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Le Professeur
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Eikichi Kudo, un jeune homme ayant grandis dans un temple, élevé par des moines, se retrouve au milieu de la ville, comment va-t-il s'en sortir ? Bonne question.
( Petit oubli de ma part... Les chapitres ne seront pas forcément sortis dans l'ordre Chronologique, parfois, un chapitre de la jeunesse ou du début des relations entre les personnages sortira après un chapitre plusieurs années dans le futur... Pourquoi ? Parce que mon imagination et ma créativités sont aussi aléatoire que les resultats d'une partie au casino ! )
( Petit oubli de ma part... Les chapitres ne seront pas forcément sortis dans l'ordre Chronologique, parfois, un chapitre de la jeunesse ou du début des relations entre les personnages sortira après un chapitre plusieurs années dans le futur... Pourquoi ? Parce que mon imagination et ma créativités sont aussi aléatoire que les resultats d'une partie au casino ! )
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Bonjour chers amis, cette oeuvre nommée Les Chroniques du Professeur est principalement le regroupement des histoires que j'eu écrit au cours de différents défis, plutôt que de les laissées en bazar, j'ai préféré organisé le tout. Et cela me permettra également de lui écrire de nouvelles aventures... d'ailleurs dites moi si vous aimeriez en apprendre plus sur ses aventures au delà de ses réflexions.
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Dans un univers en conflit permanent, les Jeux Olympiens servent d'ordalie pour les différents panthéons. Askr, fils de Freyja, devra se soumettre à ces jeux cruels et en ressortir victorieux. Amitiés, amour, trahisons, le jeune homme saura-t-il survivre dans ce monde hostile ?
(Ceci est une réécriture de mon précèdent travail ' Askr's Saga ' que j'ai renommé et retravaille en ce moment même. N'étant jamais réellement satisfait de cette œuvre, je tiens à préciser quelle change régulièrement, parfois
un peux, ajoutant des choses par ci par la, parfois beaucoup changeant des passages entiers. Les chapitres sont à nouveau en cours de réécriture, les dernières modifications apportées sont au chapitre Famille. Je tiens également à préciser que cette réécriture rendra cet écrit bien plus violent.)
(Ceci est une réécriture de mon précèdent travail ' Askr's Saga ' que j'ai renommé et retravaille en ce moment même. N'étant jamais réellement satisfait de cette œuvre, je tiens à préciser quelle change régulièrement, parfois
un peux, ajoutant des choses par ci par la, parfois beaucoup changeant des passages entiers. Les chapitres sont à nouveau en cours de réécriture, les dernières modifications apportées sont au chapitre Famille. Je tiens également à préciser que cette réécriture rendra cet écrit bien plus violent.)
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La France... J'aime ce pays, véritablement, de ses heures les plus tristes, aux plus glorieuses. Savez-vous d'où vient le nom de ce beau pays qu'est le nôtre ? France, ça veut dire pays des Francs, et Franc, ça vient du francisque et ça veut dire " Libre ", ne trouvez vous pas cela charmant ? Le pays des Hommes libres, y a-t-il plus belle manière de voir un peuple ? Je ne le pense pas. Un pays à la longue Histoire, l'un des plus grands pays de l'Histoire en fait, il a dominé le Monde par le passé, s'est inspiré des plus grands pour devenir LE plus grand. Mais le plus puissant est toujours le perdant dans l'Histoire. Les Romains ? À force de chercher à s'approcher du soleil, à chercher le progrès, ils se sont brûlés les ailes, ils sont devenus complaisants, faibles, ce pays que j'aime tant souffre de ce même problème. Le progrès le tue, les gens deviennent fainéants, combien d'entre nous pourraient survivre à une catastrophe naturelle ? Combien pourraient vivre sans électricité, sans Internet ? Combien d'entre nous sont capables de chasser ? Ou de couper du bois ?
Je fais partie, à la différence de mon personnage de Professeur, de ces gens qui croient en la force, et qui pense que les forts sont justes. Mais notre monde n'appartient plus aux forts, il appartient aux faibles, aux victimes. Ceux qui me connaissent, le savent, cette idée me hérisse le poil. Celui qui se victimise le plus est celui qui sort vainqueur, le vainqueur, est aujourd'hui celui qui perd. Le vainqueur, aujourd'hui, est celui qui pleure le plus fort. Observez les mouvements BLM, LGBT, ou anti-raciste. Je suis un homme ayant grandi dans le sud, dans une famille de paysans, de ceux que vous Hommes de la ville, catégoriseriez de cul-terreux, de pécores, de beaufs. Et pourtant, croyez-moi, croyez-moi pas, je ne connais aucun raciste, aucun homophobe, personne qui ne s'attaque à des Africains juste parce qu'ils sont africains. Mais toutes ces personnes sont des professionnelles de la victimisation.
Cette obsession de la victimisation à transformer la France, le pays de la Victoire, en un pays vénérant la faiblesse et la lâcheté. Combien de fois entendons-nous par jour " si elle me trompe, c'est que je l'ai mérité " ? Combien de fois entendons-nous " Je ne suis pas Français, je suis un enfant du monde " ? Depuis combien de temps n'avez-vous pas entendu une simple phrase du genre " Vive la France " ? Vous souvenez-vous de la dernière fois que quelqu'un vous a dit " Je suis fier d'être Français " ? Moi non. Notre peuple est vaincu, il est abattu, sa force est brisée, c'est un constat terrible, mais je pense que la France, le pays des Francs, pays libre, ne l'est plus, et il n'a plus envie de l'être. Je souhaite me tromper, mais je ne pense pas que ce soit le cas. On nous fait avaler tout et n'importe quoi, nos élites nous insultent, et testent notre servilité.
