprit. Roselyne avait, semble t-il, apporté tout un tas de notes et de feuilles de peaux séchées qu'elle tentait de classer dans un certain ordre, laissant craindre le pire quant au cractère ennuyeux de la soirée. La cheffe était d'apparence identique aux autres morts, si bien que n'importe quel mortel aurait bien été en peine de la différencier des autres. De toutes façon, pour un mortel, une mort ou une autre, c'est pareil.
-Bien ! dit Roselyne, merci à toutes d'être venue à notre réunion quinquennalle de la confrérie des Faucheuses. Aujourd'hui à l'ordre du jour et comme d'habitude, nous discuterons de nos résultats obtenus sur les cinq dernières années et nous définiront nos objectifs à venir pour les cinq prochaines.
Elle marqua une pause, comme pour laisser le temps à ses auditrice de prendre des notes, mais personne n'écrivait rien, d'ailleurs, personne n'avait de sang ni de peau séchée pour écrire.
-Je ne vais pas y aller par quatre chemins, poursuivit Roselyne, nos résultats sont dé-ce-vants ! Baisse de la mortalité dans les zones de haut, de moyen et de faible revenus, baisse de la mortalité infantile, hausse globale de la population humaine terrestre ! De nouveaux médicaments sortent chaque années, de nouveaux vaccins, on enregistre une baisse des crimes passionnels, baisse des crimes raciaux ainsi que des féminicides. Mais bon sang, qu'est-ce que vous avez FOUTU ?
La mort assise à gauche de Jeannine prit la parole :
-On fait ce qu'on peut Roselyne, mais notre boulot est de plus en plus dur !
-Je ne t'ai pas sonnée Bernadette ! gronde Roselyne. Regardez un peu ce que font nos voisins : guerre entre la Russie et l'Ukraine, invasion de la bande de Gaza par Israel suite à des attentats du Hamas, mortalité constante en Afrique, hausse du réchauffement climatique dans le sahara, intensification du phénomène "El niño" dans le pacifique sud... je continue ou vous voyez où je veux en venir ?
-Ils ne jouent pas sur le même terrain que nous, se défendit Bernadette, nous n'avons pas la chance d'avoir des vas-t-en guerre au gourvenement ici.
Une voix s'éleva de la chaise située derrière Bernadette
-Sur ce point, je suis optimiste, le président des mortels de notre secteur semble de plus en plus intéressé pour prendre part au conflit.
-Super Léontine, et il va faire quoi ? Envoyer vingt hommes et deux cent milles drônes ? ironisa Roselyne. Pour rappel, les décès mécaniques ne comptent pas.
Léontine semblait vouloir répliquer, mais ne trouvant rien à dire, elle se tut.
-C'est quand même pas compliqué d'augmenter nos chiffres, nos collègues d'Asie nous ont tendu une sacrée perche et nous qu'est-ce qu'on a su en faire ? Eglantine, toi qui est en charge de la maladie publique, tu peux nous donner les résultats de ce fameux virus que la confrérie chinoise nous a gentiment mis à disposition ?
Eglantine, située derrière et à droite de Jeannine essaya de prendre une voix assurée :
-Plus de vingt cinq millions de contaminés annonça t-elle
-Et pour moins d'un pourcent de décès ! tempêta Roselyne en envoyant voler ses feuilles de peaux séchées partout à travers la salle. C'est nul ! NUL !
L'assemblée se tût, quand Roselyne était dans cet état, le mieux était d'attendre que l'orage passe et tout le monde ici le savait. Elle faisait désormais les cents pas derrière son pupitre en marmonnant des mots sous son masque. Jeannine cru comprendre certains d'entre eux, tels que "bande de nulles" ou "qui m'a dégottée des zigotos pareil ?"
Jeannine leva sa main squelettique au bout de quelques minutes.
-Roselyne, dit-elle, nous essayons, tu peux nous croire, mais nous n'y sommes pour rien dans cet échec...
Roselyne se figea, interloquée par l'audace Jeannine pour la contredire ainsi devant tout le monde.
-Ah non, "pour rien", vraiment ?
-Nous avons tout tenté, dit Jeannine de sa voix la plus convaincue possible, nous avons pris possession de bon nombre de mortels afin de créer un sentiment de peur et de méfiance à l'encontre des vaccins, des laboratoires pharmaceutiques et des gouvernements. Nous avons même tué personnellement des personnes qui venaient tout juste de se faire vacciner pour donner du poids à leurs arguments. La vérité, c'était que ce virus était nul, rien à voir avec les bonnes vieilles pestes bubonniques ou du choléra. La confrérie des Morts Asiatique se donne le beau rôle, mais en vérité, c'est que leur maladie ne valait pas un pieu !
Un murmure d'approbation parcourut l'assemblée. Roselyne ne bougea pas, pesant les propos de Jeannine avec intérêt.
-Tu n'as pas tort...finit-elle par admettre. En fait oui, tu as parfaitement raison, ce ne sont pas nous qui sommes nulles, ce sont les autres qui nous mettent leurs propres échecs sur le dos !
