Écrivaine à mes heures perdues,
Quelque part dans l'univers, je me suis perdue
J'aimerais que l'on me retrouve
Et avec les sentiments que j'éprouve
Ils parcourent mes pensées
Mais je n'arrive pas à les contrôler.
Alors, j'écris
J'écris à en pleurer
J'écris à en hurler
Tout cela, pour libérer
Mon âme déchirée

Une personne, des sentiments, une vie chamboulée.

Jenny est au bord du rouleau. Il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Sa famille est dans le déni et ne veut pas voir la réalité.
Devant son miroir, elle se livre.
Mais que va faire Jenny ? Comment va-t-elle faire pour que sa famille comprenne qu'elle va bientôt mourir ??

Son mari l'a trahi. Elle n'a plus rien et ne souhaite qu'une chose :
Ne plus jamais le revoir.
Mais le destin s'acharne sur elle.

Mort.
Maladie.
Deux amants maudits.
Rapides. Intelligents.
Enlacés.
Ils se regardent à la dérobée.
Deux amants qui nous tuent pour vivre.
Synonymes de douleur.
De souffrance.
Mais deux amants.
Liés à jamais par une malédiction.
Nous détruire.

Aujourd'hui est un jour comme les autres. Le temps passe et tout le monde profite de la vie. N'est-ce pas ? Est-ce qu'on se voile la face ? Telle est la question.
Et bien, moi, Maya, je vous défie de dire que je suis heureuse. Tout le monde regarde les enfants comme des êtres incroyables, innocents et naïfs. Etes-vous sûre de les connaître ? Moi, oui. Mais vous ? Non.
Aujourd'hui est bien un jour comme les autres. En me regardant ce matin, je me déteste encore un peu plus que la veille. Je ressens la même chose qu'eux. Pourquoi suis-je si grosse ? Pourquoi suis-je si moche ? Je n'en sais rien. Mais je suis punie. Chaque jour. Comme un enfant qui aurait fait une bêtise.
Lundi, je suis allé à l'école. Ils avaient tagué sur les murs. Toutes sortes d'insultes. Mon prénom au centre. Ils avaient l'impression de me faire honneur. Lundi, mon coeur s'est fissuré encore une fois.
Mardi, je suis retourné à l'école. Cette fois-ci, on m'attendait devant le portail. Je n'ai pas eu le temps de m'enfuir. Lancer de projectiles de tous les côtés. Je me suis enfuie. Mardi, j'ai à nouveau pleuré.
Mercredi, comme chaque jour, je me suis rendue en enfer. Personne ne m'attendait devant le collège. Peut-être que c'est mon jour de chance. Après la sonnerie, je me suis rendue en salle de sport. Cette fois-ci, on m'attendait. Ils m'ont enfermé dans le local de sport. Mercredi, j'ai ,pour la énième fois, hurlé.
Jeudi, pieds traînants, tête baissée, je marche vers ma prison. Je ne sais pas à quoi m'attendre. On était en fin de journée. Je rentrais chez moi, regard tourné vers le ciel. Sur le chemin, sans que je m'y attende, on m'a attrapé et trainé dans une ruelle. Jeudi, j'ai été tabassée.
Aujourd'hui, je ne retournerais pas là-bas. Je me regarde dans le miroir. Cheveux en pagaille, cocards et lèvres enflées. Je casse ce miroir de toutes mes forces. Je pleure, je crie. Pourquoi moi ? Je ne saurai jamais. Est-ce qu'il existe une vie après la mort ?
Maya prend un morceau du miroir. Elle sait comment se tailler les veines. Ses camarades lui envoyaient toutes sortes de vidéos. Ils l'ont poussé à mourir. Ils lui ont appris à se suicider.
Alors, telle une chirurgienne, Maya se tranche les veines.
Vendredi, je me suis pour la première fois suicidée.

3 jours plus tard :
Aujourd'hui, on est lundi. Je me suis réveillée. Mais je ne suis pas morte. Suicide raté. C'est maman qui m'a découvert sur le sol de ma chambre. Elle a essayé de stopper l'hémorragie et a appelé le SAMU. Je suis en vie. Et vous savez quoi, je suis contente. Pendant les 3 jours à l'hôpital, j'ai volé dans les cieux. J'ai vu toutes mes pensées qui se déambulaient. J'étais libre comme l'air. C'était beau.
On est jeudi. Maman prépare nos bagages. Je m'en vais. Mes camarades sont désolés. Ils se sont dénoncés. Les masques sont tombés.
Etes-vous sûrs de connaître vos enfants ? Avant non. Maintenant oui.