Ainsi, je finirais sur une note d'espoir. Je reste malgré tout convaincu, qu'il existe un noyau dur, un peuple d'irréductible Gaulois. Je pense qu'il manque seulement l'étincelle pour mettre le feu aux poudres. Je pense que nous pouvons encore nous rebeller. Alors, je vous le dis avec amour, vivez Français, mangez du fromage avec votre viande et ayez du vin à votre table à côté d'une baguette. Emmerdez ceux qui n'aiment pas nos forces de l'ordre et nos militaires. Chantez, nous avons certaines des plus belles chansons, je pense à la Strasbourgeoise, ou au chant du départ, chantez, soyez Français. Votre sang importe peu en réalité, c'est votre cœur qui importe, si au fond de vous, vous sentez le terroir, si, quand vous avez la chair de poule en entendant les magnifiques paroles du chant des partisans, vous êtes Français. Soyez en fier. Emmerdez la bonne conscience qui vous dit qu'aimer son pays, c'est raciste, fasciste, néo-nazi. Honorez votre drapeau. Honorez vos morts, pleurez en pensant aux hommes morts pour vous. Encore et toujours, vivez Français. La France a fait bien des erreurs par le passé, mais elle a fait également tant de belles choses, soyez en fier. Combattez les idiots qui veulent vous convaincre que la France est cruelle, qu'elle est la source des malheurs des autres. Aimez votre pays, et surtout, combattez la décadence.
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Le Temps... Quelle chose amusante, captivante même, presque autant que l'univers, l'univers, c'est un truc fou, si vous le voyez un jour... Enfin, quand vous le verrez, croyez-moi, vous n'en pas. Littéralement, certains humains resteront là-bas, enfin, techniquement, tous les humains y sont encore, c'est un peu compliqué.
Fermez les yeux, visualisez, des milliards de milliards d'étoiles, peut être même plus, tant d'objets, de créatures, d'étoiles, de planètes, tant de choses qu'aucun chiffre humain ne saurait les énumérer. L'infinité elle-même, et croyez moi, ça fait beaucoup l'infini, j'ai essayé une fois de l'atteindre... Ça m'a pris deux-cents ans, j'ai abandonné. Mais ce n'est pas le sujet, toutes ces choses sont si distrayantes. Je disais. Imaginez que vous marchiez sur l'une de ces planètes, de quelle couleur serait-elle ? Bleue ? Très bon choix, j'adore le bleu, ça fait ressortir mes yeux. Ensuite, imaginez ses arbres, à quoi ressembleraient-ils ? Est-ce que ce seraient des poiriers ? Ou des pommiers ? Je déteste les poires, et les pommes sont dégoûtantes. Combien de soleils a votre planète ? Un ? Deux peut-être ? Je déconseille les deux soleils, ça sonne bien comme ça, mais les nuits sont courtes, tout le monde doit dormir, même moi. Continuez, visualisez les bêtes, les arbres, la vie, visualisez le monde.
Maintenant, que votre monde est créé, imaginez-vous le fouler, n'est ce pas magnifique ? L'univers, n'est il pas magnifique ? Enfin, on arrive à la dernière partie de tout ça, le climax comme diraient les Anglais ! Sortez de chez vous. Observez le monde, levez les yeux, regardez le ciel, NE REGARDEZ PAS LES POIRIERS ! L'univers, est partout, autour de vous. Il vous ouvre les bras, qu'est ce qui vous empêche de le traverser ? Il vous suffit de fermer les yeux quelques minutes... Ou d'inventer un vaisseau spatial, mais ça prend du temps, en attendant, vous pouvez toujours fermer les yeux.
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Défi
Mes amis, je souhaite que vous ne ferez pas que lire ces mots, mais en comprendrez le sens. Cette histoire est celle d'un homme qui a vu de nombreuses civilisations tombées. De nombreux mondes mourir. Des villes brûlées, des Hommes mourir.
S'il y a bien une chose que l'Homme à travers le cosmos a toujours cherché, c'est le progrès. Un progrès qu'importe son prix. Sous n'importe quelle forme, n'importe quel visage, le progrès est le but, il est le parcours, et il est la récompense. Si les Humains cherchent ce progrès, ce n'est pas dans le but d'améliorer le monde, non, c'est pour le progrès. Une course folle qui le pousse à toujours plus d'idiotie.
Sur Terre, la première, l'originale, les Hommes vivaient en quelque sorte en harmonie avec eux même. Évidemment, ils sont belliqueux par nature et se faisaient donc la guerre, mais rien qui ne les empêche de s'entendre. Drôle de concept n'est ce pas ? Les Hommes se battent, et pourtant, ils vivent en harmonie, cela n'a pas de sens, car cette race n'a pas de sens. Et la décision qui causa leur perte, en fut la dernière preuve.
