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Chib

Chib


- J’emmerde madame Propre ! Madame Propre elle astique les cuivres du Titanic ! Tout est en train de couler, mec !
livre de Chuck Palahniuk, Film de David Fincher, Figth Club

Soyons prêt ! Soyons prêt à nous regarder dans une glace ;
J’ai goûté, embrassé pour la première fois la colère noire comme le pétrole. L’envie de m’en prendre physiquement à des personnes. La rage me collait à la peau, je voulais frapper, comme la mort, d'un coup sec avec sa faux. Je nageais entre la peur et la joie de tabasser quelqu’un à mort. J’avais des envies pressantes de me jeter par ma fenêtre du quatrième étage pour détruire mon corps, pour m’écraser fortement sur l’arrêt de bus qui est en bas de chez moi, pour libérer mon esprit englué dans un profond limon. J’avais besoin d’assouvir mes envies maladives, je n’avais plus de temps pour moi, ma haine avait son emprise, je l’aimais autant que je la détestais.
Le voyage est long, très long, de l’autre côté du miroir. Parfois, je retourne dans celui-ci et je ressors fatigué, plus triste que jamais. Faut-il connaitre la mort pour ouvrir les yeux ? Je me pose souvent la question. Petit à petit je m’aperçois que non, je suis même certain que non. Car, je continuais à faire les mêmes erreurs à me vautrer dans la même boue, peut-être par manque de courage.
J’ai perdu le panache des hommes d’antan ?
Assoiffé d’écrire l’incontournable horreur, durant la marche dans le désert de sel, pour voir que rien ne tourne rond ici-bas. Tout perdre de soi pour se remettre à zéro, un jour qui se passe en un siècle, dans le corps d’un homme enfant de vingt-cinq ans, j’affronte la jeunesse et la vieillesse de mon vécu. La vie m'a déjà tout donné, je souhaite avoir enfin, les tripes de la prendre en main.
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Je prends place ;
Je regarde le plafond assis sur le parquet, je suis en bas.
Le froid du sol rafraichi mes idées. Elles sortent de la brume ;
Je commence à répéter les mêmes rituels, comme regarder la lune.
Que faire aujourd’hui ? Que faire de mes deux mains.
Je me suis posé cette question, comme une année qui se déroule sans fin.
Je ne suis pas sûr de vouloir faire quelque chose.
Une inspiration pour chacune, comme respirer pour tous les grains de sable, que contient une dune.
Quand je relis les files de mon instinct, éparpillés sur ma bouche ;
C’est bien de ne rien faire, comme regarder les mouches.
Tissées et digérées par l’araignée silencieuse et cachée.
Leurs vies et la mienne sont comme deux parallèles, elles ne se toucheront jamais.
Peut-être l’écrire, pour que ces pensées se perdent ;
Le néant infini, fera dormir mon ennui.
Je vais faire semblant d’être en activité, pour faire croire à moi-même, comme le volcan à nous autre ici-bas, que je suis occupé.
Je regarde la vie des autres à travers l’écran de mon portable.
Ils me font rire, je craque. Cela devient presque insupportable.
J’adore attendre et traverser les heures qui passent, pour à la fin me dire, que j’ai bien fait de ne rien faire de mon temps imparti.
Je me lève de jour comme de nuit, à n’importe quelle heure ;
Mais ce que je préfère c’est me lever à minuit.
Pour contempler le ciel aux milliards d’étoiles. La fumée essaimée sur le rivage ;
Je n’entends plus que vous, moineaux et autres volatiles de la nuit ;
Continuez à caresser mes oreilles ;
Je pris pour que tout cela ne prenne jamais fin, et que ces notions d’humains finissent dans l’oubli.
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Je me suis enfui pour ne pas la redouter.
On m’a dit que c’était écrit, permettez-moi d'en douter.
Le rouge de mon cœur a perdu de sa splendeur,
Pour devenir bleu et noir, les couleurs de ma rancœur.
J’ai prié un dieu en qui je ne crois pas, par sa grandeur il me l’accorda.
Je me suis plongé corps et âme, dans la fosse où vivent les crabes.
Ils m’ont pincé, pieds et poings liés, comme dans un rêve proche de l’insupportable.
La prière pour la paix intérieure, quel dieu infâme me permit une telle douleur ;
Le craquement que fait ma bouche, raisonne encore dans la chambre où je me couche ;
Permettez-moi ces quelques larmes, qui me créent des sillons, comme l’écorce sur un arbre.