Elle regarda ses notes avant de toutes les lancer dans le feu, elles prirents feu instantanément, la peau humaine séchée était très inflammable.
-Au diable les résultats ! lança t-elle comme revigorée, on ne va pas se décourager pour si peu ! Bon la question est, que va t-on faire ensuite ?
-Déjà, on va faire ce que l'on avait prévue pour ce soir, répondit Jeannine, prendre une belle cuite !
Une heure plus tard, l'ambiance de cimetière avait laissé sa place à une cohue et un festival de bruit et de décadence comme seule les morts en avaient le secret. De partout l'alcool coulait, la musique était si forte qu'il était probable que même les mortels situés sur l'autre plan l'entendait. Certaines morts étaient déjà en train de vomir dans les coins du relais. Roselyne elle, se distinguait en sniffant des cendres de crématorium, encouragée par une troupe de six soeurs qui lançaient "Plus ! Plus ! Plus ! Plus ! "
- Ouah ! Qu'est-ce que ça fait du bien ! hurla t-elle une fois sa sixième ligne de cendre inhalée.
Et toutes les autres poussèrent une grande acclamation comme si elle venait de battre le record du monde de victimes lors d'une catastrophe naturelle.
Aucune décision importante ne fut prise ce soir là, hormis que désormais Roselyne passerait la plupart des "réunions" avec elles.
-Et la prochaine fois, je vous ferais goûter mon "Mourirto" ! promit-elle.



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Alors qu'elle rentre du travail au milieu de la nuit, Pauline est abordée par un homme qui croit la reconnaitre. Cette rencontre fortuite tourne au drame lorsqu'elle repousse ses avances.

Le lendemain, la nouvelle de sa mort est annoncée sur toutes les chaines de télévision.
Sophie, une ancienne policière évoluant au sein de l'unité de lutte contre la cyber criminalité, destituée de son poste depuis quelques mois et proche de la victime va mener l'enquête avec ses moyens limités pour retrouver le responsable de cette tragédie.
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"Mes très chers confrères, merci à tout de vous être déplacé pour cette réunion de dernière minute ! Si je vous ai convoqué dans l'urgence, c'est que, et croyez-bien que j'en suis navré, l'heure est grave !"
Je marquais une pause et profitais du silence pour contempler mes pairs face à moi, la mine des jours grave. Si la situation était préoccupante, je me réjouissait, si tant était que cela était possible, de les voir aussi affecté par la triste nouvelle
"En effet, il ne vous aura pas échappé que notre position dans le classement des communautés les plus cools selon le "World Community Time" vient de drastiquement chuté"
Un nouveau silence, et bien que j'espérais cette fois-ci une réaction, n'importe laquelle et aussi infime fût-elle, je ne pouvais m'empêcher de compatir à leur désaroi. Aussi décidais-je de ne pas relever l'apathie générale et décidais de reprendre.
-Vous savez certainement à quel point une haute place dans ce classement est capital : au XXIe siècle, tout est une question d'image, de réputation. on pourrait vendre de la merde en barquette, tant que notre attitude transpire la "coolitude", si "coolesque" qu'elle ne peut empêcher de créer un irrépressible besoin pour quiconque de venir nous rejoindre, ainsi qu'un horrible sentiment de frustration chez toutes les personnes que nous ne jugeons pas assez cool pour mériter de faire partie de nos rangs.
-On est au courant, grommela Nicoolas, mais...
-Comment ça "mais" ? grondais-je, attention à toi si tu ne veux pas prendre la porte
-Là tout de suite maintenant, je ne serais pas contre !
-Ronchonne en silence veux-tu !
-Il a raison, intervint Coolette, assise juste à côté de lui, tremblotante.
-Oh tiens, Coolette, toi qu'on n'entends jamais d'habitude, tu prends son parti ? C'est coolrageux de ta part ! ironisais-je. Mais regarde toi, tu tremble de peur, tu claques des dents et des genoux.
-Je ne tremble pas de peur ! protesta Coolette, je tremble parce qu'on se les gèle !
Je fis un geste de la main pour imposer le silence, il était hors de question que mes partenaires s'opposent à moi, pas aujourd'hui !
-Allons les gars, mettons nos différents de côtés s'il vous plait, il s'agit de remonter la pente
-Il me semble qu'en l'occurence c'est déjà fait... fit remarquer Coolrentin à voix basse mais suffisamment fort pour que je l'entende parfaitement.
Mon agacement repris de plus belle, j'aurais volontiers fait les cents pas si je l'avais pu, mais la vérité était que mes mains étaient collées à mon pupitre, j'optais donc pour une attitude beaucoup plus cool, détendue, m'efforçant de montrer que leur piques ne pouvaient m'atteindre.
-Il a raison, renchérit Nicoolas, mais enfin Coolstantin, qu'est-ce qui t'a pris de faire cette réunion ici ?