Alors que l'Homme avait colonisé jusqu'à la dernière place habitable de sa galaxie, La Voie Lactée ( Vous comprendrez que j'utilise ce nom pour éviter des confusions inutiles. ), il décida de faire une expérience. Une expérience idiote, mais c'est le propre des Humains de faire des expériences idiotes, ils sont comme... Des enfants, des enfants turbulent qu'il faut en permanence materner, ils sont invivables. Vraiment, vous devriez les rencontrer un jour, et puis leur vie est si courte, liez vous d'amitié avec l'un d'entre eux, et le lendemain il sera mort. Mais revenons en à cette stupide experience.
Pour vaincre leurs défauts, ils pensèrent à une idée. Abattre les frontières. Grossière erreur, tous les peuples un peu évolués du cosmos le savent. Mais les Hommes n'ont pas atteint ce niveau d'évolution, eux qui en sont encore à se demander s'ils sont homme, ou femme, ne comprenant pas, que la réponse est sous leurs yeux...une réponse pendouillante pour certains. Ce qui pour nous semble évident, pour eux ne l'est pas. Ils se posent des questions ridicules, et parmi celles-ci, la question qui les poussa à s'auto-détruire : pourquoi les frontières existent ?
Tout commença vers la fin de leur vingtième siècle, ces questions commencèrent à germer dans certains esprits, et elles firent un bon bout de chemin, restant dans les têtes jusqu'au trente-sixième siècle. Et c'est à l'aube de ce trente-sixième siècle que l'Humain mit son idée en marche : ils coloniseraient une planète, sans langue, sans frontière, sans pays, sans appartenance. Et c'est à l'aube de ce trente-sixième siècle, qu'ils disparurent.
Les premiers temps se passèrent bien, très bien même, la colonie évolua à une vitesse folle et rapidement, elle se transforma en " Nouvelle Terre ". Les habitants de cette planète ne connaissaient pas de sentiment d'appartenance, pas de nation, pas de grande chose qui les liaient. Les premiers colons maintenant âgés passèrent l'arme à gauche, les Humains sont si fragiles... Et avec eux, les souvenirs de la Terre, de leurs pays. Les gens devinrent de plus en plus isolés, de plus en plus solitaires, ils ne se reconnaissaient pas dans le voisin, ils n'avaient pas de liens, et pas de raison d'en avoir. La société Humaine s'était délitée, l'expérience, était un fiasco.
Mais tout cela, ne serait pas si grave si le cosmos était un lieu pacifique. Oh oui, si l'univers était en paix, il n'y aurait pas eu de problème, une autre société décadente qui a perdu ses repères, une parmi tant d'autre. Mais non, l'univers, c'est la guerre.
Ces gens sans frontières, sans raison de se battre, avaient oublié comment le faire.
C'est alors que le deuxième soleil de la Nouvelle Terre se levait, qu'ils arrivèrent. Armés jusqu'aux dents et montés sur d'étranges véhicules fondus dans un alliage que les pauvres Hommes ne connaissaient pas, ils venaient conquérir. Mais les Hommes étaient devenus faibles, apathiques, et par-dessus tout, ils ne voulaient pas se battre. Ils n'avaient aucune raison de le faire. Ils n'avaient pas de frontière, pas de pays, pas de drapeau à défendre.
Ce fut un massacre. Les Hommes se firent abattre tel des porcs, et la Nouvelle Terre fut prise en quelques heures seulement. Ce jour signa la fin de l'espèce Humaine. La moitié du peuple Humain s'était rendu sur cette Nouvelle Terre. Mais l'autre moitié manquée maintenant de bras, la Terre tomba quelques semaines plus tard. Et avec elle, l'Humain.
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Défi
- Oh ! Bonjour ! Vous êtes le petit dernier n'est ce pas ? J'ai oublié votre nom, mais est-ce important ? Je suis, Le Porteur de Lumière, tel est mon nom, et sincèrement, il est difficile d'en trouver plus... Approprié. Mon père est Dieu, et nom de Papa qu'il est... Sérieux. Et glauque. Moi, j'ai un sens de l'humour particulier, mais honnêtement, ses blagues à lui sont... Tordue, déjà entendu parler d'Abraham ? Le pauvre homme était parti pour sacrifier son fils à mon père jusqu'à celui-ci l'interrompe, en lui faisait croire que c'était une épreuve, imaginez le traumatisme. Et après, c'est moi le monstre qui détruira le monde... Sérieusement, des fois, je me demande ce que pensent les gens... Ceci étant dit, je suis celui que vous autres humains (pour la plupart, mes futurs sujets), appelez Lucifer, et mon royaume n'est autre que ce que vous appelez " l'enfer ", outrageusement dramatique si vous voulez mon avis, il y fait juste chaud, en soit, c'est plutôt sympa comme coins. Votre Seigneur est même assez bon pour s'adapter à votre langage, vous vous doutez bien que ma langue habituelle n'est pas celle d'un humain du vingt et unième siècle.
Il semble... Pétrifier... Je mentirais si je disais que ce n'est pas un peu vexant, je suis l'être le plus beau de l'existence, misérable ! Reprenons-nous... Respire Luci.