À la limite de l’entendement, j’essaye de combattre les fantômes ricanants.
Espérer me direz-vous, l’espoir n’a plus sa place, quand le cœur est à genoux.
Je ronge mes doigts, mes ongles, ce qui l’en reste, pour ne pas perdre la boule ;
Ma raison en fait des caisses. Exalté, en même temps proche de l’ivresse ;
Je suis seul. Ecoute les battements qui me bercent. Oui, il fait froid maintenant.
Je crache de la brume noire, sur les voleurs sans état d’âme, je m’octroie ce droit ;
Ce n’est pas la mer à boire. Vous me devez bien ça, Cupidon et Eschyle ;
La tragédie me traverse, jusqu’à me briser l’échine.
Mon regard se perd. Le rivage blanc me tend les bras ;
Je prends la parole, je m’exprime ;
Comme le cheval sauvage accompagnait de ces enfants.
Je sens l’air sur mon manteau brûlant.
Les cris dans le désert me reviennent comme un écho ;
J’en ai gros sur la patate, comme un sac lourd sur mon dos.
Je n’ai plus que toi dans ma tête, tu as choisi de prendre ta retraite.
J’acquiesce à ta liberté, mais ce choix me brise en deux ;
M’écartèle avec une corde, accrochée à une épée.
Nous sommes tous egos face à elle ;
Elle nous brise, nous ramasse à la pelle ;
Mais celle-ci et pour moi, je l’écris, je la goûte avec mes lèvres.
Je suis prêt enfin, à lui ouvrir mes bras.
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Défi
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« Il était deux fois moins grand qu'un enfant. »
Bien le bonjour les sacs d’or !
Pardonnez mes manières de vieux mineur à la fourbe langue.
Je suis Clododarourn Slateshield un voleur nain, qui vient d’un lointain comté montagneux du sud. Je vis d’amour et d’eau fraîche et de petit larcin, depuis, voyons voir ? Un siècle peut-être. Je suis arrivé dans la région d’Alyta Est il y a peu de temps sur le dos d’un gros troll des montagnes répugnant, j'ai encore son odeur de rat mort sur moi… Je vais rapidement me débarrasser de ses vieilles guenilles puantes, en détroussant des vieux débris pleins aux as d’Alyta, Krkrkr. J’aime chanter, me battre et boire comme un trou… badour HAHAHA ! On aime l’humour par chez nous. Mon lointain cousin vampire, Turmir Vamp, et le fils de ma tante, douzième sœurs de ma mère, paix à son âme, qui connu jadis une chauve-souris des cavernes. Il m’a aimablement invité à le rejoindre dans les montagnes pour un casse dalle.
Par mon menton ! C'est mon cousin que j'aperçois !
« Clododarourn Slateshield s’exclama, en lançant un sourire à Turmir le vampire.
- Viens là ! Vieux vampire saltimbanque, que je te tâte le bras pour te saluer. Et détourne tes longues canines de ma tronche, avant que je te colle une beigne. Tu n'en rates pas une à chaque fois que l'on se voit.
Turmir, dit le coquelicot mortel, heureux de voir son nain de cousin, vola dans sa direction.
- Oh, mais c’est mon cousin adoré ! Cela fait déjà vingt ans depuis la fête de la lune rouge. »
ThorKild et Arwen apparurent au loin. Ils virent le nain et le vampire discutaient. Les deux compagnons décidèrent de s'approcher…
« Notre héros regarda ThorKild de bas en haut à cause de sa petite taille.
- Ne fait point les grandes jambes avec moi ou je t’étrille, grande girafe à pointe !
S'égosilla le petit bonhomme au visage tout rouge de colère.
- Reste près de moi, il me fait peur.
Inquiète, Arwen serra très fort son ami le cochon. »
« Turmir prit dans ces bras la petite boule de nerf aussi facilement qu’une simple idole de bois, et lui dit.
- Calme-toi mon cousin ce sont de simple voyageur…
ThorKild salua les deux lurons de sa grosse voix grave.
- Bien le bonjour très chers aventuriers ! »
« Arwen était toujours assise sûr son cochon. Elle regardait la scène et s’étonna de trouver dans ses montagnes, un nain et un vampire. Cela l’a rendu fort perplexe...
- Pourquoi nous avoir emmené ici ThorKild ?
- Je crains avoir mal formulé ma téléportation. Je suis navré Arwen.
