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Née le 3mai 1992 à Saint Pierre de l'île de La Réunion, je lis depuis mon plus jeune âge. Les livres m'ont toujours permis de m'évader, de m'immerger dans d'autres mondes, d'autres univers, de quitter la réalité le temps d'un instant.


C'est à l'adolescence que je découvre l'écriture. J'ai commencé par écrire mes sentiments, des lettres à des amis. Cela m'était plus facile que de m'exprimer oralement. Puis, j'ai commencé à écrire des textes au fur et à mesure. Je dois avouer que lorsque je les ai écrit, je ne savais pas d'où ça venait. C'est bien après que je me compris que j'écrivais ce qui se passait dans le monde, autour de moi.
J'ai passée un bac STMG une première fois à 19ans sans l'avoir obtenu.


J'ai commencé à écrire une sorte de journal intime en parallèle de ces texte, j'y racontais ma vie, ce qui s'y passait, mes sentiments, mes émotions, mes craintes. Petit à petit, je m'imaginais publier, avoir un livre à mon nom, c'était un grand rêve.


Ce rêve m'a poursuivi pendant deux ans de formations professionnelles en Bretagne en tant que vendeuse en produits alimentaires, puis à mon année de formation en Garantie Jeunes jusqu'au Micro-Lycée. Je passe un bac littéraire, c'est la deuxième fois, que je réussis juste avant de passer un an à la fac de Saint Denis de La réunion en Sciences Humaines et Sociales.


En 2019, je participais à un salon du livre, le salon de l'Athéna qui se déroule à Saint Pierre de La Réunion où j'ai la chance de rencontrer plusieurs auteurs réunionnais dont une en particulier qui me parle de son parcours et de l'auto-édition. C'est suite à un de ses conseils, lui précisant que j'écrivais également, que j'ai pris la décision de me lancer à mon tour dans cette aventure et de ressortir mes textes que j'avais gardés toutes ces années.


Aujourd'hui, mon livre C'est la vie, pas le paradis est disponible à la vente.
Marie Val.

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Marie Val
Sa mère lui rendait visite chaque jour au CAUMP, elle faisait la route chaque midi et chaque soir pour ne pas que Lola se retrouve seule, sans personne pour la visiter. Sa fille avait besoin d’elle et elle serait là, elle se l’était jurée. Perdue dans ses pensées, elle se demandait si leur famille était touché par une malédiction. D’abord sa mère, ensuite sa fille. Aucune d’entre elles ne parlaient lors de ces visites. Après un timide : « Comment vas-tu aujourd’hui ? » auquel seul le silence répondait, l’une comme l’autre était immergé dans leur pensées, regardant le plafond, faisant les cent pas. Aujourd’hui pourtant, Lola regarda sa mère et lui demanda : - Pourquoi papa ne vient-il jamais ? Il est en colère ? S’il te plaît, dis-lui que je suis désolé, à toi aussi maman je te le dis : je suis désolée.        Christine allait répondre lorsque le docteur Mureau fit son entrée dans la chambre. - Salut Lola, comment vas-tu aujourd’hui ? - Ça va. - Tu es prête, on y va ? Madame, comment allez-vous ? Vous pouvez attendre Lola dans la salle d’attente si vous le souhaitez. - Oui, merci docteur, je vais l’attendre avant de repartir. Lorsque Lola revint trente minutes plus tard, ne trouvant
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Marie Val