- Enfin jeune homme, respirez, laissez moi vérifier pourquoi vous êtes la... Hum... Oh ! Un Français ! J'adore la France ! Gourmandise, luxure, orgueil, colère, vous êtes un véritable ramassis de pécheurs ! Donc donc, votre raison à vous... Gourmandise hein ? Hum... Je m'en serais douté. Vous auriez pu faire un peu attention... Bref ! Cessez de vous inquiéter ! Je ne suis pas un monstre ! Et cessez de suer ! Je vous sens malgré les odeurs de soufre ! Aucun savoir-vivre... Suivez-moi, je vais vous présenter à vos nouveaux compagnons. Je suis persuadé que vous vous entendrez bien ! Ces derniers temps, les Français défilent ici, j'ignore ce qu'il se passe, mais il semblerait que les morts s'enchaînent en France ! N'est ce pas parfaitement charmant ? J'ai hâte de voir votre réaction quand vous verrez vos nouveaux camarades ! Ils sont au cabaret, je crois, suivez moi. Le petit dernier était très connu chez vous ! Il a fini ici à cause de son amour des femmes.
Hum... Il me semble dubitatif.
- Pourquoi vous êtes habillé comme ça ?
Pardon ? C'est ça la seule question qu'il se pose ?
- Vous auriez préféré me voir nue ? Oh, je comprends, moi aussi, j'adore me voir nue ! Et je ne suis pas le seul ! Enfin, calmez-vous, on dirait que vous venez d'apercevoir un cad-... Cadavre, haha ! Quel enfer... Suivez-moi, on continue, on n'a pas toute la vie... Haha, toute la vie, vous comprenez ? Parce que vous êtes mort !
Ah, l'odeur du soufre au petit matin, couplé à l'odeur de divers fluides corporels, au début, ça fait bizarre, mais on s'y habitue.
- Bienvenue, chez Le Plaisir d'Asmodée. Le " patron ", pour utiliser un de vos termes, est un bon ami. ASMODEUS ! Vous allez voir, il est gé- AH !
Une explosion ?! Il m'a surpris le salopard !
- Seigneur Lucifer ! Vous ne m'avez pas prévenu de votre venue, si j'avais su, votre table serais prê-. Qui est ce pécheur ? Un nouveau ?
- Tout à fait, je pensais l'amener à voir Beelzebub, il est ici à cause de... Et bien, je pense qu'il n'est pas difficile de comprendre la raison de sa présence. Ceci dit, ton cabaret étant sur le chemin, je pensais passer pour voir comment vont nos pécheurs. J'espère que les affaires se portent bien, je pressens que de très nombreuses... Gagneuses devraient bientôt nous rejoindre. Le monde du dessus subit en ce moment de grands changements. Enfin, je prendrais un capuccino, plus de capu que ccino, roulez !
( Cette nouvelle sera en deux parties, parce que celle-ci se finissait en 666 mots, j'ai trouvé ça trop drole pour continuer xD )
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Défi
J'adore les films sur la Grèce Antique. En fait, j'adore la Grèce Antique, c'était classe, des guerriers hors pair, des philosophes, des poètes, des géomètres de génie, ces types étaient géniaux. Donc forcément, venus le Grand Moment, le premier film qui m'est venu à l'esprit, c'est Troy. L'histoire d'Achille, j'adore ce film ! Même si je me rends bien compte que c'est pas forcément le meilleur choix pour l'ambiance...
Ça fait bizarre. Combien de temps ça fait que je n'ai pas été en stress devant une fille ? Même ma première fois ne m'avait pas stressé comme ça. Et le fait qu'Himiko soit plus tactile que jamais, n'aide pas vraiment. Sa tête est posée contre mon torse, et je sens son regard sur moi plus que sur le film. Cette fille est vraiment mauvaise pour ma santé. Je ne me souviens pas d'avoir déjà senti mon cœur battre aussi fort. J'ai confiance en moi, bien sûr, je sais que ça s'passera bien, mais... mon corps semble être de l'avis contraire. Bordel, j'ai des sueurs froides et tout. Quelle merde ! Faut que j'dise un truc à la con avant de crever de stress ! On est à combien de temps de fil-... La scène avec Briseis ! C'est pas bon ! C'est une scène de film, mais avec cette ambiance... Respire, vieux, tiens l'coup, ça va l'faire ! T'es fort ! T'es pas un puceau ! Tranquille, trop facile !
- Eikichi...
Merde ! Elle s'approche ! Doucement ! Pourquoi, c'est elle qui prend les devants ? ! Elle est censée être plus stressée que moi ! Pourquoi elle est audacieuse maintenant ? ! Elle est bouillante... En général, c'est de moi qu'on dit ça... Mais là, j'ai l'impression que si je la touche, je risque de me cramer, j'ai tellement envie de tester ma résistance à la chaleur. Bordel, j'vais crever de chaud. Son souffle, sa bouche, elle est incandescente, si... Si tentante !
Pas un mot, simplement le contact de ses lèvres contre les miennes, ont-elles toujours eu cette saveur ? Elles sont... Sucrée. Un goût que je ne me souviens pas avoir déjà expérimenté, moi qui ne raffole pas de choses trop douces, je pense pouvoir m'offrir un jour de pause. On dira que pour aujourd'hui, ça compte pas. Que j'ai une excuse.
- Ce genre de douceur est mauvaise pour mon régime alimentaire...
Elle rit. Son rire a toujours été aussi... Excitant ? J'en peux plus. J'vais la bouffer...
- Pour aujourd'hui, tu peux bien t'accorder une pause ?
Et elle lit dans mes pensées en plus. Si tu savais tout ce qui m'est passé par la tête depuis qu'on se côtoie, tu serais surprise. Le nombre de positions dans lesquelles tu t'es retrouvée dans mes rêves, tu ne ferais pas la même tête.
- Personne ne surveille, je dirais que c'était un imprévu...