ThorKild était un vieux sorcier, il brouillait très souvent ces formules magiques… »
« Le vampire affamé ne put s’empêcher de regarder le petit cochon.
- Qu’est-ce qu’il a à mater mon cochon lui ?!
La motarde commençait à monter au nez de la fée.
- Je crois qu'ils veulent le manger. Certes il est bien gros et gras mais c’est le compagnon de route d’Arwen, il n’est pas à manger, je suis navré…
Répondit ThorKild. »
« Turmir le coquelicot mortel chuchota à l’oreille de Clododarourn
- Attrapons le petit cochon, et détalons le plus vite possible à travers la forêt.
Le nain repris une couleur normale. Un vilain sourire se dessina sur son visage. Il s’approcha pour saluer et embrasser les cuisses de ces nouveaux "amis". Voyant le cochon à porter, il pensa aux canines de son cousin. Elles pourraient lui servir de crochet pour embrocher le cochon, puis fuir avec le sauciflard sur le dos… »
« La dame au cochon lança un regard percent aux deux aventuriers, et leur dit d’un ton solennel.
- Messieurs, touché un poil de son pelage et je vous décoche une flèche en plein cœur...
Le vampire à la bouche dégoulinante de salive, ravala sa langue et répondit en sanglotant.
- Je m'excuse madame, mais mon appétit est au plus bas en ce moment. Je n'ai rien mangé depuis trois jours !
ThorKild était lacé d’entendre de telles jérémiades. Lui qui ne connaissait point la faim.
- Voyons très chère, un peu de courtoisie. Enchantée de vous rencontrer voyageur. On me surnomme Le Marchand, mais mes amis m’appellent ThorKild. La charmante fée un peu soupe au lait, c’est mon bras droit, Arwen.
La fée des bois marmonna…
- Bah voyons, moi, soupe au lait ? Il n’a pas vu la tronche de cake qu’il se tire le matin au réveil…
Arwen se tourna vers le nain qui regardait de trop près son cochon.
- Vous voulez que je vous transforme en gros tas de morve de Sblarke des marées, courtes jambes ? Si vous avez aussi faims, accompagnées nous. Nous allions nous rendre à l’auberge de notre guilde.
Turmir tendit sa main crochue pour saluer leurs deux nouveaux compagnons de route.
- Merci pour cette invitation misérable mouch… hmm, pardon. Charmante fée à la robe aussi fleurie qu’un par terre de fleur des champs.
Clododarourn ricana.
- Krkrkrkrkr…
Le Marchand avait repris son entrain à la rigolade, grâce à l’idée lumineuse d’Arwen. Emmener c’est deux saltimbanques à la guilde pour leur faire signer le registre magique, qui les liras à la guilde durant un millier d’années.
- Tu es vraiment un génie Arwen. Appâter c’est deux sacs à vin avec de la bière et de la saucisse, je n’aurais su trouver meilleure idée. (Par télépathie)
Turmir le coquelicot mortel interrogea la fée en fixent le cochon.
- Et comment s'appelle votre monture si succulente à regarder ?
Arwen...
- Il se nomme George…
Clododarourn Slateshield compris que quelque chose se tramer, et qu’il fallait prendre la poudre d’escampette. Le nain disparu dans une brume épaisse et verdâtre. Thorkild et Arwen se regardaient avec interrogation…
- Votre ami a eu peur de quelque chose ?
- Je pense qu’il est juste impressionné par vous, chef. Votre aura magique est si puissante !
Turmir, le coquelicot mortel, regarda à droite et à gauche.
- Ne faites pas attention à lui, je le connais bien il est gentil dans le fond, mais un peu farceur comme tous les nains. Il va revenir…
Clododarourn réapparut le torse saillant pour affronter Thorkild.
- Viens te battre grande perche, nous allons frotter l’acier !
Le grand mage trônait du regard le nain colérique.
- D'accord, mais d'abord donne-moi ton nom guerrier.
Le menton en l'air et les yeux perçants du nain brûlants comme le soleil de midi, affirma.
- Je suis Clododarourn Slateshield, guerrier des montagnes rouges. Les flammes et la terre m’ont forgé ! Je vais t'abrayer le crâne abominatif, face de charbon cornu !
Vaillant et notre héros. Le Vampire regarda son compagnon et s’exclama.
- Mon cousin ! Fait attention, j'ai un mauvais présentiment.
