Vous me traitez de monstre, de psychopathe, mais vous ne comprenez rien !
Je ne les ai pas tuées par plaisir, mais par obligation. Il faut débarrasser ce monde de ces êtres pollués. Si je les décapite, c’est pour qu’elles me regardent pas pendant que je les violent, je ne voudrais pas risquer de lire le plaisir dans leurs regards.
Toutes avaient trompés leurs maris, je le sais, j’ai provoqué leurs tromperies en leurs présentant des hommes séduisants !
Sachez que certaines ont passés ce test avec succès et ont survécus.
Je ne suis pas un assassin pervers, je suis un nettoyeur !
J’ai tenté d’assainir ce monde en supprimant ses éléments vicieux...
... si je croyais en dieu, je serai l’ange de le rédemption.

Roger s'arrêta un instant pour s'éponger le front. Il faisait trop chaud !
Il connaissait ces champs par cœur depuis le temps qu'il les retournait, semait et récoltait, mais aujourd'hui, ils paraissaient vraiment plus grands que d'habitude !
Il reprit son chemin en tirant sur la corde. Lorsqu'il arriva enfin sous les arbres qui le cachait de la route, il s'assit pour respirer.
Non, vraiment, la prochaine fois, il continuerait à voler des œufs !

Je me sens léger. Je flotte dans l’air, apparemment, mais je ne vois rien autour de moi.
Au moins, maintenant je sais que cette sensation existe bien comme le prétendent certains accidentés. En revanche, ils affirment souvent voir et entendre ce qui se passe dans la pièce. Moi, que dalle !
Ah , ça y est, j’aperçoit la fameuse lumière blanche au bout du couloir ! Décidément, pas de réelles surprises !
Ah non, elle n’est plus là !
Je sens mes idées se brouiller, mes pensées s’évanouissent : j’avais raison, il n’y a rien après la vie !

Vous, les humains, vous avez toujours espéré croiser une licorne.
Moi, je suis une elfe, ces superbes animaux font parti de ma vie.
Vous avez certainement rêvé de chevaucher ce superbe animal mythique.
Moi, je peux vous le dire, le mieux reste lorsque c'est elle qui vous chevauche, usant de sa corne merveilleuse !

Elle devait venir d’une autre galaxie !
Sa mère n’avait jamais fait une soupe aussi mauvaise, la cuillère tenait toute droite dans la bol comme un trombone sur un aimant !
Pour tenter de masquer les morceaux gélatineux, elle les avait noyés dans un jus aigre de légumes et de sauce tomate. Son palais n’était pas dupe de la tromperie !
- Eric, tu aimes ta grand-mère ?
- Bien sûr maman ! Répondit-il en pensant, qu’au moins, elle, ne lui ferait pas avaler une telle tambouille.
- Eh bien, reprends-en un peu alors !

Une petite poésie pour vous séduire dites-vous ?
Moi qui ne vous connais pas, si ce n’est par des mots.
La tâche serait rude si je devais faire la cour
A un fantôme, et lui parler un peu d’amour
Sans même avoir le droit d’évoquer la libido.
J’essaierai tout de même de relever ce défi,
Pour, sans de vulgarité, vous dire mon envie
De vous plaire sans doute, et de vous faire rire surtout !

Elle la saisit et l’approcha de sa bouche. Elle allait la poser sur ses lèvres quand elle se ravisa. Elle était un peu trop sèche et la lécha d’abord un peu.
Ceci fait, elle la prit à pleine bouche, mais réalisa que c’était surement trop !
Alors, elle la fit coulisser entre ses lèvres pour provoquer une réaction de l’engin. Les garçons autour d’elle s’impatientaient qu’elle n’y parvint pas !
Au bout de deux minutes, elle abandonna et se releva :
- Non, je ne suis vraiment pas douée pour la clarinette ! Admit-elle.

François était déprimé. La déception s'entrechoquait avec la colère, il aurait aimé tout laisser tomber, mais il sentait qu'il l'aimait encore !
Qu'est ce qui pouvait bien se passer dans sa tête blonde ? Il lui avait offert cette maison, grande et calme, avec un beau jardin pour s'isoler à sa convenance. Certes, il n'était pas riche, mais elle n'avait jamais manqué de rien, et elle paraissait heureuse.
Mais elle était partie tout de même ! C'était la troisième fois...
...Il y a deux mois, il l'avait retrouvée dans une rue en compagnie d'un homme. Elle était revenue à la maison, et il pensait que l'incident était clos : il l'aimait tellement !
Sa blondeur et sa douceur lui manquait tellement. Il voudrait tant de nouveau se rouler dans l'herbe en riant avec elle.
Non, décidément, il était décidé : si elle revenait, il lui achèterait un collier de rappel à cette chienne !