Un autre de ses rires. Coupe la télé, avant qu'elle ne couvre sa voix, coupe-la ! A cet instant, il n'y a qu'elle qui compte. Elle et rien d'autre. Seulement, elle.
- Eikichi... Tes mains...
Hum ? Mes mains ? Elle gémit... Mes mains ont commencé à bosser sans même me demander mon accord. Bien trop concentré sur elle, je ne m'y avais pas prêté attention... Mais maintenant, j'ai du mal à faire autre chose que cela. Sa voix auparavant brûlante, sensuelle, qui m'invitait, se fait maintenant plus aigue, plus timide... Pas ici.
- Le lit sera sûrement plus confortable.
Elle est à bout de souffle, déjà, le rouge aux joues, la respiration lourde... Héhé, une fois passé à l'acte, son attitude change pas mal, et la voilà enfin, adoptant le comportement qu'on pourrait attendre d'une jeune fille sur le point de vivre sa première fois. Et ça ne s'arrange pas, quand, doucement, je la soulève pour la porter jusqu'à la chambre. Le chemin ne m'a jamais paru aussi long, il n'y a pourtant que quelques petits mètres de rien du tout, mais j'ai l'impression de traverser à pied la distance qui me sépare d'Hokkaido. Je me sens un peux comme Tenjiku Tokubei voyageant jusqu'à un lieu lointain. L'anticipation, le désir de posé mes yeux sur une terre vierge, sur cette beauté que personne n'a vue avant moi. Depuis quand je suis aussi excité pour une chose pareille ? C'en est presque ridicule, j'ai l'air d'un puceau quand je me comporte comme ça. Heureusement qu'elle n'est pas dans ma tête. J'aimerais être dans la sienne en ce moment. Cette si jolie tête, qu'est-ce qu'elle me cache ? Combiens de secrets me reste-t'il à découvrir chez toi, Himiko ?
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Le film n'était qu'une excuse... Je l'admets. Je ne l'ai même pas regardé, trop concentrée sur ce qui allait sans aucun doute arriver... Et qui arrive en ce moment même. Quel stress, c'est la honte, j'ai dû avoir une drôle de tête, j'ai les joues en feu... Et pas qu'elles d'ailleurs... Je vais fondre sous cette chaleur ! Tuez-moi. Etre dans cet état pour quelque chose comme ça... Les humains sont vraiment faibles face à leurs instincts, mais en même temps... Il me porte comme si de rien n'était, comme si je n'étais pas plus lourde qu'une plume. Fort, beau, drôle et gentil, je ne suis qu'une femme, comment résister ?
Arrête de le regarder comme si tu voulais le dévorer Himiko, respire, calme toi, c'est juste un garçon. Fait pas attention à ses bras... Et son torse... Et le truc de tout à l'heure ! Je veux mourir ! Mais demain... Après ça, je pourrais mourir de honte. Mais d'abord, je veux savoir ce que ÇA fait.
J'ai l'impression d'être une princesse... La chambre, j'ai envie d'y arriver, et en même temps, je suis tellement, tellement bien ici, au creux de ses bras. C'est confortable, il fait chaud, et je peux sentir son cœur qui bat la chamade... Je souhaite, s'il vous plaît, que ce rythme fou soit de mon fait. Faites qu'il ne batte pas aussi fort avec d'autres filles.
La chambre est là, et le " clac " de sa poignée résonne et me fait un peu sursauter. J'appréhende tellement que je dois avoir l'air constipée... La honte ! Il me pose gentiment sur le lit, et vient m'y rejoindre avec hâte... Au-dessus de moi, ses bras qui m'entourent m'empêchant de fuir, je suis prise au piège... Pas que j'ai particulièrement envie de fuir, cela dit.
- Sois gentil...
Pas la moindre réponse. Il se contente de me dévorer du regard, puis de me sourire. Ses lèvres, les revoilà, elles sont brûlantes, passionnées, autant qu'il peut l'être lui, cet homme est un vrai danger... Et j'adore le danger.
- Tu m'fais confiance ?
- Les yeux fermés.
Ces mains, ses mains, elles se baladent un peu partout, dessinant mes formes... Je les détestes elles sont chaudes, et si douces, mais auront exploré mon corps avant de prendre les miennes. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais à chaque fois, elles me fuient. Pour aujourd'hui, je vous pardonne, mais j'aurais aimé que vous m'accordiez un peux de tendresse sur le chemin du lycée, ou en rentrant, avant de vous accrocher à mes seins... Avant de me faire monter dans les aiguës, j'aurais aimé que vous me réchauffiez quand il fait froid dehors... Vous qui semblez avoir une volonté bien à vous, vous baladant bien que votre maître semble concentré sur mes lèvres, je souhaite qu'après avoir goûté à mon corps, vous vous intéressiez à autre chose... Hum ? Qu'est-ce qu'il me f-...
- Eik-... C'est sale ! Ne lèche pas ici !
Un choc électrique me traverse le corps. Puis, je me sens légère. Comme sur un nuage. C'est bizarre... Je devrais être dégoûtée par ce qu'il fait, pourquoi je me sens si bien ? Ses doigts, sa langue, il me connaît par cœur, c'est pas possible... Pourquoi il fait ça mieux que moi ? Ça vient, déjà... Je suis à bout de souffle, alors c'est de ça dont me parlaient les filles quand elles me disaient qu'il était doué avec sa langue ? J'ai perdu la notion du temps, ça doit pas faire cinq minutes, et pourtant, je suis déjà à bout... Il s'occupe de moi comme les hommes s'occupent des femmes dans les romans, est-ce que j'ai vraiment droit à ce genre de traitement ? Moi qui ai toujours repoussé les avances des garçons, est-ce qu'aujourd'hui j'ai bien le droit d'être gâtée ainsi ?