ThorKild…
- Très bien Clododarourn… Charbonard vient à moi ! Donne-moi ta force une fois de plus mon vieil ami.
Un puissant démon très ancien apparu derrière Thorkild dans une explosion pyrotechnique.
Arwen agacé par la situation commença à partir en direction de la forêt.
- Bon ! Viens George, laissons ses ramollis du bulbe, nous avons certainement mieux à faire que de les regarder se battre comme des chiffonniers.
Arwen sur le dos de George, entra dans la forêt. Turmir le vampire, profita de la situation pour foncer la bouche grande ouverte en direction de la fée et du cochon… Ces canines, qu’on disait tranchante comme le vent, ce plantaire dans l’écorce d’un des cinq arbres sacrés. Leurs écorces étaient si dure qu’il était impossibles de les couper. Le légendaire vampire réalisa l’impossible, il avait réussi à enfoncer ces dents dans le bois indestructible, il ne put jamais les retirer. Coincé à tout jamais, la sève du majestueux arbre ne fit qu’une bouchée de lui. C’est ainsi que mourut Turmir Coquelicot mortel. On raconte que la fée Arwen sculpta durant des millénaires la prison d’ambre du courageux vampire, pour faire de lui un porte manteau… »
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Tu m'as fleuri le cœur et l'esprit. J'étais à ta place et tu étais à la mienne. Rien de nous, de nos deux êtres n'est remplaçable, comme la montre a son aiguille. Je me suis ouvert face à mon chagrin, pour ne plus voir que le soleil que nous avons enfin mérité, qui m'éclaire comme dans l'obscurité d'un chemin. C'est le cœur remplie d'espoir et de bataille, que je profite de ma nouvelle vie. Elle c'est créé sur un désastre, de te prendre une dernière fois dans mes bras. Un soulagement comme un bandage, encore présent, ici. La couture et fermé, elle termine et fait partie de notre histoire. J'ai conscience que mes sentiments ne sont pas des jouets, ils peuvent donner la vie mais aussi la détruire, comme ne jamais partir en paix, dans un rêve sens espoir. Je suis tellement heureux et triste à la folie, que j'ai tout le temps l'impression que mon cœur va rougir et sortir, pour recouvrir le monde d'une légère rosée sens un bruit, qui se profile comme une ombre. Les racines de la vie ont réellement prévus ses aventures tortueuses, qui se tortille en s'emboîtant plutôt bien pour moi.
Je ne souhaite qu'une seule chose aujourd'hui c'est illimité ma vie, pour qu'il ne reste plus rien du temps qui passe. Je suis naïf de penser cela réel, dans mon cœur et mon inconscient cela peut être possible, il suffit dit croire. Tu as illuminé les moments que nous avons passés ensemble, ils n'en restent que de doux souvenirs, qui semble si douloureux à la fois. Ils sont existants et parsemés de milliers d'étoiles, par ton empreinte, comme un passage que tu as étalé sous tes pas. Je rêve de t'embrasser sur la joue par plaisir, juste pour voir sur ton visage se dessiner un sourire. Un bisou qui semble froid comme la glace maintenant que tu es partie, mais se baisser empli mes rêves à chacune de mes nuits.
Je suis un boulé d'arôme, un verre de rhum que l'on boit cul-sec, avec deux beaux morceaux de citron, qui de leurs présence, régale et facilite le passage des lèvres à la bouche jusqu'au fond. Je grandis et me profile chaque jour rien que pour toi, comme une petite brise qui me frôle, juste la. Qui ne mérite rien d'autre que d'être avalé, embrasser, pour que je finisse éclabousser dans tes bras.
Tu ne mérites plus rien de moi, juste mon absence et mon ignorance, car je suis asséché et toi assoiffé. Je m'excite plus et tu m'excites moins. Nous n'avons jamais autant touché le bonheur d'aussi près que je pourrais mourir le vit à la main. Epuisé de nos entrelacements, je n'ai plus rien à faire de mes demains. Il n'y a pas eu de rendu à blanc, je vais tout faire pour te recouvrir de la tête aux pieds, car dans mon cœur il y a plein de place, comme une tâche sur un drapé. Du liquide que l'on peut toucher et sentir, à la fois chaud, et à l'odeur de fer qui se refroidit. Comme une tache de vin imprimé à vie sur tes reins, jusqu'à proclamer que cette fois si, c'est la fin.

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Vous êtes arrivé à la fin
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