Il désigna les alentours avec un grand geste de la main (de quoi se plaignait-il si la sienne n'était pas collée non mais franchement ?) et la vaste étendue de neige qui nous entourait de toute part... du moins pouvions-nous le supposer car le temps n'était pas à la fête, perdus dans les nuages, nous n'y voyions pas plus loin qu'à trois mètres.
-On nous a mis au défi de réaliser une "réunion au sommet" expliquais-je dans un soupir, et pour notre image de marque, il nous fallait bien nous rendre au plus haut sommet de la Coolombie, au sommet Cristobal Colon !
-C'est complètement con... maugréa Nicoolas
-"Complètement cool" tu veux dire, corrigeais-je, et diablement efficace en matière de communication ! Ce n'est pas parce que nous sommes Coolca-Coola que nous devons nous reposer sur nos lauriers ! Nos coolsommateurs veulent du sensationnels, ils veulent qu'à chaque gorgée, la fraicheur de nos sodas leur donnent l'impression d'avoir fait l'ascension avec nous. Que tot le monde prenne un shot !
A ces mots, j'arrachais ma main droite du métal froid qui la maintenait prisonnière en faisant mine de ne pas avoir l'impression que je venais de perdre trois doigts, et but mon shot de Coolca-Coola. En reposant mon verre, je constatais avec agacement que personne ne m'avait imité.
-Oh allez quoi, c'est quand même pas la mort... contrairement à notre boisson certifiée pleine de coolestérol.
-On n'en peut plus Coolstantin, gémit Coolette, on n'en peut plus ! Toutes ces conneries sur la culture...
-La "coolture" corrigeais-je derechef.
Ma remarque provoqua alors un grand "oh !" de désespoir parmis mes confrères.
-Ok bien, se résigna Coolette, ces conneries donc sur la "coolture" d'entreprise, l'image de marque et tout ça, on n'en peut plus !
-Mais nous sommes leader sur le marché, c'est donc que ça marche !
-On était déjà leader avant, répliqua Coolrentin, et si on perd des places dans ton fichu classement, c'est simplement parce que nos boissons sont à chier, voilà ! Mais on reste leader parce que nos consommateurs
-"Coolsommateurs"
-CON-sommateurs ! répéta Coolrentin à haute voix, parce que ce sont des gros débiles qui boivent simplement ce que la pub leur dit de boire !
-Comment oses-tu ? répliquais-je en serrant les dents. Ces coolsommateurs, c'est grâce à eux que tu gagnes autant d'argent, ne l'oublie pas.
-Tu n'as qu'à accepter la demande de rupture conventionnelle que je te demande depuis trois ans et je m'en vais !
-Allons allons Coolrentin, tu es heureux ici
-Mais bordel, je m'appelle Corentin bon sang ! CO-REN-TIN !
-Oui oui Coolrentin si tu le dis. En attendant, je te trouve bien ingrât, grâce à qui as-tu pu rembourser ton crédit étudiant ? Hein, grâce à qui ?
Coolrentin ne répondit pas et baissa les yeux. Ah ! Je venais enfin de rabattre le caquet d'un de ces prétentieux qui trouvaient toujours à redire sur mes méthodes ! Je profitais de cette brève victoire pour mettre ma main dans la poche de mon doublon de laine ( j'aurais bien mis un Cool-way, mais à 5000 metres de hauteur ce n'était pas le plus intelligent, et en plus, c'était le nom d'une marque discount concurrente) et attrapa mon smartphone. Il était temps de poster une photo de la réunion sur nos réseaux sociaux, Facecool et Tik-Cool.
Mais au moment où je voulu appuyer, l'écran ne répondit pas à mes pressions. Logique, je portais des gants...
-Coolette, tu veux bien prendre la photo ?
-Ne prends pas la photo Coolette, lui conseilla Nicoolas
-Prends la photo !
-Ne la prends pas !

Je fus viré quelques semaines plus tard, quand nous perdimes quinze place de plus au classement du "World Community Time", soit disant parce que notre politique RSE n'était pas "cool" et que j'aurais -soit-disant- provoqué la perte de ses doigts à une employée pour cause d'engelure.
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Depuis neuf-cents ans, les vivants vivent reclus au sein de la cité d'Oriaca, leur dernier refuge où ils bénéficient de la protection et de la bénédiction de leur astre divin, l'Oriac, attendant impatiemment la réalisation de "l'Accomplissement"
Chriss, devenu commandant de la Milice pour réaliser une petite vengance personnelle est maintenant prisonnier de ses fonctions qu'il déteste et doit assurer l'ordre dans une ville surpeuplée où les sources de tensions sont nombreuses. Entre rivalité raciales, groupuscules aux agissements suspects et climat de panique, il est lui-même en quête de réponse sur ses origines.
Entouré d'hommes et de femmes qui le respectent autant qu'ils le méprisent, doutant lui-même de ses propres compétences, Chriss n'est pas au bout de ses ennuis...
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