- À quoi tu penses ma douce ?
Ma douce ? Il ne m'a jamais donné de surnom affectueux comme ça. En tout-cas, pas d'aussi direct, en général, c'est " ma belle ", pas ce genre de choses... Ce cœur qui bat la chamade, ce désir de me faire plaisir, ce surnom... Toi aussi, tu ressens la même chose, pas vrai ?
- À toi. Comme toujours. - Prête ? - Prête.
Dans un nouveau baiser, il me laisse quelques instants sur le lit, le souffle court, peinant à rassembler mes pensées...
- Il m'semble que j'ai oublié un truc, deux secondes.
Il rit légèrement, comme pour détendre l'atmosphère. Toi aussi tu stress, pas vrai ?
- On y est.
Le voilà, ça commence pour de bons... C'est gros... J'ai l'impression qu'il va me déchirer... Quand l'autre Anglaise disait que les Japonais en avaient des petites, elle s'est plantée... Mon corps tout entier réagit, comme s'il se préparait à l'accueillir.
- Pourquoi tu t'arrêtes ?
Il m'embrasse, encore et encore.
- Si je continue, tu seras réellement une femme, tu es sûre ?
C'est quoi cette question nulle ? Pourquoi tu hésites maintenant ? Idiot.
- Si ça veut dire que je peux être la tienne, avec plaisir.
Il est... Parfait. En tout point. Son corps, nu au dessus du miens, il est si fort, je le savais, mais je ne m'en étais jamais réellement rendu compte. Si solide, si dur, semblable a un massif montagneux. Un ventre en tout point similaire aux armures grecques de ces films qu'il aime tant, ces bras capables de briser la roche d'une seule frappe, ce corps, brisé par l'entrainement. Parfois, quand je le regarde sur le ring, je me demande s'il est bien né à notre époque. Le corps d'un homme à la vie de spartiate... Je pourrais l'observer des jours entier sans m'en lasser. Un jour, il m'a parlé d'un personnage qu'il voyait un peu comme un modèle, un certain Kratos. Il en a en effet des airs par moment. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Aujourd'hui, et maintenant, pas de gros dur, pas de bagarreur, il est à moi pour l'instant, doux et aimant. Mon Eikichi.
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Avec ce genre de phrases, comment je pourrais résister ? J'aime le sexe, mais je ne me souvenais pas que ça pouvait être aussi agréable... En général, je dis que les pucelles sont pas drôle, que celui qui veut s'en est jamais tapée une... C'est marrant comme je peux être excité à l'idée de prendre celle-là. Une légère résistance, et voilà. Tu es un-... Ma femme. - Eikichi ? Hum ? C'est quoi ce regard ? Ne me regarde pas comme ça. Si tu le fais, j'peux pas jurer que j'serais doux tout du long.
Est-ce réellement humain d'être aussi belle ? Avec les copains, Himiko est souvent le sujet de blagues. Elle qui est plus terrifiante que n'importe quelle legende de notre beau pays. Mais là, sous mes yeux, tout ce que je vois, c'est une jeune femme, qui appréhende ce qui lui arrive, le coeur qui bats la chamade, douce et fragile. Et par dessus tout, tellement belle. A ce moment, je maudis ma peur de m'engager, j'aimerais tellement, tellement te demander ta main sans attendre, Himiko.
- Oui Himiko ?
Elle m'embrasse, encore, et encore alors que ses hanches remuent comme essayant de m'attirer plus loin... Tu ne sais pas dans quoi tu t'engages Himiko.
- Je veux ressentir ton amour, au plus profond de moi... Fais-moi tienne.
Himiko, depuis quand tu es aussi... Comme ça ! Bordel, j'en peux plus !
- Si c'est ce que tu veux. Pas de raisons de me retenir, Himiko, tu es maintenant à moi.
Le temps passe, combien de temps ça fait qu'on s'envoie en l'air ? J'en ai aucune idée. Je sais qu'on a commencé vers les neuf heures, et que le soleil s'est levé depuis un moment. J'en peux plus. Le sexe ça a toujours été aussi crevant ? Ou c'est juste elle qui m'épuise ? Pour une vierge, elle en demande ! Mais finalement, je l'ai enfin fatiguée !
Et nous voilà enfin, elle, posée sur moi, les yeux brumeux, un sourire aux lèvres, dessinant les traits de mon visage.
- Eikichi ? J'peux t'poser une question ?
- N'importe laquelle.
Elle hésite, rouge comme une pivoine, après cette nuit, c'est maintenant que tu rougis ? Vraiment ? Cette fille n'a aucune logique.
- Tu... Tu m'aimes ? J'veux dire... Je sais que tu en touches d'autres, mais... Ce soir, c'était super intense et... J'me demandais si tu comptais le faire avec d'autres filles après ? Moi, non, les autres garçons ne m'intéressent pas et... Je s'rai peut être un peu jalouse si tu touchais d'autres filles. Sérieusement... Elle est adorable.
- Les autres filles ? Quelles autres filles ?
Elle sourit, encore, Himiko, tu es si, si belle.