Je me réveillais dans une atmosphère étouffante. Les mains moites, les cheveux aussi trempés que si j’avais pris une douche, les gouttes qui perlaient sur mon visage. J’étais en sueur. Je crevais de chaud. J’allais à la salle de bains pour me rafraîchir mais rien n’y faisait, la température ne cessait de monter encore et encore jusqu’à me forcer à quitter ma chambre d’étudiante pour m’échapper de ce four.
Au passage, je vérifiais la température, qui n’avait pas bougé d’un pouce. Je me frottais les yeux me disant que ce n’était peut-être qu’un cauchemar et que j’allais bien finir par me réveiller. J’ai entendu dire qu’il fallait se pincer dans un rêve pour se réveiller. Dans le couloir du dortoir, désert de toute panique, je me pinçais sans grand résultat. Je commençais à paniquer, d’autant plus que tout était silencieux, pas un seul de mes colocataires n’étaient réveillés. Étais-je la seule à ressentir cette chaleur oppressante ?
Je me dirigeais vers la sortie lorsque j’ai vu les premières flammes, accompagnées d’une fumée épaisse qui allait tous nous asphyxier si on ne partait pas de là au plus vite. J’ai frappé comme une forcenée à toutes les portes, réveillant les étudiants qui maugréaient, me demandant ce qui se passait pour que je les réveille ainsi à trois heures du matin.
« -Venez tous, il faut s’en aller tout de suite, il y a le feu, les flammes ne vont pas tarder à arriver jusqu’à nous leur dis-je.
- Mais tu es complètement cinglé ma parole, il n’y a aucun feu,c’est quoi un bizutage, une bonne grosse blague ? » me répondit Sébastien.
-Je suis sérieuse, dans pas longtemps, nous ne pourrons même plus respirer.
-Bonne nuit me dit-il" en me claquant la porte au nez sans oublier de me traiter de pauvre taré.
Tout le monde regagnèrent leurs chambres me riant au nez, promettant qu’ils allaient se venger. Je devais prendre le large, autrement j’allais fondre sur place et puis tant pis pour eux s’ils ne voulaient pas m’écouter. Je ne pouvais plus rien pour eux.
Je courus de toutes mes forces, du moins du peu de force qui me restait bravant la fumée, un mouchoir au visage tout en espérant que je ne m’affaiblirais pas, ce qui permettraient aux flammes de me rejoindre. Mes yeux commençaient sérieusement à me piquer, j’avais de plus en plus de mal à respirer quand j’atteignis enfin la sortie. M’éloignant le plus possible du bâtiment, je m’allongeais au sol pour me reposer.
C’est à ce moment là que je les vis, ma mère, ma sœur et son fils de trois ans prisonniers de cet immeuble en proie aux flammes. Mon cœur s’est mis à battre à cent à l’heure, les yeux embués de larmes, la douleur me transperçait la peau. Affolée, je me dirigeais vers la porte pour aller les sauver. Je retrouvais la porte que j’avais laissé ouverte, fermé à clé. J’entendais leurs cris qui me brisait de l’intérieur, ils souffraient, ils brûlaient, ils manquaient de plus en plus d’oxygène. Je devais les sortir de là.
Mon poing s’abattit sur la vitre de la porte une fois deux fois trois fois mais impossible de la briser. Tout ce que je réussissais à faire, c’était de m’éclater la main, assistant à cet effroyable spectacle pendant que les étudiants postés derrière ma famille souriaient tout en me filmant. Je ne ressemblais plus à une jeune fille mais à une loque, une serpillère que l’on aurait laissé trainer par terre après le ménage. Le feu me prenait ma famille, je ne pouvais rien faire pour les sauver et tout le monde s’en fichait.
Je me levai le lendemain avec pour seule envie d’appeler ma famille pour vérifier que tout allait bien. Le téléphone sonna, sonna encore et encore me plongeant dans l’angoisse la plus totale. Plus tard dans la journée, je lus un article montrant les photos de ma famille qui avaient péri dans un grave incendie criminel.
Je hurlais encore à mon réveil, traumatisé par ce terrible cauchemar qu’avait été le mien.
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Marie Val

 Je suis un marteau. Mon rôle à moi, c'est d'aplatir un morceau de fer ou encore enfoncer des clous. Ce n'est pas un travail très difficile, enfin, je suppose que ça ne l'est pas. Je ne suis pas un marteau comme les autres, je n'ai jamais enfoncé de clou ou aplati quoique ce soit. Mon propriétaire en a décidé autrement. Je lui sers pour une seule et même raison: il a fait de moi un meurtrier, un tueur en série.
 Il attend qu'elle ait le dos tourné, m'attrape par le manche et me dit : " Marco, à toi de jouer maintenant". C'est ainsi qu'il m'appelle, Marco le marteau, parfois Marco le barjot juste avant d'éclater de rire. Je n'ai pas envie de tuer ces femmes, je suis un pacifiste. Je suis né pour aider les gens dans leur projet, pas pour enlever des vies.
 Chaque fois que ma tête s'écrase contre le crâne de ses pauvres filles, je suis rempli de dégoût, de haine envers cet homme qui m'oblige à commettre des actes aussi horribles. J'aimerais que ça s'arrête. Parfois je lui donne du fil à retordre, pour essayer d'éviter ce qui finalement sera inévitable. Je change de direction à la dernière minute pour taper à côté, ou sur ses doigts quand ça lui arrive de prendre la tête de ces victimes dans sa main. Cela ne fonctionne pas, il m'injurie puis il recommence. Je n'y peux rien.
 Je ne peux que rester couvert du sang de chacune de ces personnes innocentes que je tue, savourant ce moment de tranquilité où il me fiche la paix.
 Que puis-je faire d'autre? Après tout, je ne suis qu'un marteau.

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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

J'adore écrire, pour m'évader, pour extirper ce que j'ai en tête, pour créer mon petit univers.
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