Il est 3h du matin, c'est l'heure de disposer les cadeaux. C'est triste, cette année, je ne pourrai pas voir le visage de mes enfants s'illuminer.
Everett décroche l'étoile du sapin. Elle a des bords coupants et il le sait. Il regarde une dernière fois ce grand sapin qui le faisait tant rêver autrefois et se taille les veines.

DING DONG !
Je me précipite à la porte.
C'est Noël aujourd'hui. Je me suis faite toute belle pour Noah, mon fiancé. J'ouvre la porte et alors que je m'apprête à crier Joyeux Noël, je m'aperçois que seul un petit paquet m'attend. Ca doit sans doute être une ancienne commande. Je l'ouvre mais la seule chose que je trouve est une main... Une main avec une carte...
"Joyeux Noël ma chérie. Papa est de retour !"

C'est la maison parfaite, celle dont j'ai toujours rêvé : majestueuse, imposante mais surtout étincelante. C'est l'heure du grand spectacle, j'allume mon briquet et j'enflamme les décorations de Noël.
Décidement, cette maison brille de mille feux !

Je t'aime. Je t'aime à en perdre les mots.
J'ai eu l'impression de te perdre : des larmes s'échappaient de mes yeux, le coeur serré, tout cela avait l'air d'une mauvaise blague. Finalement, tu es resté. Certes, j'ai du te concéder une chose et j'aurai préféré ne pas avoir à le faire car seulement y songer me brisait le coeur. Mais je t'aime, je t'aime et je ne souhaite qu'une seule chose : que tu restes auprès de moi.
Je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie. Chacun de tes petits actes me donne chaque jour l'envie de t'aimer plus encore. Ton rire, tes blagues, ton sourire, ta voix me disant "je t'aime", notre relation, absolument tout me procure une sensation de bien-être. Je veux ressentir ta chaleur, ton souffle sur mon cou, tes lèvres sur les miennes, ton corps sur le mien... J'en ai plus que besoin, j'en brûle d'envie.
Ta rencontre a en quelque sorte changé ma vie. Je n'aurai jamais pensé aimer à un tel point. En fait, je ne pensais jamais aimer un jour. Je n'en avais pas envie et tu as été le seul (je ne sais comment) à me faire changer d'avis. Je ne saurai pas expliquer exactement pourquoi je ressens tout cela pour toi mais ce que je sais, c'est que je ne veux pas que ça s'arrête. L'amour est une drogue et je sais que maintenant je ne peux m'en séparer.
Je t'aime.

Une journée qui s'était déroulée sans accro. Chacun avait tenu sa promesse et aucun n'avait cédé jusque-là. Mais s'enlacer et se dire je t'aime à longueur de journée ne les avait pas comblés.
Ils rentrèrent chez eux. Il se faisait tard et en eux, se trouvait un désir fiévreux. Un échange de regard, des lèvres se rapprochant des siennes, des mains baladeuses, rien n'aurait pu arrêter leur envie d'unir leurs corps et de ne faire plus qu'un.
Le contrat était rompu. 9 baisers de 20 secondes ne furent pas assez. Ils se murmurèrent des mots doux, s'enlacèrent, s'embrassèrent plus fort. Sa bouche se baladait, de la bouche au cou, du cou à la poitrine, de la poitrine au ventre, une fièvre monta en eux et ravagea tout sur son passage. Leurs habits virevoltèrent dans la pièce, leurs baisers se firent de plus en plus empressés. A chaque battement de coeur, chaque respiration, leur désir se fit plus écrasant, leurs mains plus pressantes, leurs souffles plus rapides...
Ainsi leurs corps collés l'un à l'autre s'unirent pour la première fois. Doucement, langoureusement, leurs corps s'emboîtaient sans cesse. Les mains aggrippées à son dos, son regard fixé au sien et ses lèvres murmurant deux simples mots, elle aurait voulu que le temps s'arrête là. Ils ne se lachèrent plus de la nuit, chacun voulant assouvir son désir à n'en plus finir.
Ce fut un moment magique, rempli d'amour et de désir. Leur sort était scellé : ils s'aimeraient quelque soit l'avenir qui leur était réservé.