- Idiot.
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Dans un monde en proie aux Daemons, un ordre de paladin prend les armes pour se lever contre cette menace, admiré autant que crains, Les Gardiens sont les protecteurs de l'Homme.
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Défi
C'était l'année dernière. L'ambiance était électrique, je n'avais jamais été aussi excité. Le ring était pourri, le stade sentait la moisissure, et dans les gradins, il n'y avait que mes amis et ceux de mon adversaire. Nos gants étaient déchirés, et on combattait pieds nus faute de chaussures. Quel souvenir, c'était tellement excitant ! Rien que d'y repenser, j'en ai des frissons. J'avais le souffle court, mes sens étaient en alerte, et mes jambes tremblaient, oh oui, c'était le pied.
Chacun assis de notre côté du ring, mon adversaire et moi, nous dévisagions, je pouvais lire la rage dans son regard, il était aussi déterminé que moi à en découdre. Keisuke, un de mes plus vieux amis, mon partenaire de sparring, et le premier avec lequel je me suis vraiment bagarré. Ce vieux salopard avait un an de plus que moi, il était aussi un peu plus grand, mais il lui avait toujours manqué un truc. Il aimait gagner, et il cherchait la victoire, ça, ça ne faisait aucun doute, mais il avait toujours eu peur de perdre. Et c'était sa plus grande faiblesse.
La cloche avait sonné, nous étions tous les deux au centre du ring. À cet instant précis, j'avais le sentiment de serrer un glaive au creux de ma main. Nous n'étions pas de simples garçons un peu bagarreur qui s'étaient jetés dans la boxe pour se distraire, nous étions deux gladiateurs, des guerriers, des machines de mort. Je me sentais comme Achille combattant Hector, après avoir remporté ce combat, je pourrais passer à autre chose, partir d'ici, en conquérant, en vainqueur. C'est ce que je me disais en tout cas.
Finalement, le combat commença. Je fus celui qui engagea les hostilités, Keisuke était plus grand que moi, il fallait que je réduise la distance, un ? Non, deux pas. J'étais plus petit, mais plus agressif, deux directs lui firent remonter sa garde juste au-dessus de son menton, et c'est l'ouverture que je cherchais. Sa garde basse était emmerdante pour moi, il fallait donc que je la lui fasse monter. Et c'est quand il était assez haut que mon poing vint s'écraser contre son foie. D'un crochet puissant, je coupais la respiration de Keisuke. Enfin, de mon poing droit, un uppercut pour mettre fin rapidement à l'affrontement... C'est ce que je cherchais. Mais ce vieux salopard n'était pas de cet avis. J'avais fait une erreur. Une erreur qui me valut un énorme crochet dans la tronche. Et ses crochets, faisaient mal. Je le savais plus que quiconque, mais ses crochets, faisaient TRÈS mal. Je l'avais poussé dans les cordes, et si pour n'importe quel boxer, être poussé dans les cordes était mauvais signe. Keisuke était un maître de la stratégie du rope-a-dope suivid'un kangourou punch. Et c'est là que je perdis l'avantage. Keisuke évitait toutes mes frappes, et, durant une petite pause, un direct connecta à nouveau, et cette fois, mon genou toucha le sol. Bordel ce que ça faisait mal. Il était bon le fumier. Il avait forcé sur les cordes dans son dos, il s'était enfoncé dans celles-ci, je ne connaissais personne qui faisait ça comme lui. Son poing, propulsé par la force des cordes tendu, me sonna.
Pendant quelques secondes, le monde était flou. Je ne voyais rien, c'était ça que je cherchais, ce combat. Mon corps me hurlait de m'allonger quelques secondes. Mais putain, je ne lui avais jamais demandé son avis jusqu'à présent, ça ne commencera pas maintenant. Jusqu'à présent, je l'avais toujours poussé au-delà de ses limites, et aujourd'hui encore, il allait fermer sa gueule, et faire ce qui je lui disais de faire.
Je me levais, lentement, difficilement, dans un ring comme celui-ci, il n'y avait pas de cloche après le début du match. Pas de points, on perdait, ou gagnait, uniquement avec un KO. Ce ring, c'était la vraie vie, celle où tu ne perds, que quand tu as décidé de perdre, ou quand tu es mort. Enfin, debout, je tremblais de tous mes membres, mes yeux ne suivaient pas, le monde était encore tout flou. Et Keisuke revenait à l'offensive. Une, deux... Stop, sa respiration s'était arrêtée, il allait frapper. J'allais prendre ce coup, mais je pouvais l'encaisser. Il venait avec un jab du gauche, c'est maintenant ou jamais. Plongeant dans sa garde, mon bras glissait contre le sien, et c'est là, que le match se termina. D'un contre-croisé, je scellai la victoire. Keisuke était déstabilisé. Et, enfin, repoussant à nouveau les limites de mes propres muscles, je plongeais à nouveau dans sa garde. Un, deux, trois, jab, crochet du gauche, uppercut, " light's out".
Keisuke gisait au sol. Et à nouveau, la cloche sonna, il était KO, j'étais au bout, mais au vainqueur. Ce jour-là, j'avais conquis ce coin ou j'avais grandi. Je m'étais élevé au-dessus de la compétition.
