Vic La Louve
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Défi
Qui suis-Je ?
Eprouverez-vous une quelconque once d'empathie envers moi malgré tout ?
Eprouverez-vous une quelconque once d'empathie envers moi malgré tout ?
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Défi
Je sais. Oui, je sais que tu ne comprends pas. Je ressens ton désarroi. Tu n'aimes pas quand ils crient. Même s'ils n'ont pas de sens pour toi, ces mots te font comme des blessures à l'intérieur. Chaque jour est similaire au précédent. Tu n'espères rien. Tu ne parles pas. Cela aussi le fait crier. Elle ça la fait pleurer. L'école est remplie d'enfants qui ne te ressemblent pas. Ils jouent, chantent, courent, et toi tu les regardes, dans ton coin. Souvent on oublie de venir te chercher. Tu restes seule sur le grand banc rouge à regarder par la fenêtre. Tu penses que c'est normal, que tu n'es pas intéressante, que personne ne veut de toi. Chez toi, tu ne fais aucun bruit. Tu ne veux pas qu'on se fache et qu'on te repproche d'être là. Tu te réfugies dans tes quelques livres abîmés qui te parlent d'animaux qui vivent dans les bois. Tu voudrais être un lapin ou un renard, libre, gambadant dans les herbes hautes. Tu redoutes repas où on te met de force de la nourriture dans la bouche, t'obligeant à rester des heures durant sur ta chaise jusqu'à ce que tu aies avalé cette bouillie infame. Aux toilettes, tu rends prèsque toujours ce que tu finis par ingérer. Cela te brûle, mais tu te retie
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Défi
Vivre, ça fait mal. D'abord on grandit, puis on vieillit. Nous prenons petit à petit conscience du sablier qui se vide. Nous vivons tous la brutalité. Nous la connaissons tous cette garce de vie qui nous blesse. Mais parfois, elle s'acharne, telle une hyène affamée se nourrisant de notre douleur. Nous ressortons changés à jamais de ces rencontres. Portant nos cicatrices mentales comme autant de blessures infectées. Ce que nous ne remarquons pas tous, c'est que ces traces invisibles la plupart du temps, sont perceptibles par ceux qui les ont vécues. Comme un écho, nous entendons ces cris muets. Nous nous reconnaissons. Heureux sont ceux qui ignorent ce langage et qui vivent chaque jour comme une nouvelle promesse de joie innocente. Mais innocents, nous ne le sommes plus. Nous avons cette connaissance de l'ombre qui se tapit dans notre âme. Nous faisons alors le choix de la laisser gouverner ou de lutter si tant est que nous ayons encore des armes. Moi je me bats. Et toi ? Je te vois, toi qui me lis. Je te comprends. N'oublie jamais que tu n'es pas seul. Je suis là.
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Défi
Une journée. Vingt-quatre heures. Mille quatre-cent quarante minutes. Cela peut sembler long, voire même une éternité, mais si chacune de ces minutes est utilisée en pleine conscience, en parfaite omniscience, alors ce temps semblerait ne durer que le soupçon d'un instant. Et si en plus on rajoutait l'omnipotence ? Quels choix seraient-ils bon de faire ? Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour y réfléchir malheureusement. À minuit, je vais cependant devoir prendre cette lourde décision. Car on vient de m'offrir tout pouvoir pour une seule et unique journée. Une journée pour tout changer. Vais-je décider de me pencher sur les bléssés, les malades, et sur tout ceux qui espèrent la guérion ? Ou bien serait-il plus sage de procurer de quoi nourrir tous ces estomacs affamés ? Mais notre planète n'a-t-elle pas encore plus besoin d'une intervention globale afin de la purger de tous ces déchets qui la gangrènent chaque jour un peu plus ? Dans ce cas, le mieux serait de créer une solution qui permettrait à chaque humain sur notre Terre de ne plus jamais être une source de nuisance, de destruction... Mais à quoi bon si personne ne l'utilise ? Il faut alors choisir de donner à toutes et à tous
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Défi
Les sacrifiés du Désert Vert
*Des libertés ont été prises concernant les noms de certains Dieux/Déesses et rituels de la mythologie africaine, notamment pour l'Afrique de l'ouest.
*Des libertés ont été prises concernant les noms de certains Dieux/Déesses et rituels de la mythologie africaine, notamment pour l'Afrique de l'ouest.
