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Sandrine Manine

Vienne.
Défi
Sandrine Manine
En réponse au défi "Appel à textes « microStory à la recherche de nouvelles plumes ! »"
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Défi
Sandrine Manine
Gabin retrace le chemin de sa vie, pierre par pierre, pour comprendre ce qui a fait de lui cet homme brillant, et essayer de se souvenir à quel moment tout s'est écroulé.
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Sandrine Manine
Voici mes propositions envoyées pour le Prix Pépin : les 4 premiers en 2017, les 4 suivants en 2018
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Sandrine Manine
Alors qu'il traverse une forêt pour accomplir sa mission, Lowen se trouve malgré lui détourné de sa route...
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Sandrine Manine
Amélia attend des nouvelles de son mari, porté disparu dans les décombres d'un bâtiment écroulé...
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Sandrine Manine
Une si douce soirée, qui ne se déroule pas tout-à-fait comme attendu...
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Défi
Sandrine Manine
Il y a quelque chose dans l'air ce matin...
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Sandrine Manine
Le printemps, à son réveil trouve le monde changé...
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Défi
Sandrine Manine
Incipit de départ :
Le rire du petit garçon déchira le silence, dans un éclat joyeux qui rappela au vieux Ruben qu’il était encore en vie. Un sourire étira son visage, qui se souvenait à peine comment faire.

Résumé de l'histoire :
Dans un monde où la maladie n’est guère tolérée, un petit garçon différent est malgré tout confié aux mains d’un homme que l’on dit guérisseur, mais au fil des soins, c’est l’enfant qui parviendra à réparer le vieil homme malmené par la vie.

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Défi
Sandrine Manine
Bien, voilà un premier jet, ouvert aux commentaires et suggestions. Mon petit garçon Jawel est finalement devenu une petite fille parce que... et bien parce que ça m'arrange ! Si cette histoire voit le jour, il n'est pas impossible qu'elle rejoigne un autre grand projet qui me trotte dans la tête et qui est à l'origine de mon inscription sur Scribay... mais ça c'est une autre histoire :-)
Du coup, mon incipit de départ sera un poil modifié si ce texte devient un récit complet un jour, mais c'est pas grave, hein #Jonas ?
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Défi
Sandrine Manine
Ma réponse au défi Incipits 2 de Jonas !
Je dois dire que ça n'a pas été simple pour moi, qui mûris pendant des luuuustres mes histoires, moi qui peaufine et lisse mes textes pendant des jours avant d'en être satisfaite et vous les livrer. Là je suis partie d'un incipit auquel j'avais peu réfléchi, donc le contenu de l'histoire globale était totalement inexistant ! Le fait de dérouler toute la trame (et vous livrer la fin !) est un exercice particulièrement nouveau. J'espère que ça tient la route, mais je crains le défi Incipits - 3 !
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Défi
Sandrine Manine

Sethys était assise sur le muret de pierres, au coin de la terrasse. Ses pieds battaient la roche au rythme de son ennui, tandis que son regard scrutait son nouvel environnement. En dessous d’elle, la petite prairie s’étendait en pente douce jusqu’au chemin d’accès dont le tracé caillouteux se perdait sous les marronniers. Les frondaisons des grands arbres formaient une voute au-dessus, le maintenant dans une pénombre rafraichissante. Le versant de montagne qui surplombait le chemin était rayé de restanques à demi-éboulées, que les fougères tentaient de recouvrir de leurs grandes plumes vertes. Et partout au-delà, le bois de feuillus étendait ses doigts vert tendre en une dense forêt giboyeuse.

L’herbe de la prairie peinait à pousser, jaunie par le soleil. Quelques plantes épineuses se dressaient çà et là, indifférentes à l’étouffante chaleur de la fin d’été. La végétation allait croissant et verdissant à mesure qu’on se rapprochait du cours d’eau qui cascadait en contrebas de la prairie, et était même foisonnante sur les bordures abruptes du ruisseau. Les baies qui abondaient sur les ronces envahissantes seraient sans doute bientôt mûres.

Sur le rivage d’en face, en lisière de forêt, la broussaille avait fini par être disciplinée et avait laissé place au potager bien ordonné de Ruben. Des taches colorées trahissaient la présence des légumes qu’il l’enverrait sûrement cueillir avant la fin du jour. Une clôture de bois enserrait le jardin dans un vain effort pour tenir à distance les cochons sauvages, autant que pour retenir la végétation qui cherchait à tout envelopper.

Les yeux de Sethys se perdirent à l’horizon. La vallée s’étendait au sud à perte de vue. La forêt recouvrait tout, aussi loin que se porte son regard, à l’exception du piton rocheux qui pointait au-dessus du vert, arborant fièrement son château imprenable. Elle n’avait aucune idée de la distance qui l’en séparait. D’ici, la bâtisse ne se distinguait que dans la lumière déclinante de la fin d’après-midi ; elle la voyait mieux depuis son ancienne maison. Une pointe amère la transperça à cette pensée. De petites taches claires témoignaient de la présence des villages, sans qu’elle sût lequel était son hameau d’origine, là où ses parents poursuivaient leur vie sans elle. Si son cœur n’avait pas été une pierre lourde et glacée, elle n’aurait pas manqué de remarquer le dégradé de vert qui finissait par se fondre dans le bleu pâle du ciel à l’horizon.

Ruben l’appelait. Elle se retourna avec un soupir. Sans être réellement accueillante, la maison de pierre grise, bâtie à flanc de montagne, offrait une fraîcheur bienvenue à cette saison. Mais juste au-dessus, en amont, c’était une forêt de résineux qui la dominait de toute sa hauteur, qui dressait ses immenses sentinelles comme une muraille impitoyable. Sethys se sentait oppressée par leur taille chaque fois qu’elle levait la tête vers les cimes. Elle n’avait pas osé s’aventurer dans le sous-bois, que le soleil n’atteignait jamais. Une angoisse irrationnelle d’enfant la saisissait à l’idée de fouler le sol couvert d’épines du bois dont elle pouvait presque palper la malveillance.

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