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Défi
Combien de temps cela faisait-il que je n'avais pas interagi avec vous autres, mes amis de la magnifique Terre ? Bien trop longtemps si vous voulez mon avis... Par tout ce qui est sacré, cela fait plus de quatre mois. Je dois bien avouer, cela m'avait un peu manqué, mais pour ceux qui me connaissent, il n'est pas rare que je me perde. Mais au final, qu'importe à quel point je me perds, le temps comme l'espace ne font que former une ligne, une longue et jolie ligne. Elle fait des zig, des zag, et même des vas puis des viens ! Vous seriez choqués si vous pouviez voir ce que devient le monde dans peu de temps ! Enfin, ce sont des retrouvailles ! Le moment n'est pas aux histoires tragiques ! 2030 est encore loin après tout ! En attendant, laissez-moi vous raconter une petite histoire que j'ai vécue récemment !
À ce moment, je baladais sur une petite planète de la Galaxie Naine de la Baleine ! J'aime beaucoup cette petite galaxie, elle est jolie et pleine de choses que vous ne verrez que dans fort, fort longtemps... Enfin, quand je dis vous, je parle de vos descendants, évidemment. Pas de vous personnellement, je doute que vous soyez vivant à ce moment... Bien que ce serait parfaitement fabulistique. Bref !
Cette petite planète est connue des différents peuples de ce que vous considérez comme l'Univers observable, pour son infinité de magnifiques petites fleurs... L'une d'entre elle, est devenue une de mes petites préférées, je dois bien l'avouer, et cette petite fleur n'est autre que la Campanule à Gourdon. Vous pensiez réellement que cette magnifique petite chose violette avait vu le jour sous le ciel de Paris ?
Entre nous, votre pays est magnifique, je l'aime énormément... Mais ne soyez pas présomptueux, nombreux de vos plus beaux trésors vous viennent de l'autre bout de l'Univers.
Bref ! Je me perds, encore.
Sur cette petite planète aux magnifiques couleurs, j'ai fait la rencontre d'une personne parfaitement charmante. Elle était aussi jolie que les fleurs dont elle s'occupait, avec une petite tête toute ronde, son nom est difficile à écrire avec les lettres que les peuples de la Terre utilisent, il n'a pas était pensé pour cela. Cette petite personne, si faible, si insignifiante, était-elle, m'avait en ce jour offert un petit bout de sa sagesse. Elle, qui s'occupait de fleur, vivait aussi longtemps que ces petites créatures colorées, et pourtant, elle ne semblait pas pressée, sa vie était courte, et savez vous ce qu'elle m'a dit ce jour-là ?
" Il n'y a pas besoin de se presser, j'ai tout le temps du monde. Si je disparais demain, je tomberai au milieu des fleurs, ce n'est pas si mal comme mort, je pense. "
Cette petite dame, aussi insignifiante était telle, portait toute la sagesse que portent les feuilles mortes.
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Défi
Bonjour mes amis ! J'adore commencer par " mes amis ", je trouve que ça créait une sorte de proximité, c'est amusant. Par quoi commencer ? Mon nom n'est pas important, tout le monde m'appelle Le Professeur. Mes passions sont aussi nombreuses que les étoiles qui illuminent le ciel, de l'Histoire, à la musique, en passant par le sport, la danse, de la science a la littérature, du concret à l'abstrait, en réalité, il n'existe que très peu de choses qui me déplaisent réellement. Je pense qu'il serait plus simple de dire que j'aime la beauté, et que j'ai développé la capacité de voir la beauté dans presque tout ce qui m'entoure. Ma vision du monde est très proche de celle des Grecs de l'antiquité, je maudis la torpeur et honore l'effort. Il y a très peu de choses que je n'aime pas, mais il y a énormément de personnes que je méprise, en réalité, je m'attache plus facilement à un concept, quà une personne. Mais trêves de " moi ", parlons plutôt de pourquoi j'écris, de ce que j'aime écrire, et aime lire, car ce dernier est ma principale inspiration.
Ceux qui me connaissent, qui me lisent le savent, je possède comme de nombreuses personnes ici, un amour très prononcé pour le style manga. Ce dernier a embrasé alors que j'étais très jeune, une passion dévorante pour le Japon et sa culture qui se retrouvent dans nombre de mes écrits, en particulier le dernier " La Jungle ". ( petite auto-promo). Ce type d'ouvrage est d'après moi, le sommet de la beauté littéraire et graphique. Je suis un grand amoureux également de science et d'astronomie, ce qui a donné naissance au personnage du Professeur qui est jusqu'à présent, mon œuvre la plus appréciée par les lecteurs, un simple recueil d'histoire qui m'a servis de défouloir durant plusieurs mois. Je ne pense pas posséder de style à moi, j'attache au style première personne, un certain intérêt, car je le trouve plus amusant, mais considère que la troisième personne permet une meilleure description d'une action. Quand j'écris, j'cherche à m'mettre au mieux dans la tête du personnage, Eikichi est un jeune homme passionné et ardent qui n'marche pas ses mots, il parle vite et peut être grossier. Le Professeur, lui est un homme fort extravagant et qui attache une attention toute particulière à son élégance infaillible, un homme fabulistique si vous voulez mon humble avis. Malheureusement, mon imagination et ma créativité sont comme qui dirait... Volatile, et si je suis parfaitement capable, d'en une journée écrire une quinzaine chapitre, je peux également ne rien écrire en une semaine. Dame Inspiration est une muse capricieuse.
Et bien voilà un résumé bref de qui je suis, Le Professeur.
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