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Défi
Je suis une femme d'âge mûr (quel drôle d'adjectif quand on y pense). Bien souvent, je me retourne vers mon passé, mon enfance en particulier, afin d'observer le chemin parcouru. J'étais une petite fille qui se méfiait de tout le monde. On disait même de moi que j'étais une enfant sauvage. Non pas que je faisais preuve de violence, mais plutôt que je ne me laissais approcher de personne. Pas même de mes parents. J'ai grandi ainsi, à toujours douter des autres, enfants comme adultes. Cela n'a pas été chose aisée que de se faire des amis, à tout bien réfléchir, je n'en n'avais pas. Je pensais vraiment profondément que tout le monde me voulait du mal, je n'accordais ma confiance à personne. Puis, j'ai grandi, rencontré bien du monde, et analysé ce qui en ressortait. Malheureusement, les déceptions s'accumulant, tout me poussait à rester en retrait de ce monde qui vivait sans se soucier de moi. Ainsi, j'ai continué à vivre en parfaite autarcie. Longtemps. Très longtemps. Mais il est arrivé un moment où j'ai arrêté de grandir, où j'étais devenue une femme, où on m'appelait "Madame". J'ai réalisé alors que je n'étais plus la seule à toujours être sur mes gardes. Et ce constat ne me plais
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Défi
Particularité visuelle Rien ne s'imprime Oublis constants Savoir regarder autrement Obligée d'être attentive Pour ne blesser personne Amis sans visages Grimaces invisibles Normalité impossible Observer sans cesse Sourires ignorés Impossible société Éternelle cécité
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Défi
Tiens, on toque à ma porte. Je vais voir de qui il s’agit. J’ouvre et là je vois une femme qui me fait face. Je lui dis bonjour mais je n’entends rien en retour. Je l’observe un moment, elle fait de même. Je suis sûre que je la connais. Je lui demande si je peux l’aider mais pas un son ne sort de sa bouche. Je reste figée sur le pas de ma porte en espérant une réaction de sa part. J’insiste en lui demandant à nouveau si elle a besoin d’aide. Je vois des larmes se former aux commissures de ses yeux mais toujours aucune réponse. Je ressens sa tristesse, le poids que la vie a déposé sur ses épaules. Je décide alors que la seule chose à faire est de la prendre dans mes bras comme j’aime à le faire quand je sais qu’une personne ne va pas bien. Et à mon grand étonnement, elle me prend dans ses bras en retour. À son contact je comprends. Cette femme n’est que mon simple reflet dans un miroir. Silencieuse à force d’être ignorée. Par son simple contact elle me fait réaliser que celle qui a besoin d’aide, c’est moi …
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5,4,3,2,1...5,4,3,2,1...5,4,3,2,1... Stop ! Rappelle-toi ! Focus Vic ! Oui, oui, je dois me concentrer encore plus pour arrêter de toujours tout oublier. Mais c'est si difficile, ça me demande tant d'énergie ! Mais qu'est ce que j'étais en train de faire, déjà ? *Je regarde autour de moi Tiens, la lapine n'a plus d'eau, vite, de l'eau fraîche pour ma petite Chipie. *Je vais à l'évier nettoyer la gamelle et la remplir d'eau. *Sur le chemin je marche sur du foin Ah zut, je dois passer un coup de balai. *Je ramasse le foin avec la balayette La poubelle est pleine, je vais la sortir. *Je pose la balayette et prends la poubelle Il fait bon, c'est parfait pour faire une machine de linge. *Je monte à la buanderie Mince, je n'ai pas passé l'aspirateur en haut. *Je redescends chercher l'aspirateur Ah mais je n'ai pas vidé la balayette ! *Je cherche la poubelle Je dois aller chercher un sac pour mettre dedans *Je retourne à la cuisine chercher un sac Je vois que j'ai oublié la gamelle de Chipie qui attend à côté de l'évier mais je me dis que je dois d'abord me laver les mains. *Je m'essuie les mains et me dis que je dois changer l'essuie-mains et le mettre au sale Je me rappelle que je dois
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Défi
Promesses d'une énième année Dureté à son apogée Faiblesses de l'âme endormie Qui toujours me laissent affaiblie Combats menés au quotidien Qui derrière ne laissent rien Jamais d'espoirs, jamais de rêves Nuits noires, nuits blanches sans trêves Mais enfin l'année se termine Je veux trouver mon héparine Que mon cœur rythme le tambour D'une vie qui veut du sublime Venue d'un homme éponyme Surprise te voilà. Ho ! Amour !
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