Après avoir parcourut des dizaines de kilomètres, il se dit qu'il fallait mieux laisser tomber, les rues étaient quasiment vides. Sans l'insistance de sa femme assise à la place passager, il serait sagement rentré chez lui.
- Faisons la sortie des boites de nuit, il y aura forcément une auto-stoppeuse !
Elle avait toujours une nouvelle idée. Elle le fascinait, il l'aimait autant qu'il la craignait, et ne savait pas lui refuser un caprice ! Effectivement, dans les environs de la boite, ils virent une jeune fille qui marchait sur le bord de la route.
- Montez, on vous ramène, on va par là !
- Merci ! Je commençais à avoir peur toute seule. Cet imbécile de garçon m'a laissé en plant parce que je voulais pas coucher avec lui !
Quelques heures plus tard , le couple avait fini d'enterrer le dernier morceau de la pauvre victime.
- Tu vois que tu as réussis à la découper, ce n'est pas si difficile ! Le félicita-t-elle en ramassant sa pelle.
-- Et vous voulez donc nous faire croire que vous avez agit sous l'influence de votre épouse ? Demanda le juge.
- elle me faisait faire ce qu'elle voulait, j'étais sous son emprise !
- J'espère que vous n'êtes pas croyant, monsieur, car c’est l'enfer qui vous guette après l'échafaud ! Ajouta le procureur.
- Le diable ne m'en voudra pas, j'ai épousé sa cousine !

Osons nous vraiment aller au bout de nos fantasmes ?

J’étais fatigué et j’aurais aimé me coucher pour reprendre des forces plutôt que de gambader sur des routes mystérieuses dans la nuit profonde.
C’est tout moi, ça ! Accepter une mission dans cette obscurité oppressante, simplement pour prouver que ma réputation n’est pas surfaite !
J’avais trouvé un chemin menant à cette région vierge et tentais de percevoir les détails du relief dans la nuit.
Je me promenais dans cette gorge encore inconnue qui se glissait entre des collines en tâtonnant du mieux que je le pouvais, cherchant à trouver mon chemin du bout des doigts, m’arrêtant souvent pour pétrir ou gouter l’endroit. A la sortie de ces reliefs, je crus percevoir une vallée douce où il faisait bon se reposer, des senteurs parfumées inspirait à rester posé là !
Je m’éveillais bientôt, embarrassé de m’être assoupi dans ce lieu si confortable, oubliant quelques instants ma mission.
Il me fallait continuer et j’atteins bientôt des bosquets de broussailles. Elles paraissaient avoir été entretenues, car je les palpais et pensais qu’elles furent certainement taillées par une main habile.
Je ne voulais pas risquer de m’y perdre et contourna l’obstacle. C’est le relief de petits monts que je sentis. Un peu plus haut se trouvait une belle chute dans laquelle je fis une halte. Je laissais courir mes mains pour capter les réactions de ce décor invisible. Cet endroit me parut merveilleux et je m'y arrêta plus longtemps que raisonnable.
Sur la route que j’avais repris, je ne ressentais rien qu’une grande plaine presque plate. Brutalement, le chemin remonta un peu et chuta dans une forêt dense et en désordre dans laquelle je me perdis, le visage noyé dans de douces branches qui sentaient la vanille. La douceur et les parfums m’enivrèrent et je tenter de m’y blottir comme un enfant dans les bras de sa mère.
C’est à ce moment que je senti son souffle et qu’elle tourna la tête pour m’embrasser. C’était vrai qu’en éteignant la lumière et en laissant aller mon imagination, même cette fille insipide paraissait belle...

Dans les années soixante, le petit Henri est le témoin vulnérable du déchirement de sa famille. Son père partit, il devient le souffre douleur de sa mère qui juge qu'il gêne sa nouvelle vie.
Après l'avoir placé dans différents établissements afin de s'en débarrasser, elle tente de le faire passer pour perturbé.

La suite de son existence sera une recherche de la reconnaissance, de l'amour des femmes. Pourtant, les fossés de ce chemin de vie semblent cacher des erreurs inavouables ...